Bonjour !
Publié : 08 mai 2019, 18:57
Bonjour,
C'est impulsé par un élan de solitude et d'accablement que je me décide aujourd'hui à rejoindre VT. Ca fait de longue années que je connais le forum, mais j'avais toujours pensé que je n'en aurais pas besoin, que je surmonterai chaque jour mes démons et que ça irait bien comme ça. Depuis peu, j'en suis las. Je ne compte plus le nombre de fois où je ne me suis pas senti légitime dans une conversation sur le sujet des rencontres, des couples, des enfants ou de la sexualité. Les couples dans la rue, les rapports de rencards de mes collègues au bureau, ou encore les films et les séries font exploser mon cœur d'une douleur infinie.
Je suis donc un homme de 33 ans, vierge. Je n'ai eu qu'une seule "petite amie", quand j'avais 19 ans (en 2005), et plus le temps file plus je trouve difficile d'employer ce terme puisque notre relation n'a duré qu'une semaine avant qu'elle n'y mette fin. On est un peu sortis ensemble, on s'est embrassé deux fois, et voilà. Depuis mon adolescence mon rapport aux filles et aux femmes dont j'ai été amoureux ou intéressé a été globalement non-réciproque. Il y a eu pourtant des rendez-vous, des discussions passionnées au téléphone, des échanges de messages empreints de tendresse... mais toujours suivis d'une dramatique douche froide. J'en suis venu à penser que je ne savais probablement instaurer la moindre tension sexuelle, probablement parce que j'en ai peur et que je ne me sente pas du tout capable de séduire, tout simplement.
En amour, tout va mal. Je suis en détresse affective. Je rêve ne serait-ce que de tenir la main d'une femme, de sentir ses doigts entrelacés avec les miens, et cette seule pensée me fait parfois éclater en sanglots. Ça fait quelques années que je n'ai pas ressenti de réel sentiment amoureux... pour mon bien, peut-être. Il faut dire aussi que j'ai hélas un don pour m'enticher des personnes les plus susceptibles de me faire souffrir (pas volontairement, mais parce que les situations sont déjà compliquées de base). Mais cette composante est indispensable pour moi, j'ai besoin de me sentir amoureux, et de la même manière qu'on ne choisis pas sa famille on ne choisis pas qui on aime...
Indéniablement timide, je ne mets plus les pieds en dehors de chez moi que pour me rendre sur mon lieu de travail, faire des achats, aller chez le coiffeur ou le médecin, bref quand c'est nécessaire. Car malheureusement ma propre estime est au plus bas, je ne sais plus contrôler mon auto-dépréciation et je projette mon propre mépris dans le regard de tout ceux que je croise. De fait je n'arrive plus à soutenir les regards, et quand mon regard en croise un autre je me sens aussitôt coupable, honteux, et je voudrais disparaître. Parallèlement j'ai un frère qui est un peu plus âgé que moi et qui a plus de conquêtes que je n'ai d'années de vie, ce qui contribue a ma grande solitude.
Sensible et fragile, je le suis certainement. J'ai du mal a tourner la page quand j'ai été amoureux. Après "ma rupture" avec ma "petite amie" j'ai sombré dans la dépression. Il faut dire qu'à cette époque je disais à qui voulait l'entendre que j'étais « sur un petit nuage rose en forme de cœur », et la chute à été violente. J'ai pris la pire habitude de ma vie en me mutilant sur l'avant-bras pour réagir aux douleurs émotionnelles. Au fil des années celui-ci s'est transformée en une sorte de post-it indélébile de ces moments. Terrible erreur, et pas très séduisant, même si heureusement elle s'estompent un peu avec le temps.
Enfin, que pourrais-je ajouter d'autre...
Je n'ai pas encore réussi à aller voir un psy même si je pense que ce serait une bonne idée (l'une des raisons principales étant que je ne sais pas quel genre de professionnel aller voir). Même si ma virginité me pèse ce n'est hélas qu'une petite partie qu'un problème de timidité et de solitude affective plus vaste.
Côté vie sociale les rares soirées ou je sors un peu sont avec des collègues, et beaucoup plus rarement avec des amis de longue date du fait qu'ils soient déjà tous un couple avec au moins un enfant.
Sinon pour ce qui est du physique c'est pas la folie, surtout en ce moment. Il y a quelques années j'avais réussi à me sentir bien dans mon corps mais suite à ma dernière déception amoureuse il y a 3 ans je me suis complètement perdu et j'ai pris une trentaine de kilos que je m'efforce d'essayer de rattraper maintenant - sans grande motivation cependant. Sinon globalement rien de spécial, a ceci près que j'ai les traits de mon père, très prononcés, et que je déteste ça. Mon frère, plus chanceux, a plutôt hérité du côté de ma mère.
Et... voilà, j'essaie de ne pas faire trop long (enfin, pas plus que ça) car je suis généralement adepte des grands posts de 12 pavés.
Lamperouge ~
C'est impulsé par un élan de solitude et d'accablement que je me décide aujourd'hui à rejoindre VT. Ca fait de longue années que je connais le forum, mais j'avais toujours pensé que je n'en aurais pas besoin, que je surmonterai chaque jour mes démons et que ça irait bien comme ça. Depuis peu, j'en suis las. Je ne compte plus le nombre de fois où je ne me suis pas senti légitime dans une conversation sur le sujet des rencontres, des couples, des enfants ou de la sexualité. Les couples dans la rue, les rapports de rencards de mes collègues au bureau, ou encore les films et les séries font exploser mon cœur d'une douleur infinie.
Je suis donc un homme de 33 ans, vierge. Je n'ai eu qu'une seule "petite amie", quand j'avais 19 ans (en 2005), et plus le temps file plus je trouve difficile d'employer ce terme puisque notre relation n'a duré qu'une semaine avant qu'elle n'y mette fin. On est un peu sortis ensemble, on s'est embrassé deux fois, et voilà. Depuis mon adolescence mon rapport aux filles et aux femmes dont j'ai été amoureux ou intéressé a été globalement non-réciproque. Il y a eu pourtant des rendez-vous, des discussions passionnées au téléphone, des échanges de messages empreints de tendresse... mais toujours suivis d'une dramatique douche froide. J'en suis venu à penser que je ne savais probablement instaurer la moindre tension sexuelle, probablement parce que j'en ai peur et que je ne me sente pas du tout capable de séduire, tout simplement.
En amour, tout va mal. Je suis en détresse affective. Je rêve ne serait-ce que de tenir la main d'une femme, de sentir ses doigts entrelacés avec les miens, et cette seule pensée me fait parfois éclater en sanglots. Ça fait quelques années que je n'ai pas ressenti de réel sentiment amoureux... pour mon bien, peut-être. Il faut dire aussi que j'ai hélas un don pour m'enticher des personnes les plus susceptibles de me faire souffrir (pas volontairement, mais parce que les situations sont déjà compliquées de base). Mais cette composante est indispensable pour moi, j'ai besoin de me sentir amoureux, et de la même manière qu'on ne choisis pas sa famille on ne choisis pas qui on aime...
Indéniablement timide, je ne mets plus les pieds en dehors de chez moi que pour me rendre sur mon lieu de travail, faire des achats, aller chez le coiffeur ou le médecin, bref quand c'est nécessaire. Car malheureusement ma propre estime est au plus bas, je ne sais plus contrôler mon auto-dépréciation et je projette mon propre mépris dans le regard de tout ceux que je croise. De fait je n'arrive plus à soutenir les regards, et quand mon regard en croise un autre je me sens aussitôt coupable, honteux, et je voudrais disparaître. Parallèlement j'ai un frère qui est un peu plus âgé que moi et qui a plus de conquêtes que je n'ai d'années de vie, ce qui contribue a ma grande solitude.
Sensible et fragile, je le suis certainement. J'ai du mal a tourner la page quand j'ai été amoureux. Après "ma rupture" avec ma "petite amie" j'ai sombré dans la dépression. Il faut dire qu'à cette époque je disais à qui voulait l'entendre que j'étais « sur un petit nuage rose en forme de cœur », et la chute à été violente. J'ai pris la pire habitude de ma vie en me mutilant sur l'avant-bras pour réagir aux douleurs émotionnelles. Au fil des années celui-ci s'est transformée en une sorte de post-it indélébile de ces moments. Terrible erreur, et pas très séduisant, même si heureusement elle s'estompent un peu avec le temps.
Enfin, que pourrais-je ajouter d'autre...
Je n'ai pas encore réussi à aller voir un psy même si je pense que ce serait une bonne idée (l'une des raisons principales étant que je ne sais pas quel genre de professionnel aller voir). Même si ma virginité me pèse ce n'est hélas qu'une petite partie qu'un problème de timidité et de solitude affective plus vaste.
Côté vie sociale les rares soirées ou je sors un peu sont avec des collègues, et beaucoup plus rarement avec des amis de longue date du fait qu'ils soient déjà tous un couple avec au moins un enfant.
Sinon pour ce qui est du physique c'est pas la folie, surtout en ce moment. Il y a quelques années j'avais réussi à me sentir bien dans mon corps mais suite à ma dernière déception amoureuse il y a 3 ans je me suis complètement perdu et j'ai pris une trentaine de kilos que je m'efforce d'essayer de rattraper maintenant - sans grande motivation cependant. Sinon globalement rien de spécial, a ceci près que j'ai les traits de mon père, très prononcés, et que je déteste ça. Mon frère, plus chanceux, a plutôt hérité du côté de ma mère.
Et... voilà, j'essaie de ne pas faire trop long (enfin, pas plus que ça) car je suis généralement adepte des grands posts de 12 pavés.
Lamperouge ~