- 18 mai 2021, 22:18
#238140
Bonjour à tous,
Bon, il paraît que la présentation est obligatoire ici et qu'il faut parler de soi pour accéder aux fonctionnalités du forum. Il paraît même qu'un modérateur doive valider la chose : n'est pas membre de ce forum qui veut !
Version courte :
Je suis un homme de 59 ans, célibataire, de la région Centre, prof, aimant beaucoup jouer au tennis, écouter et faire de la musique, lire, dessiner, rencontrer les amis.
Version longue :
Plus que l'histoire de ma vie, cette présentation longue sera plutôt une description de mon itinéraire, une sorte de témoignage plutôt atypique (par rapport aux autres présentations que j'ai pu lire sur le forum) et aussi une réflexion sur la virginité.
J'ai eu une jeunesse "normale" : collège, lycée, études supérieures, sports, musique, parfois assez brillant, parfois assez mauvais, plutôt boute-en-train en société.
Côté sexe : plutôt timide, plutôt tardif, plutôt attiré par les garçons. Un premier attouchement à 18 ans avec un cousin, puis à partir de 21 avec d'autres mecs. À 26 ans, j'ai une relation suivie avec une jeune femme ; bien qu'ayant couché plusieurs fois avec elle, il n'y a cependant eu aucune pénétration : ça n'a tout simplement pas eu lieu. Après cela, je retourne du côté des mecs, j'en rencontre pas mal, j'ai eu quelques relations suivies avec certains, voire une vie de couple pendant plusieurs mois ou années avec d'autres. Malgré tout, la pénétration annale ne m'a jamais attiré et bien qu'ayant plusieurs fois essayé la chose, soit ça n'aboutissait pas pour cause de ramollissement immédiat de ma part, soit parce que je restais "fermé" à la chose.
Avec une sexualité active parfois envahissante (masturbations solitaires addictives, attouchements avec de nombreux mecs, relations suivies multiples... mais sans pénétration), avec le recul du temps, je dois bien dire que ma virginité m'a obsédé au moins jusqu'à l'âge de 30 ans.
Il peut être assez légitime de s'interroger ici sur le sens du mot virginité : paradoxalement, peut-on être vierge en ayant eu de nombreuses relations sexuelles ? La réponse est oui et non, tout dépend de quoi l'on parle, notamment quand on parle de l'homme pour lequel le concept n'est pas biologiquement défini. Aussi, la virginité est aussi une notion très fluctuante selon les époques et les régions. Et jusqu'où la relation doit-elle aller pour être définitivement identifié comme une personne non vierge ? Il est communément admis que le premier rapport sexuel avec pénétration constitue la fin pure et simple de la virginité. Dans ce cas, oui, je suis vierge. Et cela ne me fait ni chaud ni froid. Cela reste juste un constat factuel. Ma personnalité, et qui je suis, ne se résume certainement pas à ce simple fait.
Qu'ai-je donc fait de ma vie ? j'ai eu plusieurs métiers, de l'informatique à la musique en passant par la direction d'organisme de formation. Je suis maintenant enseignant à l'université. J'ai beaucoup voyagé. Je n'ai pas de télévision. Je dessine. J'écoute et je joue toujours beaucoup de musique (classique), sur plusieurs instruments. Je lis beaucoup. J'ai publié plusieurs ouvrages, restauré plusieurs appartements & maisons. Je fais beaucoup de tennis. Je rencontre souvent mes amis. J'ai collectionné des montres, des voitures, des livres, des chaussures, des tableaux. Rétroactivement, je peux dire que j'ai eu une vie bien remplie avec de très nombreux motifs de satisfaction.
Et la virginité dans tout ça ? À 59 ans, je suis maintenant totalement apaisé vis à vis de cet aspect de moi-même. Je peux même affirmer qu'il s'agit là d'un aspect tout à fait anecdotique de ma personnalité. Après avoir vécu de nombreuses expériences et même vécu en couple, depuis au moins vingt années je ne suis véritablement plus du tout en recherche de relations amoureuses et/ou sexuelles. Il ne s'agit pas là d'un renoncement, non. La chose ne m'intéresse pas, absolument pas, définitivement pas. Je n'ai tout simplement pas envie de cela. Cela pourra paraître très étrange, voire incompréhensible pour certains, je le conçois. Mais il s'agit donc bien au final d'un choix de vie délibéré et j'en suis réellement heureux.
Suis-je asexuel ? La réponse est clairement non. J'ai vécu le plus gros de ma vie sans le savoir ni même connaître le terme : je suis "solosexuel", je préfère la masturbation à toute autre forme de sexe. Ceci est aussi un aspect de ma personnalité... qui ne se résume toujours pas à ce simple fait.
Bon, il paraît que la présentation est obligatoire ici et qu'il faut parler de soi pour accéder aux fonctionnalités du forum. Il paraît même qu'un modérateur doive valider la chose : n'est pas membre de ce forum qui veut !
Version courte :
Je suis un homme de 59 ans, célibataire, de la région Centre, prof, aimant beaucoup jouer au tennis, écouter et faire de la musique, lire, dessiner, rencontrer les amis.
Version longue :
Plus que l'histoire de ma vie, cette présentation longue sera plutôt une description de mon itinéraire, une sorte de témoignage plutôt atypique (par rapport aux autres présentations que j'ai pu lire sur le forum) et aussi une réflexion sur la virginité.
J'ai eu une jeunesse "normale" : collège, lycée, études supérieures, sports, musique, parfois assez brillant, parfois assez mauvais, plutôt boute-en-train en société.
Côté sexe : plutôt timide, plutôt tardif, plutôt attiré par les garçons. Un premier attouchement à 18 ans avec un cousin, puis à partir de 21 avec d'autres mecs. À 26 ans, j'ai une relation suivie avec une jeune femme ; bien qu'ayant couché plusieurs fois avec elle, il n'y a cependant eu aucune pénétration : ça n'a tout simplement pas eu lieu. Après cela, je retourne du côté des mecs, j'en rencontre pas mal, j'ai eu quelques relations suivies avec certains, voire une vie de couple pendant plusieurs mois ou années avec d'autres. Malgré tout, la pénétration annale ne m'a jamais attiré et bien qu'ayant plusieurs fois essayé la chose, soit ça n'aboutissait pas pour cause de ramollissement immédiat de ma part, soit parce que je restais "fermé" à la chose.
Avec une sexualité active parfois envahissante (masturbations solitaires addictives, attouchements avec de nombreux mecs, relations suivies multiples... mais sans pénétration), avec le recul du temps, je dois bien dire que ma virginité m'a obsédé au moins jusqu'à l'âge de 30 ans.
Il peut être assez légitime de s'interroger ici sur le sens du mot virginité : paradoxalement, peut-on être vierge en ayant eu de nombreuses relations sexuelles ? La réponse est oui et non, tout dépend de quoi l'on parle, notamment quand on parle de l'homme pour lequel le concept n'est pas biologiquement défini. Aussi, la virginité est aussi une notion très fluctuante selon les époques et les régions. Et jusqu'où la relation doit-elle aller pour être définitivement identifié comme une personne non vierge ? Il est communément admis que le premier rapport sexuel avec pénétration constitue la fin pure et simple de la virginité. Dans ce cas, oui, je suis vierge. Et cela ne me fait ni chaud ni froid. Cela reste juste un constat factuel. Ma personnalité, et qui je suis, ne se résume certainement pas à ce simple fait.
Qu'ai-je donc fait de ma vie ? j'ai eu plusieurs métiers, de l'informatique à la musique en passant par la direction d'organisme de formation. Je suis maintenant enseignant à l'université. J'ai beaucoup voyagé. Je n'ai pas de télévision. Je dessine. J'écoute et je joue toujours beaucoup de musique (classique), sur plusieurs instruments. Je lis beaucoup. J'ai publié plusieurs ouvrages, restauré plusieurs appartements & maisons. Je fais beaucoup de tennis. Je rencontre souvent mes amis. J'ai collectionné des montres, des voitures, des livres, des chaussures, des tableaux. Rétroactivement, je peux dire que j'ai eu une vie bien remplie avec de très nombreux motifs de satisfaction.
Et la virginité dans tout ça ? À 59 ans, je suis maintenant totalement apaisé vis à vis de cet aspect de moi-même. Je peux même affirmer qu'il s'agit là d'un aspect tout à fait anecdotique de ma personnalité. Après avoir vécu de nombreuses expériences et même vécu en couple, depuis au moins vingt années je ne suis véritablement plus du tout en recherche de relations amoureuses et/ou sexuelles. Il ne s'agit pas là d'un renoncement, non. La chose ne m'intéresse pas, absolument pas, définitivement pas. Je n'ai tout simplement pas envie de cela. Cela pourra paraître très étrange, voire incompréhensible pour certains, je le conçois. Mais il s'agit donc bien au final d'un choix de vie délibéré et j'en suis réellement heureux.
Suis-je asexuel ? La réponse est clairement non. J'ai vécu le plus gros de ma vie sans le savoir ni même connaître le terme : je suis "solosexuel", je préfère la masturbation à toute autre forme de sexe. Ceci est aussi un aspect de ma personnalité... qui ne se résume toujours pas à ce simple fait.
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