- 22 févr. 2013, 15:51
#71454
Bonjour à tous,
Je m’appelle Julia, j'habite au Luxembourg, j’ai eu 25 ans le mois dernier et je dois dire que cet anniversaire a été difficile à encaisser pour moi.
Je pense que mon « problème » est dû à deux facteurs. Déjà chez moi on ne parlait jamais de relations intimes, mes parents doivent penser que c’est n’est pas à eux de se mêler de ça. Ils m’ont toujours laissé faire ce que je voulais, vraiment pas de répression, mais on ne parlait juste pas de sexualité. Quand ma mère me parle des garçons, c’est plutôt « quand tu auras un copain », et j’ai un peu toujours ressenti ça comme quelque chose de futur et inaccessible pour moi. Le deuxième facteur, c’est les rapports aux hommes que j’ai eu. Quand j’étais au lycée j’étais réservée et un peu inquiète de me lancer dans quelque chose, mais j’ai quand même eu un copain avec qui je voulais quelque chose de sérieux, j’avais 18 ans et lui 21. On est sortis ensemble et il m’a laissé tomber au bout d’une semaine. Quelques mois plus tard, il m’a rappelé en s’excusant, on s’est revu plusieurs fois et même si on a dormi ensemble, il ne m’a jamais touché… Je pense que ça, ça a amplifié le phénomène et je me demande encore pourquoi il n’a rien voulu faire avec moi. A l’époque j’avais encore un âge à peu près « normal » pour une 1ère fois et ça m’angoissait moins qu’à ce jour. Après ça je me suis concentrée sur mes études, les gars qui se sont intéressés ne me plaisaient pas vraiment et même ceux avec qui je suis « sortie », j’ai préféré stopper rapidement avant qu’il ne se passe quoi que ce soit (j’avais déjà presque 20 ans ou plus et pour moi, avouer ma virginité était inconcevable). Et puis, je suis partie un semestre aux États-Unis et là j’ai rencontré LE gars. J’étais complètement amoureuse de lui et on a commencé à flirter. Il m’a très vite dit que ce ne serait pas sérieux car j’étais française et je repartirai et puis, maintenant, je pense qu’il avait une copine. Pour autant, j’ai quand même décidé d’aller plus loin avec lui car je l’aimais et je me sentais bien avec lui. Un soir où le moment était arrivé, je lui ai avoué que c’était la première fois pour moi, il a été étonné, il m’a demandé « vraiment ? » et si j’étais sûre de vouloir faire ça avec lui, j’ai dit que oui. Malheureusement pour moi ça s’est mal passé, il est parti avant de tenter quoi que ce soit, me laissant complètement en plan… Ensuite, on a continué de se voir quand même, on dormait ensemble, on faisait des préliminaires assez poussés mais jamais plus.
Aujourd’hui, je me sens incapable d’annoncer une fois encore la nouvelle à un garçon. La première fois que je l’ai fait, ça a été compliqué pour moi, j’avais déjà 23 ans et je n’ai jamais vraiment su pourquoi il s’est barré. Très peu de garçons m’intéressent au point de vouloir entamer quoi que ce soit, les seules fois où c’est arrivé depuis ont mal finies. Le 1er c’était un gars qui mangeait à la même cafétéria que moi et j’ai « osé », malgré mon manque de confiance en moi, à aller lui parler mais quelques jours plus tard il m’a dit qu’il voulait arrêter ces discussions car il avait une copine. Le 2nd j’ai rapidement changé d’avis et c’est mieux comme ça.
Personne n’est au courant à part l’américain et un copain à qui je me suis confiée car il était à l’époque dans le même cas et j’avais besoin de parler après ce qui s’était passé aux USA (je regrette de m’être confiée avec le recul, globalement je préfère ne pas en parler et si je dois un jour passer à l’acte, je voudrais que ce soit avec quelqu’un qui n’a pas d’ami en commun avec moi, un étranger total). Je l’ai dit l’autre fois à une gynéco, qui m’a regardé comme une extraterrestre (grand moment de solitude et je voulais partir au plus vite, mine de rien ça marque…), elle avait l’air tellement choquée. Des fois je préférerais faire ça avec quelqu’un sans lui dire la vérité, mais pour une fille il me semble plus difficile de le cacher que pour un garçon.
Je m’appelle Julia, j'habite au Luxembourg, j’ai eu 25 ans le mois dernier et je dois dire que cet anniversaire a été difficile à encaisser pour moi.
Je pense que mon « problème » est dû à deux facteurs. Déjà chez moi on ne parlait jamais de relations intimes, mes parents doivent penser que c’est n’est pas à eux de se mêler de ça. Ils m’ont toujours laissé faire ce que je voulais, vraiment pas de répression, mais on ne parlait juste pas de sexualité. Quand ma mère me parle des garçons, c’est plutôt « quand tu auras un copain », et j’ai un peu toujours ressenti ça comme quelque chose de futur et inaccessible pour moi. Le deuxième facteur, c’est les rapports aux hommes que j’ai eu. Quand j’étais au lycée j’étais réservée et un peu inquiète de me lancer dans quelque chose, mais j’ai quand même eu un copain avec qui je voulais quelque chose de sérieux, j’avais 18 ans et lui 21. On est sortis ensemble et il m’a laissé tomber au bout d’une semaine. Quelques mois plus tard, il m’a rappelé en s’excusant, on s’est revu plusieurs fois et même si on a dormi ensemble, il ne m’a jamais touché… Je pense que ça, ça a amplifié le phénomène et je me demande encore pourquoi il n’a rien voulu faire avec moi. A l’époque j’avais encore un âge à peu près « normal » pour une 1ère fois et ça m’angoissait moins qu’à ce jour. Après ça je me suis concentrée sur mes études, les gars qui se sont intéressés ne me plaisaient pas vraiment et même ceux avec qui je suis « sortie », j’ai préféré stopper rapidement avant qu’il ne se passe quoi que ce soit (j’avais déjà presque 20 ans ou plus et pour moi, avouer ma virginité était inconcevable). Et puis, je suis partie un semestre aux États-Unis et là j’ai rencontré LE gars. J’étais complètement amoureuse de lui et on a commencé à flirter. Il m’a très vite dit que ce ne serait pas sérieux car j’étais française et je repartirai et puis, maintenant, je pense qu’il avait une copine. Pour autant, j’ai quand même décidé d’aller plus loin avec lui car je l’aimais et je me sentais bien avec lui. Un soir où le moment était arrivé, je lui ai avoué que c’était la première fois pour moi, il a été étonné, il m’a demandé « vraiment ? » et si j’étais sûre de vouloir faire ça avec lui, j’ai dit que oui. Malheureusement pour moi ça s’est mal passé, il est parti avant de tenter quoi que ce soit, me laissant complètement en plan… Ensuite, on a continué de se voir quand même, on dormait ensemble, on faisait des préliminaires assez poussés mais jamais plus.
Aujourd’hui, je me sens incapable d’annoncer une fois encore la nouvelle à un garçon. La première fois que je l’ai fait, ça a été compliqué pour moi, j’avais déjà 23 ans et je n’ai jamais vraiment su pourquoi il s’est barré. Très peu de garçons m’intéressent au point de vouloir entamer quoi que ce soit, les seules fois où c’est arrivé depuis ont mal finies. Le 1er c’était un gars qui mangeait à la même cafétéria que moi et j’ai « osé », malgré mon manque de confiance en moi, à aller lui parler mais quelques jours plus tard il m’a dit qu’il voulait arrêter ces discussions car il avait une copine. Le 2nd j’ai rapidement changé d’avis et c’est mieux comme ça.
Personne n’est au courant à part l’américain et un copain à qui je me suis confiée car il était à l’époque dans le même cas et j’avais besoin de parler après ce qui s’était passé aux USA (je regrette de m’être confiée avec le recul, globalement je préfère ne pas en parler et si je dois un jour passer à l’acte, je voudrais que ce soit avec quelqu’un qui n’a pas d’ami en commun avec moi, un étranger total). Je l’ai dit l’autre fois à une gynéco, qui m’a regardé comme une extraterrestre (grand moment de solitude et je voulais partir au plus vite, mine de rien ça marque…), elle avait l’air tellement choquée. Des fois je préférerais faire ça avec quelqu’un sans lui dire la vérité, mais pour une fille il me semble plus difficile de le cacher que pour un garçon.