Merci pour vos messages, cela me fait du bien, vraiment.
Cependant il y a une légère méprise. Je ne me sens pas sale à cause de ma virginité qui, comme je l'ai dit, n'a pas d'importance à mes yeux. Je me sens sale lorsque je parle de moi, de mes sentiments, même si je sais que cela est irrationnel.
Lereveur a écrit :D'où te vient ce sentiment d'indifférence ? Ca a été tout le temps comme ça ? Au sein de ta famille, au cours de ton parcours scolaire... Pas d'amourette, et jamais d'ami-e-s aussi ?
Je l'ai toujours senti, même s'il est devenu bien plus prégnant avec les études supérieures et maintenant avec la vie professionnelle.
Je n'ai jamais eu d'ami, au sens où je l'entends, c'est-à-dire une personne que l'on peut voir régulièrement, sur qui on peut compter, avec qui il est possible de partager d'agréables moments.
Je m'entends bien avec les membres de ma famille mais cela reste superficiel (sauf avec ma mère avec qui je me suis rapproché à cause de l'anorexie de laquelle je sors seulement).
Je me sens en décalage avec tout le monde, même si je peux faire illusion un certain temps, s'il le faut. C'est comme si le monde me glissait dessus.
fortwo77 a écrit :Tu parles de suicide dans ta présentation, mais est-ce dû uniquement a ta sexualité, ou plus largement a ta vie sociale?
Cela vient de ce "sentiment" (le mot me paraît euphémique) que je n'arrive pas à bien décrire et que j'appelle détresse ou sentiment d'abandon. Il vient sûrement du lent travail de sape qu'a effectué la solitude sur moi.
La seule raison pour laquelle je ne me suicide pas est que cela peinerait ma mère.
SnapBack a écrit :Courage en tout cas, l'affection est pour moi le plus important avant toute chose. J'espère que tu trouveras sur ton chemin des gens qui pourront s'attacher à toi et inversement. Malgré la difficulté.
Merci, c'est bien là le cœur du problème semble-t-il, l'attachement.