- 14 févr. 2014, 19:34
#103751
Bonsoir,
En cette soirée de Saint Valentin, je fais mon premier pas sur ce forum dans l'espoir d'y trouver un échange nourrissant, apaisant...
Je suis un jeune homme de 23 ans dont la vie, il me semble, se résume au travail. Avant, l'école était l'unique consistance de mes journées, depuis peu, c'est mon travail d'ingénieur. En dehors du travail, il n'y a rien de concret, tout se passe dans ma tête. C'est pourquoi j'ai choisi le pseudo "jimagine".
Oui, l'amour. Je passe tout mon temps à l'imaginer. J'aimerais le vivre. Je n'ai jamais connu l'amour vivant. Plus exactement, je n'ai jamais été aimé d'amour. Je ne connais que l'amour imaginaire, celui qui est à sens unique, celui qui fait pleurer et jamais sourire.
Pourtant, j'aime les femmes. Elles sont belles. Elles sont la joie. Lorsqu'elles sont absentes tout est triste. J'aime entendre leur talons frapper le sol énergiquement. J'aime voir leur chevelure rebondir sur leurs épaules à chacun de leur pas. Je les aime, les admire, les contemple. Mais je n'ose en aborder aucune. Croiser le regard de l'une d'elles suffit à me paralyser. Cette force opposée qui m’attire me semble inaccessible. Pourtant, mon seul rêve est d'explorer l'univers féminin. J'aime beaucoup l'image choisie comme symbole de ce forum et qui nous accompagne en haut de chaque page, la fusion des deux univers.
Il y a aussi leur lèvres duveteuses qui me font rêver. Je ne connais pas les sensations d'un baiser sur la bouche. Je me les imagine seulement. Mais je suis sans doute bien loin de ce que doit être un baiser. Je crois que toute ma vie en sera bouleversée le jour où je le connaîtrais, ce contact, qui viendra d'un coup renverser les remparts qui m'entourent.
"Il est tant que je m'éveille à la vie" comme me l'a si bien dit une amie. Le problème, c'est que je désespère. Je ne vois pas comment ma situation pourrait soudain changer, car les jours se suivent et se ressemblent trop. Ce mal être, je le ressens depuis que j'ai 20 ans. Avant, il me semblait que je n'étais pas une exception. Maintenant, voir partout tous ces hommes qui embrassent leur compagne, voir la tête chevelue d'une femme se poser tendrement sur l'épaule d'un homme, ça me rend malade. Les jours où j'en vois trop, je passe la soirée entière à pleurer, à hurler ma détresse dans mes oreillers.
Je crois que je vis en dépression continuelle depuis plus de trois ans. Il y a des périodes plus dures encore où je perds l'envie de m'acharner. Je ne vois plus de raison de vivre. J'ai des pensées suicidaires. Je pense à ce plan d'eau là bas, je pense à ce qu'il me faudrait faire, aux adieux que je formulerais aux personnes que j'aime avant de partir...
Dans ces conditions, aller au travail, où je me retrouve dans un bureau presque exclusivement masculin, devant un écran d'ordinateur, est de plus en plus difficile. Je le fais parce que, sans cela, je vivrais certainement chez mes parents et il n'y aurait plus rien du tout dans mon quotidien. Toutes les actions, même les plus simples me coûtent. Je les repousse tout le temps.
Depuis que je suis arrivé dans cette nouvelle ville (en région parisienne) pour le travail, les quelques personnes de mon entourage me conseillent de trouver une activité en dehors du travail. Je ne trouve pas. Je ne me décide pas. Cette inscription à un club fait partie des choses qui me paraissent insurmontables. On m'a aussi conseillé de faire un tour du côté des sites de rencontres. Je n'ose pas. Et puis, ça me gène de m'exposer à la vitrine d'un magasin d'articles invendus.
Pourtant, mon corps appelle. Il a besoin de contacts physiques. Les hormones me travaillent, me torturent. Ils me poussent à aller vers les femmes. Mais mes freins restent plus puissants que le moteur qui se fatigue et s'use à rester sur place, inutile, inutilisé.
Je vais m'arrêter là pour ma présentation. J'espère que j'aurai l'occasion de discuter avec nombre d'entre vous sur ce forum.
Merci de m'avoir lu.
A bientôt
En cette soirée de Saint Valentin, je fais mon premier pas sur ce forum dans l'espoir d'y trouver un échange nourrissant, apaisant...
Je suis un jeune homme de 23 ans dont la vie, il me semble, se résume au travail. Avant, l'école était l'unique consistance de mes journées, depuis peu, c'est mon travail d'ingénieur. En dehors du travail, il n'y a rien de concret, tout se passe dans ma tête. C'est pourquoi j'ai choisi le pseudo "jimagine".
Oui, l'amour. Je passe tout mon temps à l'imaginer. J'aimerais le vivre. Je n'ai jamais connu l'amour vivant. Plus exactement, je n'ai jamais été aimé d'amour. Je ne connais que l'amour imaginaire, celui qui est à sens unique, celui qui fait pleurer et jamais sourire.
Pourtant, j'aime les femmes. Elles sont belles. Elles sont la joie. Lorsqu'elles sont absentes tout est triste. J'aime entendre leur talons frapper le sol énergiquement. J'aime voir leur chevelure rebondir sur leurs épaules à chacun de leur pas. Je les aime, les admire, les contemple. Mais je n'ose en aborder aucune. Croiser le regard de l'une d'elles suffit à me paralyser. Cette force opposée qui m’attire me semble inaccessible. Pourtant, mon seul rêve est d'explorer l'univers féminin. J'aime beaucoup l'image choisie comme symbole de ce forum et qui nous accompagne en haut de chaque page, la fusion des deux univers.
Il y a aussi leur lèvres duveteuses qui me font rêver. Je ne connais pas les sensations d'un baiser sur la bouche. Je me les imagine seulement. Mais je suis sans doute bien loin de ce que doit être un baiser. Je crois que toute ma vie en sera bouleversée le jour où je le connaîtrais, ce contact, qui viendra d'un coup renverser les remparts qui m'entourent.
"Il est tant que je m'éveille à la vie" comme me l'a si bien dit une amie. Le problème, c'est que je désespère. Je ne vois pas comment ma situation pourrait soudain changer, car les jours se suivent et se ressemblent trop. Ce mal être, je le ressens depuis que j'ai 20 ans. Avant, il me semblait que je n'étais pas une exception. Maintenant, voir partout tous ces hommes qui embrassent leur compagne, voir la tête chevelue d'une femme se poser tendrement sur l'épaule d'un homme, ça me rend malade. Les jours où j'en vois trop, je passe la soirée entière à pleurer, à hurler ma détresse dans mes oreillers.
Je crois que je vis en dépression continuelle depuis plus de trois ans. Il y a des périodes plus dures encore où je perds l'envie de m'acharner. Je ne vois plus de raison de vivre. J'ai des pensées suicidaires. Je pense à ce plan d'eau là bas, je pense à ce qu'il me faudrait faire, aux adieux que je formulerais aux personnes que j'aime avant de partir...
Dans ces conditions, aller au travail, où je me retrouve dans un bureau presque exclusivement masculin, devant un écran d'ordinateur, est de plus en plus difficile. Je le fais parce que, sans cela, je vivrais certainement chez mes parents et il n'y aurait plus rien du tout dans mon quotidien. Toutes les actions, même les plus simples me coûtent. Je les repousse tout le temps.
Depuis que je suis arrivé dans cette nouvelle ville (en région parisienne) pour le travail, les quelques personnes de mon entourage me conseillent de trouver une activité en dehors du travail. Je ne trouve pas. Je ne me décide pas. Cette inscription à un club fait partie des choses qui me paraissent insurmontables. On m'a aussi conseillé de faire un tour du côté des sites de rencontres. Je n'ose pas. Et puis, ça me gène de m'exposer à la vitrine d'un magasin d'articles invendus.
Pourtant, mon corps appelle. Il a besoin de contacts physiques. Les hormones me travaillent, me torturent. Ils me poussent à aller vers les femmes. Mais mes freins restent plus puissants que le moteur qui se fatigue et s'use à rester sur place, inutile, inutilisé.
Je vais m'arrêter là pour ma présentation. J'espère que j'aurai l'occasion de discuter avec nombre d'entre vous sur ce forum.
Merci de m'avoir lu.
A bientôt
WallE aime ça