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par CasseCraie
ans
#231420
Bonsoir,

Ayant un peu honte de venir ici, je ne donnerai pas trop d'informations personnelles, si ce n'est que je vis en région lyonnaise (sans y être originaire), que j'ai 28 ans et travaille. Bref du classique !

En temps normal je ne pense pas trop trop à ça (quoique), mais avec le confinement forcément j'ai le temps de cogiter plus que d'habitude.

Je n'ai jamais eu de rapport avec une femme à 28 ans. Globalement dans ma scolarité j'ai toujours fait parti des bizarres voire des victimes. J'ai d'abord été plutôt exclu, puis ensuite j'ai pris en quelque sorte l'habitude de m'exclure moi-même, devenant assez solitaire et fermé sur moi-même. Malgré des progrès réguliers ces dernières années, je ne vais pas devenir ce que je ne suis pas, mais ma vie est plus équilibrée c'est certain.

J'ai fait ma puberté relativement tôt, je me souviens avoir ressenti mes premières attirances pour le sexe opposée en CM2. Dès le lycée je sentais bien que j'étais en retard, déconnecté des autres sur ça, incapable. Finalement ça ne me surprend pas d'en être là aujourd'hui, en fait je me suis toujours dit que ça ne pourrait pas durer 2 ou 3 ans de plus, tout en étant conscient que j'étais bien incapable de changer cette situation.

J'ai vraiment commencé à faire des efforts il y a environ 5 ans. A cette époque je faisais connaissance avec des filles sur un petit réseau social, très étudiant. J'ai eu mes premiers rendez-vous grâce à ce site, et à ce jour mes meilleurs rendez-vous. C'est comme ça que j'ai connu une fille espagnole qui m'a ensuite tapé dans l'oeil. A 24 ans c'est la première fille que j'ai embrassé et la dernière. On a flirté quelques semaines puis elle a commencé à me fuir, sans me donner vraiment d'explication. Les réseaux sociaux m'apprendront plus tard qu'elle avait un copain en Espagne, qu'elle m'avait donc menti de bout en bout, mais c'est grâce à elle que j'ai rattrapé les amours adolescents.

Depuis j'ai eu des rendez-vous avec d'autres filles (forcément ça fait 4 ans), mais sur les 15-20 personnes concernés je n'ai jamais "réussi" grand chose, n'ayant d'ailleurs presque jamais de deuxième rendez-vous. Le constat aujourd'hui est simple, je ne plais à personne. Quand j'ai un rendez-vous je le vois presque comme une fin en soit, tant il est évident que ça ne marchera pas (en fait je sais tellement à l'avance que je ne plairais pas à l'autre que je ne me pose même plus la question de savoir si la fille me plaît).
J'ai testé les applications mais les ai détesté, j'ai beaucoup de mal à supporter cette dissymétrie homme-femme et à accepter de liker tous les profils pour au final ne pratiquement jamais avoir un semblant de discussion. Je ne supporte plus beaucoup le rejet.
Sinon je tente ma chance dans la vraie vie. Sans entrer dans le cliché des gourous de la drague (pas du tout même), leurs vidéos m'ont donné de la motivation, et je trouve gratifiant de discuter avec des filles un peu au hasard, je me sens plus masculin et par moment ça donne quelque chose. Bon dans la pratique, depuis le début j'ai du dépasser les 100 tentatives pour peu de rendez-vous et jamais de second rendez-vous de cette manière. Mais bon j'essaie de le voir comme un jeu (à force de perdre ceci dit j'ai moins envie de jouer).
Curieusement, de ma maigre expérience, je constate que je suis de moins en moins "bon". Je veux dire que la seule fille que j'ai embrassé est finalement la deuxième avec laquelle j'avais eu un rendez-vous. Encore plus paradoxal, c'est en toute objectivité l'une des plus attirantes. Si je devais faire un bilan année par année, les choses vont simplement à l'envers, je ressens de moins en moins de connexion, d'intérêt, voire d'attirance. Les premières filles m'ont toutes laissés de très bon souvenirs. Même quand ce n'était qu'un rendez-vous il y avait toujours quelque chose de spécial, d'unique, j'ai gardé plein de détails en tête. Maintenant je ne me souviens pas toujours de l'année, du prénom ou de ce qu'on a fait tant cela devient sans intérêt.

Aujourd'hui j'ai à peu près accepté le fait que je n'aurais jamais de vie amoureuse, si personne ou presque ne veut me revoir une deuxième fois il est évident que personne ne voudra partager sa vie avec moi. Au-delà de ça, je suis plutôt solitaire et la vie de couple ne m'attire pas vraiment pour le moment, j'y vois plus de contraintes qu'autre chose. Il y a aussi l'ego, quoi de pire que de se ruer sur la première qui voudrait de moi (si ceci devait arriver un jour).
Je me dis que j'aimerais juste rencontrer quelques filles, flirter un peu, séduire de temps en temps (être un homme normal quoi), avoir quelques rapports, me rendre compte que ça ne rime à rien et arrêter ENFIN de me prendre la tête avec ces conneries. Plus que l'amour, plus que le sexe, je crois que c'est l'incapacité à séduire qui me blesse le plus. Je pense avoir fait déjà pas mal d'effort pour combattre ma timidité, approcher des inconnues (toujours avec respect j'y tiens, même si la réciprocité n'est jamais garanti à 100%), je pense ne pas être non plus inintéressant, j'ai un bon métier (au sens où on l'entend), je m'intéresse à pas mal de choses, fais du sport, je pense être à l'écoute des gens, et ainsi de suite.
A force d'échecs j'en finis par avoir ce sentiment que mes efforts ne valent rien, que je ne suis pas vraiment reconnu comme un homme, que je ne suis pas fait pour ça et que tout le monde se moque bien des progrès que je peux ou non faire. J'en deviens aigris voire haineux envers la gente féminine. Et ensuite je me hais moi-même : que ça me plaise ou non, que je le mérite ou non, elles ont tout à fait le droit de s'en cogner de ma gueule. Franchement si j'étais une fille, moi non plus je ne voudrais pas d'un loser comme moi, je ne voudrais pas être celle qui "récupérera" celui que personne ne veut, il doit bien y avoir mieux ailleurs quand même.

Bon voilà, c'est sans doute décousu et chiant à lire (désolé pour le style pas du tout travaillé, je pourrais écrire 5 lignes comme 10 pages au final). Je me suis inscrit un peu par curiosité.

Bonne soirée à ceux qui auront tenu jusqu'au bout ! ;)
par lilablan
Femme de 43 ans non vierge
#231429
Bienvenue sur le forum!

Tu n'es absolument pas obligé de donner des détails trop personnels sur toi et tu n'as pas à voir honte de ta situation.
CasseCraie a écrit :Aujourd'hui j'ai à peu près accepté le fait que je n'aurais jamais de vie amoureuse, si personne ou presque ne veut me revoir une deuxième fois il est évident que personne ne voudra partager sa vie avec moi. Au-delà de ça, je suis plutôt solitaire et la vie de couple ne m'attire pas vraiment pour le moment, j'y vois plus de contraintes qu'autre chose. Il y a aussi l'ego, quoi de pire que de se ruer sur la première qui voudrait de moi (si ceci devait arriver un jour).
C'est un peu tôt pour tirer une telle conclusion.
Chaque couple vit comme il l'entend. Il n'y a pas qu'un modèle qui fonctionne et qui convient à tous.

En lisant d'autres témoignages tu verras qu'ici chacun a eu des hauts et des bas. Certains ont eu de grandes améliorations dans leur vie. Même si ça peut te paraître difficile il faut avoir au minimum une bonne estime de soi pour arriver à séduire, que ce soit sur le plan amical ou amoureux.
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par MathSo
Homme de 29 ans vierge
#231440
Bonsoir CasseCraie (j'adore ton pseudo :grin: ) . Et bienvenue à toi :smiley: !
CasseCraie a écrit : Globalement dans ma scolarité j'ai toujours fait parti des bizarres voire des victimes. J'ai d'abord été plutôt exclu, puis ensuite j'ai pris en quelque sorte l'habitude de m'exclure moi-même, devenant assez solitaire et fermé sur moi-même. Malgré des progrès réguliers ces dernières années, je ne vais pas devenir ce que je ne suis pas, mais ma vie est plus équilibrée c'est certain.
Je comprends parfaitement ce que tu ressens. Puisque moi aussi, on m'a étiqueté comme bizarre pendant ma scolarité. Et comme victime également, puisque je me faisais martyriser par les autres.

Je sais que ce que tu as vécu n'est pas facile, et je conçois que ça ait une incidence aujourd'hui sur ton parcours. Après, de là à en avoir honte, c'est justement ce qui fait notre force je trouve. Même si bon, on va pas crier sur les toits que l'on est vierge.

J'espère que tu trouveras sur le forum toutes les réponses aux questions que tu te poses :wink: .
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par CasseCraie
ans
#231441
lilablan a écrit :En lisant d'autres témoignages tu verras qu'ici chacun a eu des hauts et des bas. Certains ont eu de grandes améliorations dans leur vie. Même si ça peut te paraître difficile il faut avoir au minimum une bonne estime de soi pour arriver à séduire, que ce soit sur le plan amical ou amoureux.
Je me reconnais là-dedans, il est vrai que j'écris ici parce que je me sens plutôt dans un bas. La difficulté c'est d'arriver à réussir à quelque chose durant un "haut" pour maximiser ses chances, ce qui relève souvent un peu du hasard. Concernant l'estime de soi je suis d'accord, on me le dit souvent, j'ai lu quelques livres sur le sujet... et malgré tout ça ça reste vraiment intermittent.

Chill a écrit :Pourquoi as-tu besoin de reconnaissance ?
A vrai dire je pensais que c'était quelque chose d'universel. Peut-être une forme de compensation par rapport à mon estime de moi ou quelque chose comme ça.
Chill a écrit :Et pour t'as dernière phrase, je peux comprendre t'as détresse, mais ne tombe pas dans le délire des Incels, ce n'est pas en méprisant les femmes qu'elles viendront vers toi, bien au contraire.
Je ne veux en aucun cas tomber là-dedans, je ne pense pas y être. Mais il est vrai que quand les échecs s'enchaînent un peu trop je développe des pensées beaucoup plus négatives sur les femmes. En outre j'essaie de m'éloigner au maximum des débats opposant hommes et femmes, ceux-ci m'énervent énormément et sont malheureusement trop fréquents à mon goût dans la société (je ne suis pas d'un naturel conflictuel bien au contraire).
Kael08 a écrit :Après je ne me fais plus vraiment d'illusions sur la suite, ça ne veut pas dire que je baisse les bras, mais que je prend la chose avec plus de légèreté, sauf que bon souvent, la réalité rattrape et ça fait cogiter...
Je comprends complètement, je ressens souvent la même chose. Enfin plus exactement c'est cyclique. Je suis résigné pour un bout de temps en me disant que de toutes façons je n'y arriverai jamais. Puis je finis par me dire que je ne peux décemment pas vivre en renonçant à quelque chose d'aussi essentiel sans l'avoir connu au moins quelques fois. Je me remotive, puis les échecs s'accumulent et forcément la confiance et la motivation prennent de sacrés coups, et retour à la case départ.
Ça c'est le scénario négatif, il y a aussi des moments positifs me tirant vers le haut, mais là ça fait quand même un petit moment qu'il n'y en a plus beaucoup.
par CasseCraie
ans
#231458
En tous cas merci pour vos messages de bienvenue, l'ambiance a l'air bonne ici !
Kael08 a écrit :Ce qui me chagrine un bon coup, vous savez, c'est le fait de me dire que je n'aurais pas pu profiter de la jeunesse que j'aurais voulu avoir, en faite c'est comme si tout était fait pour qu'elle me soit inaccessible...et c'est ce qui s'est passé
J'ai longtemps eu le même sentiment, et finalement après ce flirt dont je parle dans mon premier message, malgré qu'il ait été très court, j'ai eu le sentiment de rattraper un peu tout ça. Puis soyons honnête, si l'on parle beaucoup d'amour adolescent, ce n'est pas quelque chose de si universel. Quand j'étais au collège il y avait un groupe de garçons cools et un groupe de filles cools avec à peu près toutes les combinaisons possibles de couples qui ont finit par se faire. Au final je ne suis pas sûr que ça concernait 20% des gens. Au lycée il y en avait sans doute un peu plus c'est vrai.

Le petit avantage c'est que ça permettait de découvrir les relations sans qu'il y ait de pression, à notre âge les gens peuvent vite parler d'enfants ou de mariage, alors que l'on doit d'abord apprendre les bases (et profiter aussi, ce n'est pas un gros mot !). Ce serait un peu comme parler du bac à un enfant de CP.

Au-delà de ça je pense qu'il ne faut pas idéaliser les femmes (ou les hommes du point de vue des femmes) : si une relation (quand elle est saine) peut apporter beaucoup à un individu, ça reste des contraintes et des moments de prises de tête aussi. Et je ne sais pas vous, mais j'ai le sentiment que parfois les gens sont très différents entre amitié et amour. Je pense que ça concerne les deux sexes, mais dans cet exemple c'était une fille : en master un couple s'était formé dans la promo, elle le prenait vraiment pour un idiot, il devait tout lui faire (par exemple éplucher la petite peau de ses mandarines à midi, véridique - je ne savais même pas que des gens le faisaient), parfois elle le "frappait" en plein cours (pas une grosse violence bien sûr, mais pas une petite tape pour rire non plus), globalement elle lui parlait assez mal. Et à côté de ça c'était vraiment une fille super dans la promo, elle avait une sorte de bonne humeur naturelle très contagieuse. Comme quoi parfois (souvent ?) il ne vaut mieux pas entrer dans un cadre amoureux.
MathSo a écrit :Je comprends parfaitement ce que tu ressens. Puisque moi aussi, on m'a étiqueté comme bizarre pendant ma scolarité. Et comme victime également, puisque je me faisais martyriser par les autres.
Te lire m'amène à une petite réflexion. Petit j'avais le sentiment d'être quasiment le seul à être victimisé, mais avec le recul j'ai comme le sentiment que beaucoup de gens ont vécu ce genre de choses. Est-ce que tout simplement on n'a pas eu tendance à trop percevoir nos souffrances, et , surtout, à ne pas nous rendre compte de celle des autres ? Après tout, une personne souffrant de surpoids ne va voir que les autres personnes souffrants de surpoids, et pas celui qui souffre de sa petite taille par exemple.
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par MathSo
Homme de 29 ans vierge
#231465
CasseCraie a écrit :Petit j'avais le sentiment d'être quasiment le seul à être victimisé, mais avec le recul j'ai comme le sentiment que beaucoup de gens ont vécu ce genre de choses. Est-ce que tout simplement on n'a pas eu tendance à trop percevoir nos souffrances, et , surtout, à ne pas nous rendre compte de celle des autres ? Après tout, une personne souffrant de surpoids ne va voir que les autres personnes souffrants de surpoids, et pas celui qui souffre de sa petite taille par exemple.
Pour te rassurer, j'ai constaté exactement la même chose. Pendant ma scolarité, je croyais également que j'étais la seule tête de turc. Puis je me suis rendu compte quelques années après que ce n'était pas le cas. Et même, on est des centaines de milliers partout en France à avoir subi du harcèlement dans notre jeunesse. On est loin d'être des cas isolés au final.

Ta réflexion est intéressante. Il est vrai que lorsqu'on souffre, on a généralement tendance à "oublier" les autres. Prenons un exemple tout bête : Imaginons quelqu'un qui souffre d'être célibataire depuis trop longtemps. Cette personne va penser continuellement à son problème. Et lorsqu'on va lui dire qu'il y a pire dans le monde, cette personne va s'énerver et rétorquer en disant "oui mais moi je souffre".
Du coup, c'est tout à fait possible que ce soit ça : on ne pense qu'à notre souffrance lorsqu'on a souffert.
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par Karolina
Femme de 36 ans non vierge
#231520
Bon, les gens ont déjà bien répondu, je rajouterai juste as tu envisagé de consulter un psy. Comme pour beaucoup d'entre nous, je pense que cela nous aiderai beaucoup (après je dis ça mais je ferai bien de me l'appliquer à moi! :smile: )
par CasseCraie
ans
#231534
J'y ai pensé par moment. Je ne suis pas certain d'en avoir besoin, comme tout le monde j'ai eu / ai toujours des difficultés (que ce soit de timidité, du mal à m'intégrer, des difficultés familiales par moment), mais dans le fond qui n'en a pas connu ? Et à vrai dire en lisant ça et là les histoires de gens qui consultent des psys, j'ai le sentiment que c'est presque à vie pour au final ne pas tant avancer que ça. Et puis, si je ne me sens pas bien certains jours, ce n'est clairement pas le cas tout le temps, et en fait chez un psy je ne saurais pas vraiment quoi dire (au risque de tomber dans l'auto apitoiement).
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par Burden
Homme de 29 ans vierge
#231576
Beaucoup de gens vont voir des psys pour des raisons dérisoires, si tu éprouves ces difficultés n'hésite pas à en voir un, au moins voir ce que ça donne, sans nécessairement t'apitoyer sur ton sort, le fait de discuter avec quelqu'un qui est là pour ça, ça pourra peut-être te permettre d'entrevoir des solutions.
par CasseCraie
ans
#231603
Je garde l'idée du psychologue dans un coin de ma tête, mais honnêtement je ne me vois pas y aller. En tous cas je n'en ressens pas le besoin actuellement.


Je ne sais pas pour vous, mais un point que je trouve difficile, c'est le sentiment de ne jamais rien contrôler, voire carrément ne rien influencer.
En fait quand je fais la connaissance d'une fille, que ce soit d'une manière ou d'une autre, ou que j'ai un rendez-vous avec elle, c'est comme si j'étais cause de 0% de ce qui arrive ensuite.
En fait à chaque fois j'ai comme le sentiment que c'est foutu d'avance, dans le sens où quoi que je fasse ça ne change rien. Si je fais la connaissance d'une fille et qu'on a une discussion sympa, je me dis à force qu'elle est juste contente de discuter avec quelqu'un (elle a pu passer une mauvaise journée, être d'une nature bavarde ou autre) mais que n'importe qui aurait fait l'affaire et que cela ne traduit aucun intérêt particulier de sa part. Peu importe la discussion, si j'essai de créer un échange plus intéressant ou non, c'est comme joué d'avance.
Pareil en rendez-vous, des fois j'ai le sentiment que la fille en face de moi n'a jamais été et ne sera jamais intéressée, mais que peut-être qu'elle se sent seule et que prendre un verre une fois avec le premier garçon venu lui changera les idées, sans qu'il ne soit jamais question d'une suite. Je me sens presque inexistant dans des situations ou il ne s'agit pourtant que d'un échange entre deux personnes et où donc on ne peut pas vraiment être invisible. Je ne sais pas si je suis clair.