- 07 avr. 2018, 22:34
#209618
Bonsoir tout le monde
Je m’appelle Edwige, j’ai 27 ans et je suis passionnée de littérature (dont la littérature féministe que je dévore avec avidité !), de ciné et de séries, et par l’apprentissage de nouvelles langues étrangères.
Je viens de commencer ma carrière dans le secteur de la traduction. A part cela, des amies, des collègues et une famille super.
Mais…je suis vierge et ne compte qu’une seule petite expérience : une soirée avec un étudiant de ma promo, qui je pensais resterait « innocente » mais qui est rapidement devenue plus chaude, quelques baisers/caresses et là mon corps a clairement dit non, je me suis mise à trembler. Finalement on n’a fait que dormir l’un à côté de l’autre
Depuis quelques années, j’ai réussi à dompter ma timidité avec l’aide des psys, mais je reste introvertie (voire misanthrope parfois^^) et surtout je suis incapable d’imaginer avoir une relation sexuelle, encore moins une relation de couple. Je viens de perdre 10 kilos avec l’aide d’une diététicienne mais je déteste toujours autant mon corps. Je souffre d’une maladie chronique diagnostiquée à l’adolescence (voisine de la maladie de Crohn) et qui a fait de mon corps un ennemi.
Très pudique, ce qui me freine aussi c’est l’idée de devoir de franchir la porte d’un gynéco et d’une esthéticienne pour m’occuper de ma contraception et de l’épilation intime. J’ai parfois tendance à penser « pff faire tout ça pour un mec qui peut-être n’en ferait pas autant pour moi… »
Depuis des années j’essaie d’enfouir ce mal-être et ces questionnements, mais ils resurgissent souvent, violemment. Les larmes coulent dès que j’en parle, comme maintenant en écrivant ce message.
Je suis terrifiée à l’idée de passer ma vie seule, de ne jamais être aimée, touchée, de ne jamais pouvoir partager des choses avec un homme. Je me dis que je n’aurais pas grand-chose à offrir de toute façon, pour être honnête je me sens vide, sans joie, et je ne pourrais être qu’un fardeau pour l’autre. C’est l’une des raisons pour lesquelles je n’ose pas m’inscrire sur un site de rencontre.
Cette situation ne change pas, je reste paralysée par la peur, même avec l'aide des psys. Je suis toujours très mal à l’aise avec les hommes, j’ai l’impression de ne pas savoir leur parler, les intéresser.
Je ne parle de cette situation à aucun de mes proches car j’ai trop honte, mes amies pensent que je suis simplement une « célibataire endurcie » et c’est au-dessus de mes forces d’être honnête avec elles.
Je pourrais bien vivre sans sexe, mais imaginer une vie sans partage, sans amour ni tendresse, cela me terrifie. Et plus le temps passe, plus je me dis que ce sera honteux et pathétique de révéler ma virginité à un éventuel compagnon.
Voilà, merci pour votre écoute, et merci pour ce forum sur lequel j’ai (enfin !) osé m’inscrire.
Je m’appelle Edwige, j’ai 27 ans et je suis passionnée de littérature (dont la littérature féministe que je dévore avec avidité !), de ciné et de séries, et par l’apprentissage de nouvelles langues étrangères.
Je viens de commencer ma carrière dans le secteur de la traduction. A part cela, des amies, des collègues et une famille super.
Mais…je suis vierge et ne compte qu’une seule petite expérience : une soirée avec un étudiant de ma promo, qui je pensais resterait « innocente » mais qui est rapidement devenue plus chaude, quelques baisers/caresses et là mon corps a clairement dit non, je me suis mise à trembler. Finalement on n’a fait que dormir l’un à côté de l’autre
Depuis quelques années, j’ai réussi à dompter ma timidité avec l’aide des psys, mais je reste introvertie (voire misanthrope parfois^^) et surtout je suis incapable d’imaginer avoir une relation sexuelle, encore moins une relation de couple. Je viens de perdre 10 kilos avec l’aide d’une diététicienne mais je déteste toujours autant mon corps. Je souffre d’une maladie chronique diagnostiquée à l’adolescence (voisine de la maladie de Crohn) et qui a fait de mon corps un ennemi.
Très pudique, ce qui me freine aussi c’est l’idée de devoir de franchir la porte d’un gynéco et d’une esthéticienne pour m’occuper de ma contraception et de l’épilation intime. J’ai parfois tendance à penser « pff faire tout ça pour un mec qui peut-être n’en ferait pas autant pour moi… »
Depuis des années j’essaie d’enfouir ce mal-être et ces questionnements, mais ils resurgissent souvent, violemment. Les larmes coulent dès que j’en parle, comme maintenant en écrivant ce message.
Je suis terrifiée à l’idée de passer ma vie seule, de ne jamais être aimée, touchée, de ne jamais pouvoir partager des choses avec un homme. Je me dis que je n’aurais pas grand-chose à offrir de toute façon, pour être honnête je me sens vide, sans joie, et je ne pourrais être qu’un fardeau pour l’autre. C’est l’une des raisons pour lesquelles je n’ose pas m’inscrire sur un site de rencontre.
Cette situation ne change pas, je reste paralysée par la peur, même avec l'aide des psys. Je suis toujours très mal à l’aise avec les hommes, j’ai l’impression de ne pas savoir leur parler, les intéresser.
Je ne parle de cette situation à aucun de mes proches car j’ai trop honte, mes amies pensent que je suis simplement une « célibataire endurcie » et c’est au-dessus de mes forces d’être honnête avec elles.
Je pourrais bien vivre sans sexe, mais imaginer une vie sans partage, sans amour ni tendresse, cela me terrifie. Et plus le temps passe, plus je me dis que ce sera honteux et pathétique de révéler ma virginité à un éventuel compagnon.
Voilà, merci pour votre écoute, et merci pour ce forum sur lequel j’ai (enfin !) osé m’inscrire.