- 20 avr. 2018, 03:48
#209893
Chers amis,
Avant de commencer, sachez que c'est un soulagement pour moi de savoir que je ne suis pas seul. C'est un peu comme la dépression, on a l'impression que peu de gens la vivent du fait de leur sourire factice et de leur masque. Pourtant, nous jouissons en France d'une bonne place en termes de consommation d'antidépresseurs. Finalement, le fait de ne pas être le seul VT sur terre me fait grandement relativiser et c'est je pense déjà un premier pas vers l'amélioration de notre condition.
Je m'appelle Michael, je suis consultant et j'ai 26 ans. Quel bon vent m'amène ? Lors de mes années de collège, une grande soif spirituelle s'est faite ressentir, ce qui m'a amené à choisir une voie religieuse. Vous l'aurez compris, lorsqu'une vie est régie par un principe que l'on considère comme supérieur, la frontière entre virginité choisie et virginité contrainte est mince. La première est une volonté de bien faire, de canaliser son énergie sexuelle afin de la rediriger vers quelque chose constructif pour l'Etre et la seconde, une condition subie et source de frustration. Jusqu'à peu de temps, je me situais dans la première catégorie. Mais le temps passant, on apprend que les règles religieuses sont intéressantes mais qu'elles comportent un esprit et qu'elles sont soumises aux contraintes de la réalité tout simplement. De ce fait, je ne culpabiliserais plus à l'idée de franchir le pas. Mais alors où est le problème ?
Il y a cinq ans, j'ai fait la connaissance d'une fille avec qui je suis encore actuellement et avec qui nous étions d'accords sur le principe suivant: PAM (Pas Avant le Mariage). Son opinion à ce sujet n'a pas changé, et pour elle pas question d'y revenir. Mais alors, pourquoi ne pas se marier avec elle ? Cela est tout simplement impossible du fait de certaines circonstances assez fastidieuses à expliquer. De mon côté, cette virginité commence à être pesante et j'en ai parlé de long en large avec ma petite amie: elle comprend, mais de son côté, PAM !
Alors me voilà face à vous, ne sachant pas trop quoi faire. J'ai considéré l'infidélité comme autre solution, mais rien que d'y penser cela m'angoisse profondément, car j'aime ma petite amie tout simplement. Et plus ma virginité me pèse, plus je pense à l'infidélité. De là s'installe un cercle vertueux dont je n'arrive pas à me sortir. Et par ailleurs, il y a cette angoisse que nous partageons sur ce forum, celle qui quand bien même je serais célibataire, j'aurais beaucoup de mal à passer à l'acte: complexe physique bien que beaucoup de filles me regardent et me séduisent, culte de la performance, peur d'être ridicule etc... J'espère que vous accueillerez ces propos avec bienveillance, car il est difficile pour moi d'en parler.
Toujours est-il que le principe d'un forum reste très intéressant car il permet de développer sa pensée sans contrainte de temps et aussi de lire d'autres pensées (et finalement d'autres expériences) dans lesquelles on est susceptible de se reconnaître et ça, ça fait chaud au coeur.
Bises à tous !
Virginitétardivement,
Michael
Avant de commencer, sachez que c'est un soulagement pour moi de savoir que je ne suis pas seul. C'est un peu comme la dépression, on a l'impression que peu de gens la vivent du fait de leur sourire factice et de leur masque. Pourtant, nous jouissons en France d'une bonne place en termes de consommation d'antidépresseurs. Finalement, le fait de ne pas être le seul VT sur terre me fait grandement relativiser et c'est je pense déjà un premier pas vers l'amélioration de notre condition.
Je m'appelle Michael, je suis consultant et j'ai 26 ans. Quel bon vent m'amène ? Lors de mes années de collège, une grande soif spirituelle s'est faite ressentir, ce qui m'a amené à choisir une voie religieuse. Vous l'aurez compris, lorsqu'une vie est régie par un principe que l'on considère comme supérieur, la frontière entre virginité choisie et virginité contrainte est mince. La première est une volonté de bien faire, de canaliser son énergie sexuelle afin de la rediriger vers quelque chose constructif pour l'Etre et la seconde, une condition subie et source de frustration. Jusqu'à peu de temps, je me situais dans la première catégorie. Mais le temps passant, on apprend que les règles religieuses sont intéressantes mais qu'elles comportent un esprit et qu'elles sont soumises aux contraintes de la réalité tout simplement. De ce fait, je ne culpabiliserais plus à l'idée de franchir le pas. Mais alors où est le problème ?
Il y a cinq ans, j'ai fait la connaissance d'une fille avec qui je suis encore actuellement et avec qui nous étions d'accords sur le principe suivant: PAM (Pas Avant le Mariage). Son opinion à ce sujet n'a pas changé, et pour elle pas question d'y revenir. Mais alors, pourquoi ne pas se marier avec elle ? Cela est tout simplement impossible du fait de certaines circonstances assez fastidieuses à expliquer. De mon côté, cette virginité commence à être pesante et j'en ai parlé de long en large avec ma petite amie: elle comprend, mais de son côté, PAM !
Alors me voilà face à vous, ne sachant pas trop quoi faire. J'ai considéré l'infidélité comme autre solution, mais rien que d'y penser cela m'angoisse profondément, car j'aime ma petite amie tout simplement. Et plus ma virginité me pèse, plus je pense à l'infidélité. De là s'installe un cercle vertueux dont je n'arrive pas à me sortir. Et par ailleurs, il y a cette angoisse que nous partageons sur ce forum, celle qui quand bien même je serais célibataire, j'aurais beaucoup de mal à passer à l'acte: complexe physique bien que beaucoup de filles me regardent et me séduisent, culte de la performance, peur d'être ridicule etc... J'espère que vous accueillerez ces propos avec bienveillance, car il est difficile pour moi d'en parler.
Toujours est-il que le principe d'un forum reste très intéressant car il permet de développer sa pensée sans contrainte de temps et aussi de lire d'autres pensées (et finalement d'autres expériences) dans lesquelles on est susceptible de se reconnaître et ça, ça fait chaud au coeur.
Bises à tous !
Virginitétardivement,
Michael