- 03 sept. 2007, 23:32
#1232
Bonjour à tous,
voilà, je suis le petit nouveau venu sur le forum et je vais vous raconter un peu mon histoire.
Déjà, je sais, j'ai 21 ans, je suis jeune, j'ai tout le temps de trouver l'amour, etc. et ça, je le sais. On ne me le dit que trop souvent. Je viens juste apporter mon témoignage de vierge ou dans le jargon "puceau", un terme que je trouve personnellement grossier mais bon...
Voici alors mon histoire :
Je m'appelle Nicolas, j'ai 21 ans et je suis vierge. J'avoue, cela commence à me poser problèmes, je sais que ça n'a rien de comparable avec certaines personnes ayant plus de 25 ans qui le sont aussi et qui eux, le ressentent plus mal, je n'en doute pas mais, il fallait que je discute de mon cas.
Je suis né avec dessoucis de santé, ce qui déteint ofrtement sur mon caractère par rapport à une mère surprotectrice qui, comme toutes les mères, voulait le meilleur pour son fils. Du coup, j'étais assez surveillé et j'ai eu beaucoup de mal à m'épanouir avec une grande soeur au plus fort caractère que je prenais pour ma mère étant enfant car nous étions placés en nourrice et disons qu'on est tombé sur de sacrés numéros (mari alcoolique, etc.). Donc, surprotégé par la mère et la soeur, encore plus dur de s'épanouir.
Après, vint le moment où ma mère abandonna son travail et où je commencais à me renfermer, petit être fébrile de la classe à lunettes, dernier à être choisi dans une équipe en sport, et des résultats scolaires moyens (on voulait me faire redoubler mon CP....). Toujours ce sentiment d'infériorité, manque de confiance en soi qui vous parcourt tout votre vie.
Par la suite, vint le drame, le collège, premiers amours, pré-adolescence, etc. Toujours aucuns changement niveau caractère, se retrouve dans une classe de filles et toujours la victime des gros bras. Ce qui mena alors à une série de dépression, appel à l'aide (en tentant de se suicider) car, je voulais être meilleur, mais je n'y arrivais pas. Début alors de la psychologie, alors là, surtout, si vous avez des gosses, choisissez bien son psy car certains peuvent vous les détruire, comme un d'eux a fait. Il m'a retourné contre mes parents, etc. et j'en passe. Bref, après avoir fait une dizaine de psychologue, début du lycée.
On suit toujours des psychologues, la seconde s'est passé plutôt mal, résultats toujours moyens mais la première et terminale, nickel, une bande d'amis, etc. all was perfect. Mais, toujours ce sentiment de pouvoir être meilleur mais de ne pas y arriver, savoir qu'on peut dépasser les frontières, sans jamais y arriver.
Sortie du lycée, on prend une tout autre orientation, on décide de quitter la petite ville où tout ses amis restent et on fonce dans la capitale du département (Lille) pour faire ses études. Là, le cauchemar recommence. Mes "amis" commencent à s'éloigner de moi, ils font style que je ne m'en rend pas compte mais je ne suis pas bête, ces trucs là se remarquent et c'est au nouvel an que ça empire. Je les appelle pour leur souhaiter la bonne année, chacun prétendant qu'ils le passaient en famille, j'ai alors un ami au bout du fil et je reconnais le rire d'un autre pote derrière. Je feins de ne pas m'en rendre compte puis, via un autre ami qui ne trainait pas avec nous, je lui demande si ils l'ont appelés pour lui souihaiter la bonne année "Oui, ils étaient ensemble quand ils m'ont appelés". Coup de grâce et on rempile sur une période d'exil et de renfermement sur soi.
Première année d'étude réussie, vie sociale quasi inexistante, passe ses journées sur le net à faire des sites à la idiot qui servent à rien. Deuxième année, toujours aucune vie sociale quoique je m'ouvre un peu plus, mais je n'ai toujours pas confiance en moi pour les filles, je ne tente pas... car je sais que je vais me faire remballer. Bref, cette deuxième année, suite encore à mes problèmes, je rate cette dernière et je repique. Ca va, je suis encore avec des potes de classe de l'an dernier, on m'invite à des sorties, mais je refuse sans cesse car blocage, je faisais et fait encore une psychose sur mon permis que je n'ai pas suite toujours à ce manque de confiance et mon angoisse. Enfin, j'ai mon diplôme en bac+2. Là, c'ets le choix, on fait quoi ? On poursuit ou on rentre dans le monde du travail sans savoir vraiment ce que l'on veut faire ?
Allez, on tente de poursuivre en alternance. Bien sûr, je ne trouve pas d'entreprise pour m'accueuillir, mais je réussis à trouver un boulot à peu près similaire à ce que je veux faire. Allez, on garde ça, et on tente de poursuivre ses études plus tard en ne sachant pas trop ce que l'on veut faire.
Puis, vint ce jour du mois de décembre où je rencontre une charmante demoiselle, je réussis à lui paraître sympathique et on sort ensemble en amis deux fois. Et après, je crotte, je savais que je n'avais aucune chance, mais j'ai foiré en lui dévoilant mes sentiments comme un ado amoureux, fou amoureux, comme je l'étais lol. Bon, après, petite période de dépression, mais aussi de remise en question. Pourquoi je réussis pas à être celui que je veux être ? Pourquoi je ne réussi pas à avoir ce permis ? Pourquoi suis je toujours célibataire ?
Là, c'est comme une renaissance, je m'investis dans la recherche de mon cas, je me documente sur des témoignages, achètes des bouquins sur l'hypersensibilité, passe même par l'astrologie, etc. et enfin, je trouve, faut que je prenne le taureau par les cornes et que je fasse tout mon possible pour être ce que je veux être. Commence alors ma quête de... la femme, essayer de les comprendre, savoir ce qu'elles aiment, etc. Je m'inscris alors sur meetic et ai deux premiers rencards nuls, il faut l'avouer. La première, désolé, mais j'ai bloqué autant sur son physique que sa mentalité, et hop, ça passait pas. La seconde, physiquement, c'est pas ça, et un peu trop ouverte sur le sexe... ça se fait de prendre les gens par le bras au bout de deux minutes et de montrer des photos de soi en petite tenue ? Avec moi, je pense pas, désolé, je veux pas d'une fille comme ça.
Et enfin, on passe à l'étape suivante, on fait une grosse pause quête féminine, on rate son permis au bout de la troisième fois mais on se relâche pas, on va voir un magnétiseur. Qu'est-ce que c'est ? C'ets un rebooteux qui utilise le magnétisme pour vous aider à vous sentir mieux et il me donne alors les clés... la pensée positive. Si vous paraissez tout le temps négatif, la personne en face va le ressentir, et ça, c'est pas bon. Forcez votre subconscient à donner une image positive de vous-même, le cerveau est comme un ordinateur, il se programme, même si cest pas toujours facile et ça marche.
La preuve, je réussis à avoir mon premier flirt avec une fille canon, on s'arrête juste aux bisous, et à la fin, on rompt au bout de deux semaines. Pourquoi ? Bonne question j'ai certainement eu peur car pas de la même religion et là, j'essaie de la reconquérir pour voir vraiment, si comme elle dit, on a pas de flammes mais pour le moment, la reprise de contact est difficile. Bref, gros break lol.
Tout récemment, j'ai un nouveau projet dans ma vie, je ne sais pas si je vais l'atteindre, mais du moins, je vais tout faire. Je ne sais pas encore combien de temps je serais encore puceau, mais je vais tout faire pour trouver la bonne personne, j'ai quand même passé une après-midi avec une Miss Internet de mon département samedi, et elle m'a filé des conseils pour mon look. Je ne sais pas si je vais avoir mon permis la prochaine fois car je sais que ça bloque pas mal de trucs dans ma vie sociale comme professionnelle (allez proposer un rencard à une fille et lui demander qu'elle vous ramène après, c'est galère...).
Bref, tout ça pour dire, il faut pas baisser les bras, faire tout pour que ce que l'on veut paraître, on le soit. Dégagez votre image positive, tout le monde en a une et elle peut vous aider. Et ça, c'est un ancien dépressif qui vous le dit.
Pour terminer sur ma philosophie : "Quand on veut, on peut !"
PS : désolé pour le roman, j'ai essayé de faire court car là, j'ai pas tout dit lol.
voilà, je suis le petit nouveau venu sur le forum et je vais vous raconter un peu mon histoire.
Déjà, je sais, j'ai 21 ans, je suis jeune, j'ai tout le temps de trouver l'amour, etc. et ça, je le sais. On ne me le dit que trop souvent. Je viens juste apporter mon témoignage de vierge ou dans le jargon "puceau", un terme que je trouve personnellement grossier mais bon...
Voici alors mon histoire :
Je m'appelle Nicolas, j'ai 21 ans et je suis vierge. J'avoue, cela commence à me poser problèmes, je sais que ça n'a rien de comparable avec certaines personnes ayant plus de 25 ans qui le sont aussi et qui eux, le ressentent plus mal, je n'en doute pas mais, il fallait que je discute de mon cas.
Je suis né avec dessoucis de santé, ce qui déteint ofrtement sur mon caractère par rapport à une mère surprotectrice qui, comme toutes les mères, voulait le meilleur pour son fils. Du coup, j'étais assez surveillé et j'ai eu beaucoup de mal à m'épanouir avec une grande soeur au plus fort caractère que je prenais pour ma mère étant enfant car nous étions placés en nourrice et disons qu'on est tombé sur de sacrés numéros (mari alcoolique, etc.). Donc, surprotégé par la mère et la soeur, encore plus dur de s'épanouir.
Après, vint le moment où ma mère abandonna son travail et où je commencais à me renfermer, petit être fébrile de la classe à lunettes, dernier à être choisi dans une équipe en sport, et des résultats scolaires moyens (on voulait me faire redoubler mon CP....). Toujours ce sentiment d'infériorité, manque de confiance en soi qui vous parcourt tout votre vie.
Par la suite, vint le drame, le collège, premiers amours, pré-adolescence, etc. Toujours aucuns changement niveau caractère, se retrouve dans une classe de filles et toujours la victime des gros bras. Ce qui mena alors à une série de dépression, appel à l'aide (en tentant de se suicider) car, je voulais être meilleur, mais je n'y arrivais pas. Début alors de la psychologie, alors là, surtout, si vous avez des gosses, choisissez bien son psy car certains peuvent vous les détruire, comme un d'eux a fait. Il m'a retourné contre mes parents, etc. et j'en passe. Bref, après avoir fait une dizaine de psychologue, début du lycée.
On suit toujours des psychologues, la seconde s'est passé plutôt mal, résultats toujours moyens mais la première et terminale, nickel, une bande d'amis, etc. all was perfect. Mais, toujours ce sentiment de pouvoir être meilleur mais de ne pas y arriver, savoir qu'on peut dépasser les frontières, sans jamais y arriver.
Sortie du lycée, on prend une tout autre orientation, on décide de quitter la petite ville où tout ses amis restent et on fonce dans la capitale du département (Lille) pour faire ses études. Là, le cauchemar recommence. Mes "amis" commencent à s'éloigner de moi, ils font style que je ne m'en rend pas compte mais je ne suis pas bête, ces trucs là se remarquent et c'est au nouvel an que ça empire. Je les appelle pour leur souhaiter la bonne année, chacun prétendant qu'ils le passaient en famille, j'ai alors un ami au bout du fil et je reconnais le rire d'un autre pote derrière. Je feins de ne pas m'en rendre compte puis, via un autre ami qui ne trainait pas avec nous, je lui demande si ils l'ont appelés pour lui souihaiter la bonne année "Oui, ils étaient ensemble quand ils m'ont appelés". Coup de grâce et on rempile sur une période d'exil et de renfermement sur soi.
Première année d'étude réussie, vie sociale quasi inexistante, passe ses journées sur le net à faire des sites à la idiot qui servent à rien. Deuxième année, toujours aucune vie sociale quoique je m'ouvre un peu plus, mais je n'ai toujours pas confiance en moi pour les filles, je ne tente pas... car je sais que je vais me faire remballer. Bref, cette deuxième année, suite encore à mes problèmes, je rate cette dernière et je repique. Ca va, je suis encore avec des potes de classe de l'an dernier, on m'invite à des sorties, mais je refuse sans cesse car blocage, je faisais et fait encore une psychose sur mon permis que je n'ai pas suite toujours à ce manque de confiance et mon angoisse. Enfin, j'ai mon diplôme en bac+2. Là, c'ets le choix, on fait quoi ? On poursuit ou on rentre dans le monde du travail sans savoir vraiment ce que l'on veut faire ?
Allez, on tente de poursuivre en alternance. Bien sûr, je ne trouve pas d'entreprise pour m'accueuillir, mais je réussis à trouver un boulot à peu près similaire à ce que je veux faire. Allez, on garde ça, et on tente de poursuivre ses études plus tard en ne sachant pas trop ce que l'on veut faire.
Puis, vint ce jour du mois de décembre où je rencontre une charmante demoiselle, je réussis à lui paraître sympathique et on sort ensemble en amis deux fois. Et après, je crotte, je savais que je n'avais aucune chance, mais j'ai foiré en lui dévoilant mes sentiments comme un ado amoureux, fou amoureux, comme je l'étais lol. Bon, après, petite période de dépression, mais aussi de remise en question. Pourquoi je réussis pas à être celui que je veux être ? Pourquoi je ne réussi pas à avoir ce permis ? Pourquoi suis je toujours célibataire ?
Là, c'est comme une renaissance, je m'investis dans la recherche de mon cas, je me documente sur des témoignages, achètes des bouquins sur l'hypersensibilité, passe même par l'astrologie, etc. et enfin, je trouve, faut que je prenne le taureau par les cornes et que je fasse tout mon possible pour être ce que je veux être. Commence alors ma quête de... la femme, essayer de les comprendre, savoir ce qu'elles aiment, etc. Je m'inscris alors sur meetic et ai deux premiers rencards nuls, il faut l'avouer. La première, désolé, mais j'ai bloqué autant sur son physique que sa mentalité, et hop, ça passait pas. La seconde, physiquement, c'est pas ça, et un peu trop ouverte sur le sexe... ça se fait de prendre les gens par le bras au bout de deux minutes et de montrer des photos de soi en petite tenue ? Avec moi, je pense pas, désolé, je veux pas d'une fille comme ça.
Et enfin, on passe à l'étape suivante, on fait une grosse pause quête féminine, on rate son permis au bout de la troisième fois mais on se relâche pas, on va voir un magnétiseur. Qu'est-ce que c'est ? C'ets un rebooteux qui utilise le magnétisme pour vous aider à vous sentir mieux et il me donne alors les clés... la pensée positive. Si vous paraissez tout le temps négatif, la personne en face va le ressentir, et ça, c'est pas bon. Forcez votre subconscient à donner une image positive de vous-même, le cerveau est comme un ordinateur, il se programme, même si cest pas toujours facile et ça marche.
La preuve, je réussis à avoir mon premier flirt avec une fille canon, on s'arrête juste aux bisous, et à la fin, on rompt au bout de deux semaines. Pourquoi ? Bonne question j'ai certainement eu peur car pas de la même religion et là, j'essaie de la reconquérir pour voir vraiment, si comme elle dit, on a pas de flammes mais pour le moment, la reprise de contact est difficile. Bref, gros break lol.
Tout récemment, j'ai un nouveau projet dans ma vie, je ne sais pas si je vais l'atteindre, mais du moins, je vais tout faire. Je ne sais pas encore combien de temps je serais encore puceau, mais je vais tout faire pour trouver la bonne personne, j'ai quand même passé une après-midi avec une Miss Internet de mon département samedi, et elle m'a filé des conseils pour mon look. Je ne sais pas si je vais avoir mon permis la prochaine fois car je sais que ça bloque pas mal de trucs dans ma vie sociale comme professionnelle (allez proposer un rencard à une fille et lui demander qu'elle vous ramène après, c'est galère...).
Bref, tout ça pour dire, il faut pas baisser les bras, faire tout pour que ce que l'on veut paraître, on le soit. Dégagez votre image positive, tout le monde en a une et elle peut vous aider. Et ça, c'est un ancien dépressif qui vous le dit.
Pour terminer sur ma philosophie : "Quand on veut, on peut !"
PS : désolé pour le roman, j'ai essayé de faire court car là, j'ai pas tout dit lol.