- 14 août 2016, 18:07
#174807
Bonjour,
Je me présente, Maxime, 28 ans bientôt et toujours VT.
Je suis dans cette situation et j'en souffre. Je me demande comment j'ai pu en arriver là encore aujourd'hui. Je vais faire un pti réçit de ma vie même si c'est un peu égo centré ça me fais du bien de le poser sur du papier.
Je vais dissocier en trois partie :
- Adolescence
- Mes études bac +5 années rock'n roll
- Mes vie pro
ADOLESCENCE
A cette époque je me souviens ne pas avoir été forcément en avance par rapport aux autres garçons sur la question des femmes. J'étais totalement immature et l'idée de « sortir avec une fille » ne m'attirait pas plus que ça. Je découvrais tout doucement la sexualité et les plaisirs solitaire... pas plus.
J'étais déjà quelqu'un ayant très peu confiance en ses capacités de manières générale et de timide. Je me souviens je priais pour ne pas être le désigné pour « passer au tableau » au lycée et je détestais les exposés oral devant la classe.
Avec les jeunes femmes j'étais peu à l'aise évidemment mais ça ne semblait pas poser de problèmes car à cet âge là je pensais à autre chose et puis je remettais ça à plus tard.
J'ai joué +de 10ans en sport co (rugby) qui aurait pu me permettre de m'émanciper. J'étais plutôt doué d'ailleurs. Je me souvient en groupe (de mâles pour le coup) j'étais aussi sur la réserve, ne voulant jamais étaler mes états d'âmes ou autres opinions dans la peur de je ne sais quoi... Dans un groupe je suis celui qu'on appelle un suiveur. Je prends peu d'initiatives mais dès que je fais un truc je le fais à 100%.
C'est la période où j'ai connu mon premier flirt à 16 ans. Elle je l'ai pas vue venir haha
A la fête du village, on était 6 ami d'enfance , 4 mec et 2 filles. Le samedi soir, une des filles ramène une de ses copines qu'on connaissait pas et qui n'était pas du coin, Charlotte. Elle avait 17 ans, physiquement magnifique, 1m75, fine, des cheveux splendides et un visage d'ange. Elle connaissait personne mais avait une capacité d'intégration qui m'avait frappé. Elle a jeté son dévolu sur moi ce soir là et m'a envoyé une quantité de signes tellement gros que tout mes amis les avaient remarqués sauf moi. Quelques heures après dans une ruelle 50m derrière le reste du groupe, elle m'a tiré le bras je me suis retourné et on s'est embrassé sans un mot. C'était assez incroyable quand j'y repense mais tellement bon, j'ai pas résisté un 25eme de seconde à son avance.
La soirée a continué, on l'a passé globalement à s'embrasser et se plotter (gentillement sans vulgarité). On est rentré chacun chez soi vers 3h du mat.
Et là c'est le drame, mon cerveau s'est rallumé après s’être remis doucement de cette dose émotionnelle et il a commencé à se poser des questions. Il s'est mis à paniqué et se demander comment demain matin aller se passer. On va se revoir on va être ensemble mais que vont penser les parents, proches quand ils vont nous voir dimanche le second jour de la fête du village. Le lendemain matin j'ai mis fin face à face à la relation juste par peur panique de je ne sais quoi... Je me souviens avoir été très confus et gêné dans mes justifications face à elle. Je l'ai pas blessée tellement c'était frais (ça a duré 8h) mais elle était surprise de ma réaction et je crois qu'elle a vu que j'étais perdu dans ma tête.
C'est la seule relation « poussée » que j'ai eu jusqu'à aujourd’hui où j’écris ce message. Triste vérité.
Et pourtant pendant mes années post bac, je vais tutoyer de près la tentation et les opportunités. Mais Mr Cerveau, je vais l'appeler comme ça désormais, viendra toujours gâcher la fête, toujours.
MES ETUDES
Je débarque en BTS+licence dans un internat la 1ere année et en colocations les 2 suivantes. Les 3 plus belles années de ma jeunesse. Dans le même étage on est 8 a être de la même promo. Un petite promo de 15 au total. C'est un internat post bac, on fait ce qu'on veut, il y a pas de surveillant, d'horaires où je ne sais quoi d'autres. On se lie rapidement d'amitié d'autant que pour certains le détachement géographique est difficile. Juste en face de l'autre côté de la cour, l'internat des filles !
Autant vous dire de suite qu'il s'en ait passé des choses.
Ces années là mon cerveau m'a dominé encore pas mal de fois voici quelques exemples les plus flagrants :
Lors d'une soirée étudiante, une fille me draguait, moi je tournais à l'eau car j'avais match le lendemain. Je faisais semblant de ne pas comprendre. Elle en a eu marre et a décidé de me faire comprendre pour de bon ce qu'elle voulait en me disant sous le ton de la rigolade qu'elle ferait volontiers le mort pour que j'y fasse du bouche à bouche. Le tout devant mes copains un peu éméchés. Elle a fini par s'allonger par terre... J'étais tellement gêné devant mes idiots de copains qui « m'encourageaient » . Finalement devant rentré dormir, je partais, elle m'a raccompagné jusqu'à la voiture et je lui ai gentillement fait comprendre que non elle a pas insisté. Sous l'effet de l'alcool elle m'a avoué que je l'excitais. J'ai refusé alors que physiquement elle avait vraiment rien pour que je refuse la partie de jambes en l'air qu'elle voulait bien au contraire d'ailleurs.
L'année suivante en colocation, le jeudi soir c'était barbecue chez nous (coloc de 6), pas mal de monde se ramenait. A la fin lorsque on finit vers 00h et qu'on part tous continuer la soirée en centre ville, une fille que je connaissais avec qui j'arrivais à tenir un peu la conversation me retient de partir avec les autres en faisant un peu la mariole. Elle avait bien bu c'est le moins qu'on puisse dire, moi aussi d'ailleurs... je me suis même dit au bout d'un moment qu'elle me cassait un peu les pieds. Je voulais rejoindre les autres qui venaient de partir. Puis la le drame, elle commence a me sortir que je la laisse pas indifférente etc... Alors là le peu d'aisance que j'avais a discuter avec elle s'est évaporé instantanément. Ça s'est finis qu'elle a tenté de m'embrasser et elle a réussi d'ailleurs...car je sais pas... sa va tellement vite des fois que Mr Cerveau n'a pas eu le temps de peser le pour et le contre. Elle m'a rapidement fait savoir qu'elle aimerait qu'on monte à ma chambre de la coloc, sa tombait bien tout le monde venait de partir … Dès lors j'ai noyé le poisson et j'ai évoqué que mes amis m'attendaient et qu'il fallait que je les rejoignent. Bref je me suis défilé encore une fois avec toutes les excuses possibles.
Ce sont les 2 cas les plus flagrants où j'ai rien eu à entreprendre, où ma timidité pour aller vers les femmes n'aurait pas pû être un frein mais malgré ça j'ai rien fais. Mes copains de promo ne comprenaient pas pourquoi j'avais refusé...le plaisir. J'ai passé 2 ans en coloc avec eux, leur sexualité était complètement débridée et l'un d'entre eux affichait même un nombre de partenaires incroyable dans l'établissement. Je savais que je ne serai jamais comme lui, et que je ne voudrai jamais être comme lui sur ce plan là de toute façon. Mais je regrette de ne pas l'avoir été ne serait ce qu'un tout petit peu par moment pour … avancer et débloquer des choses dans ma tête surtout en ayant eu l'opportunité.
La dernière année de coloc a été plus dure car mes copains de pallier n'étaient plus souvent là le soir. L'un dormait chez une tout les soirs en semaine dans une relation officieuse. Et l'autre pareil mais dans une relation officielle. Et j'ai commencé à me poser sérieusement des questions
Derrière, on est toujours en contact, mais on s'est perdu de vu car après le diplôme on est parti aux quatre coins de la France. J'ai fais 2 ans en Master jusqu'à bac +5. C'est passé vite ces 2 ans et j'étais plutôt focus sur les études il s'est pas passé grand chose.
VIE PRO
En fin de master 2, j'ai un accident de Motocross, je me casse la jambe droite en mai 2012 (élection Hollande je m'en souvient comme ça^^)
Je fais une semaine d’hôpital après opération, je stoppe mon stage de fin d'étude. Je dois rendre un rapport écrit dans les 2 semaines qui suivent ma sortie et je dois passer la soutenance orale dans un mois. Je décide de ne pas la reporter en septembre et décide de tout donner pour tout boucler dans ce délai et ces conditions (j'alterne fauteuil roulant et lit). Le jour de l'oral je fais le trajet allongé a l'arrière de la voiture et au dernier moment décide de pas me présenter devant le jury en fauteuil mais en béquille par orgueil et parce que je voulais pas qu'ils aient pitié de moi. J'ai jamais autant suer à l'arrêt:D
La semaine d'après fin juin, j'intègre un service rééducation dans un hôpital pour accélérer le processus comme je suis jeune. Je reste un mois dans ce bagne a faire de la muscu de la piscine et du kiné. Pendant ce temps mes parents déménagent mon appart étudiant puisque j'ai fini mes études.
Et par la suite j'ai eu 3 mois difficiles chez mes parents , je me posais énormément de questions, tout est allé tellement vite, je viens d'être diplômé, j'ai fini mes études et je suis rentré chez papa et maman. Je dois chercher du travail de surcroit. Le pire s'est de s'apercevoir que je n'avais pas d'amis... cette claque. Tout le monde a fini ses études et est rentré aux quatre coins de la France. Quand à l’hôpital vous vous rendez compte qu'en dehors de la famille il y a personne pour vous rendre visite. J'ai fais un micro dépression suite au choc émotionnel aussi et la rapidité de bouleversement dans ma vie.
Il y a 3 ans j'ai trouvé du travail et j'ai emménagé en Bretagne à 900km de chez moi, de ma famille. Plus que jamais seul face à moi même.
Ce moment ou tu te rends compte que seul tu es incapable d'entreprendre quelque chose pour te faire des amis masculins et/ou féminins à partir de rien et que tu t'étais toujours reposé sur le contexte favorable à la rencontre que propose la vie d'étudiant. C'est terrible.
Aujourd'hui je vis seul à 900km de ma famille et je n'ai aucun amis en dehors de mon travail. Il n'y a plus personne pour m'aider à rencontrer des gens comme avant en étant étudiant.
Concernant les femmes depuis ces 2 dernières années je cristallise complètement sur ma VT. Elle amplifie ma peur de la femme chaque jour qui passe tel un compte à rebours et me rappelle quel point la barre est haute. Avec ces femmes de mon âge (28ans) chargées d'expériences que non seulement je n'ai pas eus mais pire que j'ai même refusées par le passé en rejetant les quelques opportunités qui se sont présentées à moi et qui auraient pus me transformer.
Les premières photos Facebook de vos copains de promo tombent avec leur vies remplies et pour certains les 1er bébés qui naissent et qui vous chuchotent à l'oreille « Maxime, c'est quand que tu te bouges ».
J'essaie de creuser un peu. Derrière la peur des femmes se cache en réalité je pense la peur de l'échec. Je ne supporte pas l'échec. Ca engendre de la souffrance. La peur de ne pas être à la hauteur dans tous les domaines aussi de la vie de tout les jours
Je pense que j'ai refusé les opportunités décrites plus hauts par peur de l'échec. A cette époque il aurait pût être l'échec de n'avoir pas été à la hauteur sexuellement d'autant plus que les demandes étaient assez explicites.
Aujourd'hui la différence c'est que j'ai non seulement peur de l'échec mais je suis persuadé qu'il est inévitable pour un VT à cet âge là.
J'ai fais des études scientifiques, j'ai un raisonnement cartésien. Quelque soit l'activité à partir du moment où l'on débute, on est maladroit.
Pour la VT c'est pareil le 1er rapport que j'aurai sera mauvais et maladroit je vois pas comment c'est possible autrement...
Le choix entre l'humiliation de l'avouer avant ou de le découvrir pendant pour la partenaire. C'est horrible
Je cristallise symboliquement sur l'acte sexuel car je pense qu'à partir de certain age maintenant, la peur associée à cette première fois est le moteur de toute mes inhibitions autour et à commencer par mon immobilisme actuel . Je ne rencontre personne... une façon de se protéger probablement
Cette peur transforme m'a timidité naturelle que j'avais en timidé excessive et accentue mon caractère introverti. La carapace se construit sans savoir comment la perçer. Elle me protège mais m'empêche de bouger.
Désolé pour ce pavé, et pour les fautes
ça fait du bien
Je me présente, Maxime, 28 ans bientôt et toujours VT.
Je suis dans cette situation et j'en souffre. Je me demande comment j'ai pu en arriver là encore aujourd'hui. Je vais faire un pti réçit de ma vie même si c'est un peu égo centré ça me fais du bien de le poser sur du papier.
Je vais dissocier en trois partie :
- Adolescence
- Mes études bac +5 années rock'n roll
- Mes vie pro
ADOLESCENCE
A cette époque je me souviens ne pas avoir été forcément en avance par rapport aux autres garçons sur la question des femmes. J'étais totalement immature et l'idée de « sortir avec une fille » ne m'attirait pas plus que ça. Je découvrais tout doucement la sexualité et les plaisirs solitaire... pas plus.
J'étais déjà quelqu'un ayant très peu confiance en ses capacités de manières générale et de timide. Je me souviens je priais pour ne pas être le désigné pour « passer au tableau » au lycée et je détestais les exposés oral devant la classe.
Avec les jeunes femmes j'étais peu à l'aise évidemment mais ça ne semblait pas poser de problèmes car à cet âge là je pensais à autre chose et puis je remettais ça à plus tard.
J'ai joué +de 10ans en sport co (rugby) qui aurait pu me permettre de m'émanciper. J'étais plutôt doué d'ailleurs. Je me souvient en groupe (de mâles pour le coup) j'étais aussi sur la réserve, ne voulant jamais étaler mes états d'âmes ou autres opinions dans la peur de je ne sais quoi... Dans un groupe je suis celui qu'on appelle un suiveur. Je prends peu d'initiatives mais dès que je fais un truc je le fais à 100%.
C'est la période où j'ai connu mon premier flirt à 16 ans. Elle je l'ai pas vue venir haha
A la fête du village, on était 6 ami d'enfance , 4 mec et 2 filles. Le samedi soir, une des filles ramène une de ses copines qu'on connaissait pas et qui n'était pas du coin, Charlotte. Elle avait 17 ans, physiquement magnifique, 1m75, fine, des cheveux splendides et un visage d'ange. Elle connaissait personne mais avait une capacité d'intégration qui m'avait frappé. Elle a jeté son dévolu sur moi ce soir là et m'a envoyé une quantité de signes tellement gros que tout mes amis les avaient remarqués sauf moi. Quelques heures après dans une ruelle 50m derrière le reste du groupe, elle m'a tiré le bras je me suis retourné et on s'est embrassé sans un mot. C'était assez incroyable quand j'y repense mais tellement bon, j'ai pas résisté un 25eme de seconde à son avance.
La soirée a continué, on l'a passé globalement à s'embrasser et se plotter (gentillement sans vulgarité). On est rentré chacun chez soi vers 3h du mat.
Et là c'est le drame, mon cerveau s'est rallumé après s’être remis doucement de cette dose émotionnelle et il a commencé à se poser des questions. Il s'est mis à paniqué et se demander comment demain matin aller se passer. On va se revoir on va être ensemble mais que vont penser les parents, proches quand ils vont nous voir dimanche le second jour de la fête du village. Le lendemain matin j'ai mis fin face à face à la relation juste par peur panique de je ne sais quoi... Je me souviens avoir été très confus et gêné dans mes justifications face à elle. Je l'ai pas blessée tellement c'était frais (ça a duré 8h) mais elle était surprise de ma réaction et je crois qu'elle a vu que j'étais perdu dans ma tête.
C'est la seule relation « poussée » que j'ai eu jusqu'à aujourd’hui où j’écris ce message. Triste vérité.
Et pourtant pendant mes années post bac, je vais tutoyer de près la tentation et les opportunités. Mais Mr Cerveau, je vais l'appeler comme ça désormais, viendra toujours gâcher la fête, toujours.
MES ETUDES
Je débarque en BTS+licence dans un internat la 1ere année et en colocations les 2 suivantes. Les 3 plus belles années de ma jeunesse. Dans le même étage on est 8 a être de la même promo. Un petite promo de 15 au total. C'est un internat post bac, on fait ce qu'on veut, il y a pas de surveillant, d'horaires où je ne sais quoi d'autres. On se lie rapidement d'amitié d'autant que pour certains le détachement géographique est difficile. Juste en face de l'autre côté de la cour, l'internat des filles !
Autant vous dire de suite qu'il s'en ait passé des choses.
Ces années là mon cerveau m'a dominé encore pas mal de fois voici quelques exemples les plus flagrants :
Lors d'une soirée étudiante, une fille me draguait, moi je tournais à l'eau car j'avais match le lendemain. Je faisais semblant de ne pas comprendre. Elle en a eu marre et a décidé de me faire comprendre pour de bon ce qu'elle voulait en me disant sous le ton de la rigolade qu'elle ferait volontiers le mort pour que j'y fasse du bouche à bouche. Le tout devant mes copains un peu éméchés. Elle a fini par s'allonger par terre... J'étais tellement gêné devant mes idiots de copains qui « m'encourageaient » . Finalement devant rentré dormir, je partais, elle m'a raccompagné jusqu'à la voiture et je lui ai gentillement fait comprendre que non elle a pas insisté. Sous l'effet de l'alcool elle m'a avoué que je l'excitais. J'ai refusé alors que physiquement elle avait vraiment rien pour que je refuse la partie de jambes en l'air qu'elle voulait bien au contraire d'ailleurs.
L'année suivante en colocation, le jeudi soir c'était barbecue chez nous (coloc de 6), pas mal de monde se ramenait. A la fin lorsque on finit vers 00h et qu'on part tous continuer la soirée en centre ville, une fille que je connaissais avec qui j'arrivais à tenir un peu la conversation me retient de partir avec les autres en faisant un peu la mariole. Elle avait bien bu c'est le moins qu'on puisse dire, moi aussi d'ailleurs... je me suis même dit au bout d'un moment qu'elle me cassait un peu les pieds. Je voulais rejoindre les autres qui venaient de partir. Puis la le drame, elle commence a me sortir que je la laisse pas indifférente etc... Alors là le peu d'aisance que j'avais a discuter avec elle s'est évaporé instantanément. Ça s'est finis qu'elle a tenté de m'embrasser et elle a réussi d'ailleurs...car je sais pas... sa va tellement vite des fois que Mr Cerveau n'a pas eu le temps de peser le pour et le contre. Elle m'a rapidement fait savoir qu'elle aimerait qu'on monte à ma chambre de la coloc, sa tombait bien tout le monde venait de partir … Dès lors j'ai noyé le poisson et j'ai évoqué que mes amis m'attendaient et qu'il fallait que je les rejoignent. Bref je me suis défilé encore une fois avec toutes les excuses possibles.
Ce sont les 2 cas les plus flagrants où j'ai rien eu à entreprendre, où ma timidité pour aller vers les femmes n'aurait pas pû être un frein mais malgré ça j'ai rien fais. Mes copains de promo ne comprenaient pas pourquoi j'avais refusé...le plaisir. J'ai passé 2 ans en coloc avec eux, leur sexualité était complètement débridée et l'un d'entre eux affichait même un nombre de partenaires incroyable dans l'établissement. Je savais que je ne serai jamais comme lui, et que je ne voudrai jamais être comme lui sur ce plan là de toute façon. Mais je regrette de ne pas l'avoir été ne serait ce qu'un tout petit peu par moment pour … avancer et débloquer des choses dans ma tête surtout en ayant eu l'opportunité.
La dernière année de coloc a été plus dure car mes copains de pallier n'étaient plus souvent là le soir. L'un dormait chez une tout les soirs en semaine dans une relation officieuse. Et l'autre pareil mais dans une relation officielle. Et j'ai commencé à me poser sérieusement des questions
Derrière, on est toujours en contact, mais on s'est perdu de vu car après le diplôme on est parti aux quatre coins de la France. J'ai fais 2 ans en Master jusqu'à bac +5. C'est passé vite ces 2 ans et j'étais plutôt focus sur les études il s'est pas passé grand chose.
VIE PRO
En fin de master 2, j'ai un accident de Motocross, je me casse la jambe droite en mai 2012 (élection Hollande je m'en souvient comme ça^^)
Je fais une semaine d’hôpital après opération, je stoppe mon stage de fin d'étude. Je dois rendre un rapport écrit dans les 2 semaines qui suivent ma sortie et je dois passer la soutenance orale dans un mois. Je décide de ne pas la reporter en septembre et décide de tout donner pour tout boucler dans ce délai et ces conditions (j'alterne fauteuil roulant et lit). Le jour de l'oral je fais le trajet allongé a l'arrière de la voiture et au dernier moment décide de pas me présenter devant le jury en fauteuil mais en béquille par orgueil et parce que je voulais pas qu'ils aient pitié de moi. J'ai jamais autant suer à l'arrêt:D
La semaine d'après fin juin, j'intègre un service rééducation dans un hôpital pour accélérer le processus comme je suis jeune. Je reste un mois dans ce bagne a faire de la muscu de la piscine et du kiné. Pendant ce temps mes parents déménagent mon appart étudiant puisque j'ai fini mes études.
Et par la suite j'ai eu 3 mois difficiles chez mes parents , je me posais énormément de questions, tout est allé tellement vite, je viens d'être diplômé, j'ai fini mes études et je suis rentré chez papa et maman. Je dois chercher du travail de surcroit. Le pire s'est de s'apercevoir que je n'avais pas d'amis... cette claque. Tout le monde a fini ses études et est rentré aux quatre coins de la France. Quand à l’hôpital vous vous rendez compte qu'en dehors de la famille il y a personne pour vous rendre visite. J'ai fais un micro dépression suite au choc émotionnel aussi et la rapidité de bouleversement dans ma vie.
Il y a 3 ans j'ai trouvé du travail et j'ai emménagé en Bretagne à 900km de chez moi, de ma famille. Plus que jamais seul face à moi même.
Ce moment ou tu te rends compte que seul tu es incapable d'entreprendre quelque chose pour te faire des amis masculins et/ou féminins à partir de rien et que tu t'étais toujours reposé sur le contexte favorable à la rencontre que propose la vie d'étudiant. C'est terrible.
Aujourd'hui je vis seul à 900km de ma famille et je n'ai aucun amis en dehors de mon travail. Il n'y a plus personne pour m'aider à rencontrer des gens comme avant en étant étudiant.
Concernant les femmes depuis ces 2 dernières années je cristallise complètement sur ma VT. Elle amplifie ma peur de la femme chaque jour qui passe tel un compte à rebours et me rappelle quel point la barre est haute. Avec ces femmes de mon âge (28ans) chargées d'expériences que non seulement je n'ai pas eus mais pire que j'ai même refusées par le passé en rejetant les quelques opportunités qui se sont présentées à moi et qui auraient pus me transformer.
Les premières photos Facebook de vos copains de promo tombent avec leur vies remplies et pour certains les 1er bébés qui naissent et qui vous chuchotent à l'oreille « Maxime, c'est quand que tu te bouges ».
J'essaie de creuser un peu. Derrière la peur des femmes se cache en réalité je pense la peur de l'échec. Je ne supporte pas l'échec. Ca engendre de la souffrance. La peur de ne pas être à la hauteur dans tous les domaines aussi de la vie de tout les jours
Je pense que j'ai refusé les opportunités décrites plus hauts par peur de l'échec. A cette époque il aurait pût être l'échec de n'avoir pas été à la hauteur sexuellement d'autant plus que les demandes étaient assez explicites.
Aujourd'hui la différence c'est que j'ai non seulement peur de l'échec mais je suis persuadé qu'il est inévitable pour un VT à cet âge là.
J'ai fais des études scientifiques, j'ai un raisonnement cartésien. Quelque soit l'activité à partir du moment où l'on débute, on est maladroit.
Pour la VT c'est pareil le 1er rapport que j'aurai sera mauvais et maladroit je vois pas comment c'est possible autrement...
Le choix entre l'humiliation de l'avouer avant ou de le découvrir pendant pour la partenaire. C'est horrible
Je cristallise symboliquement sur l'acte sexuel car je pense qu'à partir de certain age maintenant, la peur associée à cette première fois est le moteur de toute mes inhibitions autour et à commencer par mon immobilisme actuel . Je ne rencontre personne... une façon de se protéger probablement
Cette peur transforme m'a timidité naturelle que j'avais en timidé excessive et accentue mon caractère introverti. La carapace se construit sans savoir comment la perçer. Elle me protège mais m'empêche de bouger.
Désolé pour ce pavé, et pour les fautes
ça fait du bien