- 28 avr. 2021, 00:10
#237679
Bonjour à tous !
Cela fait un petit moment que je consulte le forum sans oser franchir le cap de l'inscription. Jusque là, je crois que c'est la peur de reconnaître ma situation qui me freinait. Sauf que je suis à un moment de ma vie où ça me pèse et où je n'ai plus envie d'être presque la seule à le savoir.
C'est d'autant plus difficile que j'essaie toujours de donner le change, mais à chaque fois que je fais ça j'ai le sentiment de me mentir de plus en plus et de mentir aux autres (en ce moment je suis en formation et nous sommes un groupe très soudé). C'est bizarre ce sentiment, je n'ai jamais été aussi bien dans ma vie socialement et en même temps je me dis que je suis heureuse tout en mentant à des personnes auxquelles je tiens...
C'est encore plus compliqué quand tu finis par comprendre que dans le lot il y a quelqu'un qui te plaît un petit peu beaucoup et que lui aussi à une situation amoureuse compliquée, mais d'une manière complètement différente !
Pour résumer ma vie amoureuse, je dirais que pendant mes années collège et lycée (j'ai quitté l'école à 16 ans), ça ne m'intéressait pas plus que ça. Pour les filles, la priorité absolue était d'être en couple, alors que pour moi c'était le cadet de mes soucis ! En plus, je me suis toujours super bien entendu avec les mecs, je devais sûrement être la moins chiante des filles !
À 18 ans, je suis tombée amoureuse, je lui ai écrit une belle lettre pour laquelle je n'ai jamais eu de réponse...
Après, j'ai enchaîné avec quelques années de dépression, qui n'était pas liée à ce que je viens de citer.
Depuis, je suis plutôt spectatrice qu'actrice de ma vie. Mais voilà, dans 6 mois j'aurai 30 ans, j'ai l'impression d'être passée complètement à côté de ma vie, je vois mes neveux et nièces construire leurs vies et moi je reste bloquée là. Cette partie là j'ai pu la confier à deux de mes collègues qui ont su me rassurer, mais aujourd'hui j'ai appris une nouvelle qui me renvoie ça en pleine figure et qui je pense a été le déclic pour vous écrire tout ça.
Et je peux ajouter que j'ai toujours été timide, mais je dirais que ça se soigne avec les années qui passent.
J'avais besoin de vider mon sac, car comme je l'ai dit au début, ça me pèse. Pendant longtemps je l'ai ignoré en me disant que si ça doit arriver, ça arrivera, mais ça n'est jamais arrivé. Je crois que j'ai un (trop) grand besoin d'amour, plus que l'amour familial que j'ai toujours connu. J'ai juste envie que quelqu'un me prenne dans ses bras et me dise je t'aime... La solitude est lourde à porter...
Je ne vous cache pas que je vous écris avec les larmes aux yeux et la gorge serrée, que cette nuit risque d'être longue (d'autant plus avec la pleine lune !), mais en même temps ça me fait un bien fou de poser tous ces mots.
Je compte sur votre bienveillance.
Cela fait un petit moment que je consulte le forum sans oser franchir le cap de l'inscription. Jusque là, je crois que c'est la peur de reconnaître ma situation qui me freinait. Sauf que je suis à un moment de ma vie où ça me pèse et où je n'ai plus envie d'être presque la seule à le savoir.
C'est d'autant plus difficile que j'essaie toujours de donner le change, mais à chaque fois que je fais ça j'ai le sentiment de me mentir de plus en plus et de mentir aux autres (en ce moment je suis en formation et nous sommes un groupe très soudé). C'est bizarre ce sentiment, je n'ai jamais été aussi bien dans ma vie socialement et en même temps je me dis que je suis heureuse tout en mentant à des personnes auxquelles je tiens...
C'est encore plus compliqué quand tu finis par comprendre que dans le lot il y a quelqu'un qui te plaît un petit peu beaucoup et que lui aussi à une situation amoureuse compliquée, mais d'une manière complètement différente !
Pour résumer ma vie amoureuse, je dirais que pendant mes années collège et lycée (j'ai quitté l'école à 16 ans), ça ne m'intéressait pas plus que ça. Pour les filles, la priorité absolue était d'être en couple, alors que pour moi c'était le cadet de mes soucis ! En plus, je me suis toujours super bien entendu avec les mecs, je devais sûrement être la moins chiante des filles !
À 18 ans, je suis tombée amoureuse, je lui ai écrit une belle lettre pour laquelle je n'ai jamais eu de réponse...
Après, j'ai enchaîné avec quelques années de dépression, qui n'était pas liée à ce que je viens de citer.
Depuis, je suis plutôt spectatrice qu'actrice de ma vie. Mais voilà, dans 6 mois j'aurai 30 ans, j'ai l'impression d'être passée complètement à côté de ma vie, je vois mes neveux et nièces construire leurs vies et moi je reste bloquée là. Cette partie là j'ai pu la confier à deux de mes collègues qui ont su me rassurer, mais aujourd'hui j'ai appris une nouvelle qui me renvoie ça en pleine figure et qui je pense a été le déclic pour vous écrire tout ça.
Et je peux ajouter que j'ai toujours été timide, mais je dirais que ça se soigne avec les années qui passent.
J'avais besoin de vider mon sac, car comme je l'ai dit au début, ça me pèse. Pendant longtemps je l'ai ignoré en me disant que si ça doit arriver, ça arrivera, mais ça n'est jamais arrivé. Je crois que j'ai un (trop) grand besoin d'amour, plus que l'amour familial que j'ai toujours connu. J'ai juste envie que quelqu'un me prenne dans ses bras et me dise je t'aime... La solitude est lourde à porter...
Je ne vous cache pas que je vous écris avec les larmes aux yeux et la gorge serrée, que cette nuit risque d'être longue (d'autant plus avec la pleine lune !), mais en même temps ça me fait un bien fou de poser tous ces mots.
Je compte sur votre bienveillance.