- 02 févr. 2019, 17:42
#217650
Bonjour à tous,
Voilà je suis une petite nouvelle de 41 ans. Je m'appelle Sandrine, j'habite les Bouches du Rhône et je suis secrétaire.
Je n'ai toujours pas franchi le pas, et si j'analyse la situation, je dirais que je n'ai pas rencontré quelqu'un qui me donne assez confiance pour le faire, qui me plaise assez aussi. Ca vient aussi d'une forte influence de mon père (qui m'a toujours signifié dans mon adolescence que s'intéresser aux garçons c'était mal, et que les filles "bien" n'avaient qu'un homme dans leur vie avec qui elles se mariaient), du couple parental que j'ai sous les yeux depuis ma naissance (mon père qui fait la gueule régulièrement, aucune affection avec ma mère devant nous, des disputes régulières et ma mère aucune liberté à part faire les courses et les tâches à la maison), d'un gros manque de confiance en moi, d'une timidité (même si ça va mieux avec les années), et de rencontres qui ne m'ont pas aidé à y croire non plus. Du coup je me suis résignée depuis très longtemps en me disant que de toute façon je n'y arriverais jamais, et que l'idée même que je sois heureuse avec un homme était une illusion.
Mais à 41 ans, j'ai envie de croire que ce n'est pas que pour les autres, que j'ai droit à ma part de bonheur moi aussi.
Seulement, ce qui me fait le plus peur, c'est d'être rejetée quand je vais dire à celui qui me plait, que je n'ai jamais fait l'amour, que je n'ai même pas l'habitude qu'on s'intéresse à moi, qu'on soit tendre avec moi...
Tout ça est bien triste, je me demande encore comment j'ai pu arriver à un gâchis pareil. Je suis plutôt mignonne, rigolote (je sais bien cacher ma souffrance à mon entourage, mais c'est aussi épuisant...). Un vrai gâchis... ça fait bcq de dégâts de ne pas croire en soi, de ne pas s'aimer ni se faire confiance... je le réalise aujourd'hui.
Je vois une psy depuis une dizaine d'années, les premières années on a parlé que de mon père... mais bon, je ne vois pas ce que ça change. C'est sûr que mon père maintenant ne tient plus le même discours avec moi, il voudrait que je trouve qqun, que je me case comme il dit, mais dans sa bouche ça ressemble à une mise en prison. Enfin bref, tout cela est bien compliqué...
Je vous écris la suite dans une autre rubrique, car j'ai rencontré qqun qui me plait et je ne sais pas comment faire...
Merci de m'avoir lu.
Voilà je suis une petite nouvelle de 41 ans. Je m'appelle Sandrine, j'habite les Bouches du Rhône et je suis secrétaire.
Je n'ai toujours pas franchi le pas, et si j'analyse la situation, je dirais que je n'ai pas rencontré quelqu'un qui me donne assez confiance pour le faire, qui me plaise assez aussi. Ca vient aussi d'une forte influence de mon père (qui m'a toujours signifié dans mon adolescence que s'intéresser aux garçons c'était mal, et que les filles "bien" n'avaient qu'un homme dans leur vie avec qui elles se mariaient), du couple parental que j'ai sous les yeux depuis ma naissance (mon père qui fait la gueule régulièrement, aucune affection avec ma mère devant nous, des disputes régulières et ma mère aucune liberté à part faire les courses et les tâches à la maison), d'un gros manque de confiance en moi, d'une timidité (même si ça va mieux avec les années), et de rencontres qui ne m'ont pas aidé à y croire non plus. Du coup je me suis résignée depuis très longtemps en me disant que de toute façon je n'y arriverais jamais, et que l'idée même que je sois heureuse avec un homme était une illusion.
Mais à 41 ans, j'ai envie de croire que ce n'est pas que pour les autres, que j'ai droit à ma part de bonheur moi aussi.
Seulement, ce qui me fait le plus peur, c'est d'être rejetée quand je vais dire à celui qui me plait, que je n'ai jamais fait l'amour, que je n'ai même pas l'habitude qu'on s'intéresse à moi, qu'on soit tendre avec moi...
Tout ça est bien triste, je me demande encore comment j'ai pu arriver à un gâchis pareil. Je suis plutôt mignonne, rigolote (je sais bien cacher ma souffrance à mon entourage, mais c'est aussi épuisant...). Un vrai gâchis... ça fait bcq de dégâts de ne pas croire en soi, de ne pas s'aimer ni se faire confiance... je le réalise aujourd'hui.
Je vois une psy depuis une dizaine d'années, les premières années on a parlé que de mon père... mais bon, je ne vois pas ce que ça change. C'est sûr que mon père maintenant ne tient plus le même discours avec moi, il voudrait que je trouve qqun, que je me case comme il dit, mais dans sa bouche ça ressemble à une mise en prison. Enfin bref, tout cela est bien compliqué...
Je vous écris la suite dans une autre rubrique, car j'ai rencontré qqun qui me plait et je ne sais pas comment faire...
Merci de m'avoir lu.