- 07 juil. 2020, 00:43
#234050
Bonsoir à toutes et à tous.
J'entreprends la démarche d'écrire ses lignes afin d'expliciter ma situation, la comprendre et la régler: j'ai 23 ans et je suis puceau. Beaucoup me rétorqueront qu'il est trop tôt pour parler de virginité tardive, je répondrait qu'il s'agit d'une notion subjective fondée sur l'impression d'être en décalage par rapport à ses pairs.
Contrairement à certains, je n'ai pas eu d'enfance traumatique, mais plutôt des circonstances défavorables. J'ai grandi les première années de ma vie dans un milieu extrêmement rural, loin de toute ville conséquente et ce, jusqu'à mes 12 ans, pour ensuite migrer vers une ville cette fois, guère notable ceci dit. J'ai été par ailleurs en surpoids jusqu'à 17 ans et demi. Un autre élément défavorable est probablement mon grand frère, très associable et de surcroit vierge, qui ne m'a guère montré la voie.
J'ai toujours été intéressé par les filles, aussi loin que je puisse m'en souvenir. J'ai eu une copine en primaire, ce devait être en CE1-CE2. Plus tard, en 4ème, j'ai intéressé une fille mais ça ne s'est pas développé du fait d'un manque d'intérêt de ma part. J'ai été tout le long du collège et lycée amoureux secrètement de filles de ma classe, sans jamais oser extérioriser ces sentiments, contient que cela mènerait à des échecs et moqueries du fait de ma laideur objective.
Je me suis notablement amélioré physiquement vers 17-18, au même moment de mon amaigrissement, cela n'a pour autant rien changé en matière de relation amoureuse, ce qui montre qu'il ne s'agit pas que d'une problématique physique.
J'achève actuellement mon ultime année universitaire, ces 5 ans sont passés relativement rapidement et je n'ai jamais trouvé véritablement le temps de m'appesantir sur une fille. J'ai passé ma licence dans la même ville où je suis arrivé à 12 ans, le potentiel social était donc très faible. J'ai fait mes deux années de master dans une ville plus grande, beaucoup plus étudiante.
Excepté ma virginité, il faut dire que je ne suis pas vraiment à plaindre: j'ai des amis, une famille avec qui je m'entend, une situation matérielle confortable, des études passionnantes. Je vais en fait poursuivre mon cursus universitaire par la réalisation d'une thèse dans la ville où j'ai suivi mon master. J'ai également pour passion le cinéma, et je m'intéresse de manière générale aux sciences sociales telles que la sociologie, l’anthropologie, évidemment la philosophie, l'Histoire, la paléontologie, etc.
Je me défini comme quelqu'un de rationnel mais ouvert et curieux: j'ai toujours été athée, la virginité ne procède donc pas pour moi d'un choix moral mais est une situation subie. Je considère la virginité comme neutre intrinsèquement mais chargée négativement dans la société contemporaine (notamment pour les hommes). Malgré ma situation, je n'éprouve aucune haine envers les femmes, je me définirai même comme féministe, tendance matérialiste plutôt que différentialiste. Je n'écrit donc par sur le 18-25 de JVC qui est un repère de misogynes dans le meilleur des cas, communauté d'incels dans le pire.
J'ai en fait commencé à m'alerter de ma situation à 22 ans au début de l'été, je me suis alors inscrit sur divers appli de rencontre, j'ai eu quelques match mais rien de concluant. En novembre dernier, j'ai rencontré une fille sur Tinder, cette rencontre a donné lieu à une période étrange de 4 mois où nous échangions quotidiennement par message. Nous ne nous sommes vus dans la réalité que 3 fois (3 fois où il ne s'est rien passé car j'ai finalement été déçu de la réalité et que je n'ai pas tenté quoi que ce soit) sur ce laps de temps alors que nous résidions dans la même ville. J'ai fini par mettre un terme à cette "relation" car j'ai réalisé que cette fille ne m'intéressait pas, que ce soit intellectuellement ou physiquement, la réciproque était probablement vraie. Cette "relation", bien qu'elle m'ait agacé par la perte de temps occasionnée, m'a permis de tirer quelques enseignements (ne pas perdre de temps si on sent que cela ne match pas, ne pas révéler sa virginité ou pas trop tôt en tout les cas).
Je n'ai guère écumé les applications ces derniers mois du fait de mon emploi du temps chargé d'échéances importantes (partiels, mémoire, préparation du projet de thèse). J'en suis donc rendu à cette situation à l'heure où j'écris ces lignes. Peu de gens sont au courant de ma situation: trois amis de confiance et ladite fille des 4 mois (malheureusement).
Je pense qu'échanger sur ce forum, que je parcours depuis quelques semaines et qui me paraît bienveillant, peut m'aider à verbaliser et déterminer les solutions à appliquer.
Au plaisir de vous lire !
J'entreprends la démarche d'écrire ses lignes afin d'expliciter ma situation, la comprendre et la régler: j'ai 23 ans et je suis puceau. Beaucoup me rétorqueront qu'il est trop tôt pour parler de virginité tardive, je répondrait qu'il s'agit d'une notion subjective fondée sur l'impression d'être en décalage par rapport à ses pairs.
Contrairement à certains, je n'ai pas eu d'enfance traumatique, mais plutôt des circonstances défavorables. J'ai grandi les première années de ma vie dans un milieu extrêmement rural, loin de toute ville conséquente et ce, jusqu'à mes 12 ans, pour ensuite migrer vers une ville cette fois, guère notable ceci dit. J'ai été par ailleurs en surpoids jusqu'à 17 ans et demi. Un autre élément défavorable est probablement mon grand frère, très associable et de surcroit vierge, qui ne m'a guère montré la voie.
J'ai toujours été intéressé par les filles, aussi loin que je puisse m'en souvenir. J'ai eu une copine en primaire, ce devait être en CE1-CE2. Plus tard, en 4ème, j'ai intéressé une fille mais ça ne s'est pas développé du fait d'un manque d'intérêt de ma part. J'ai été tout le long du collège et lycée amoureux secrètement de filles de ma classe, sans jamais oser extérioriser ces sentiments, contient que cela mènerait à des échecs et moqueries du fait de ma laideur objective.
Je me suis notablement amélioré physiquement vers 17-18, au même moment de mon amaigrissement, cela n'a pour autant rien changé en matière de relation amoureuse, ce qui montre qu'il ne s'agit pas que d'une problématique physique.
J'achève actuellement mon ultime année universitaire, ces 5 ans sont passés relativement rapidement et je n'ai jamais trouvé véritablement le temps de m'appesantir sur une fille. J'ai passé ma licence dans la même ville où je suis arrivé à 12 ans, le potentiel social était donc très faible. J'ai fait mes deux années de master dans une ville plus grande, beaucoup plus étudiante.
Excepté ma virginité, il faut dire que je ne suis pas vraiment à plaindre: j'ai des amis, une famille avec qui je m'entend, une situation matérielle confortable, des études passionnantes. Je vais en fait poursuivre mon cursus universitaire par la réalisation d'une thèse dans la ville où j'ai suivi mon master. J'ai également pour passion le cinéma, et je m'intéresse de manière générale aux sciences sociales telles que la sociologie, l’anthropologie, évidemment la philosophie, l'Histoire, la paléontologie, etc.
Je me défini comme quelqu'un de rationnel mais ouvert et curieux: j'ai toujours été athée, la virginité ne procède donc pas pour moi d'un choix moral mais est une situation subie. Je considère la virginité comme neutre intrinsèquement mais chargée négativement dans la société contemporaine (notamment pour les hommes). Malgré ma situation, je n'éprouve aucune haine envers les femmes, je me définirai même comme féministe, tendance matérialiste plutôt que différentialiste. Je n'écrit donc par sur le 18-25 de JVC qui est un repère de misogynes dans le meilleur des cas, communauté d'incels dans le pire.
J'ai en fait commencé à m'alerter de ma situation à 22 ans au début de l'été, je me suis alors inscrit sur divers appli de rencontre, j'ai eu quelques match mais rien de concluant. En novembre dernier, j'ai rencontré une fille sur Tinder, cette rencontre a donné lieu à une période étrange de 4 mois où nous échangions quotidiennement par message. Nous ne nous sommes vus dans la réalité que 3 fois (3 fois où il ne s'est rien passé car j'ai finalement été déçu de la réalité et que je n'ai pas tenté quoi que ce soit) sur ce laps de temps alors que nous résidions dans la même ville. J'ai fini par mettre un terme à cette "relation" car j'ai réalisé que cette fille ne m'intéressait pas, que ce soit intellectuellement ou physiquement, la réciproque était probablement vraie. Cette "relation", bien qu'elle m'ait agacé par la perte de temps occasionnée, m'a permis de tirer quelques enseignements (ne pas perdre de temps si on sent que cela ne match pas, ne pas révéler sa virginité ou pas trop tôt en tout les cas).
Je n'ai guère écumé les applications ces derniers mois du fait de mon emploi du temps chargé d'échéances importantes (partiels, mémoire, préparation du projet de thèse). J'en suis donc rendu à cette situation à l'heure où j'écris ces lignes. Peu de gens sont au courant de ma situation: trois amis de confiance et ladite fille des 4 mois (malheureusement).
Je pense qu'échanger sur ce forum, que je parcours depuis quelques semaines et qui me paraît bienveillant, peut m'aider à verbaliser et déterminer les solutions à appliquer.
Au plaisir de vous lire !