- 24 juil. 2021, 19:47
#239000
Bonjour/bonsoir
Je n’ai jamais été à l’aise avec les présentations, un truc de timide il paraît.
Je me suis inscris ici depuis un moment sans trop participer et pour être honnête je ne suis pas sûr d’être au bon endroit. Y a t’il d’ailleurs un « bon » endroit ?
Pour commencer, je suis bien vierge, puceau, béotien, peut importe comment on appelle le monstre. Je n’ai jamais connu de femmes intimement, ni sex, ni bisous, ni câlins, ni embrassades, ni rapprochement etc pendant longtemps je ne l’ai même pas envisagé, persuadé que l’amour me serait inaccessible et que de toute façon j’étais un solitaire par nature. Le temps aura eu raison de mes dernières illusions. Affecté par le poids des années et de l’existence, le manque affectif et charnel me pèsent péniblement sans que je parvienne à y trouver de substitut.
Cela aurait été plus supportable si l’infortune n’empoisonnait pas le reste de mon existence, comme une gangrène qui se propage à la sphère familiale « Alors quand est ce que tu nous ramènes une copine ? » ou socioprofessionnelle « On t’as jamais vu avec une femme, t’as un problème ? tu ne serais pas gay ? ». Il semblerait que pour les déshérités de l’amour, le malheur n’arrive jamais seul, mon célibat perpétuel devenant une sorte de misère à cacher tant bien que mal pour sauver les apparences ou juste ne pas heurter.
Mais il serait faux de croire que ma virginité tardive est le principal fardeau de mon existence. Je la vois plutôt comme le résultat et non la cause de mon mal être.
Mon manque de confiance en moi et en mon prochain me brident dans mon rapport à l’autre, je ne sais pas créer des liens ni les entretenir. Il y a peut être un peu d’égo, paradoxalement à mon estime pour moi abyssale, ce sentiment d’être différent, comme si toute connexion à l’autre m’était interdite. La solitude ou plutôt l’isolement devenant tour à tour ma zone de confort me protégeant de l’ « hostilité » du monde (et accessoirement des amabilités cités précédemment) et ma prison dorée dont je ne parviens plus à m’évader.
Cela m’a mené à une forme d’isolement social (non ca ne concerne pas que les vieux et les sans abris) j’ai essayé de me faire aider par des professionnels (psy) sans que cela soit concluant.
Je suis quelque peu tiraillé entre le manque cruel de l’autre et l’appréhension à m’y confronter qui me pousse à m’en éloigner.
Dernièrement les épisodes successifs de confinement et couvre feu, qui ont bouleversé tant de monde ne m’ont guère affecté. J’en ai même éprouvé une sorte de satisfaction morbide et arrogante de ma condition. Ainsi tous ces autres pour qui j’ai tout du paria ne sont pas capable d’endurer quelques semaines, ce qui fait l’essence même de mon existence depuis tant d’années. Oui j’ai osé le penser : « quelle bande de fragiles ! ».
Bien sur, on peut se dire que ce n’est pas comme si je renonçais à une vie que je n’ai jamais connu... mais surtout est ce que je m’en sors si bien que ca ? Pour survivre oui, mais pas pour vivre et encore moins être heureux. J’ai remis la vie et le bonheur à plus tard mais je n’ai jamais trouvé le temps de m’y consacrer.
J’ai regardé un documentaire récemment sur Arte :« Le Pouvoir des caresses », qui présente le toucher et le contact physique comme des besoins fondamentaux à notre bien être. En ce qui me concerne, j’en suis presque à l’extase quand l’air soufflé par mon ventilateur caresse ma peau :-D
Je me rends compte que je me prive d’un pan entier de l’expérience qu’est la vie humaine et peut être même de la meilleure partie. Au fond je n’ai aucune raison de m’infliger tout cela plus longtemps.
Mais le chemin vers le bonheur je n’en connais pas encore la direction. Peut être que comme le disent certains sages, le bonheur est dans le chemin et non dans la destination. Il ne me reste qu’à faire le premier pas.
Mes premiers pas m’amènent donc ici, je cherchais un eden ou m’exprimer, échanger sans me sentir condamné par le jugement d’autrui et aussi parce que je souhaite sortir de mon isolement mais que je ne me sens pas prêt encore à affronter tous les dragons, les orques et les trolls du monde réel.
Je ne promets pas une participation de ouf mais je ferai des efforts dans ce sens. Ce premier post de présentation en est j’espère la genèse.
PS : Par contre en me relisant j’ai plus l’impression d’avoir écris une complainte qu’une présentation. Sans m’en rendre compte, j’ai dérivé sur l’explication voir la justification de ma présence ici plutôt qu’à respecter les conventions en me contentant de donner les informations demandées.
Quelque part ca défoule aussi d’écrire et de partager ces choses une bonne fois pour toute ; mais n’allez pas croire non plus que je me suis inscris pour pourrir l’ambiance avec ce genres de discours. Je peux aussi être jovial, voir drôle quand toutes les bonnes planètes sont alignés dans le bon ordre ;-D
C’était Eden (juste un pseudo) et histoire de ne pas me faire foudroyer par Zeus : j’ai la trentaine bien entamée, j’habite en région parisienne et ai cessé mon activité de consultant depuis Janvier dernier. Je n’’irai pas jusqu’à dire que j’ai des passions mais j’aime bien la photo, le snorkeling, la lecture (ca va des mangas aux livres de développement personnel) me détendre en écoutant de la musique, je m’intéresse aussi beaucoup à l’AI.
Je vais m’arrêter là sinon je n’aurai plus de secret pour vous.
Je vous souhaite le meilleur, à ceux qui ont lu jusque là ainsi qu’à ceux qui ont triché.
@ bientôt.
Je n’ai jamais été à l’aise avec les présentations, un truc de timide il paraît.
Je me suis inscris ici depuis un moment sans trop participer et pour être honnête je ne suis pas sûr d’être au bon endroit. Y a t’il d’ailleurs un « bon » endroit ?
Pour commencer, je suis bien vierge, puceau, béotien, peut importe comment on appelle le monstre. Je n’ai jamais connu de femmes intimement, ni sex, ni bisous, ni câlins, ni embrassades, ni rapprochement etc pendant longtemps je ne l’ai même pas envisagé, persuadé que l’amour me serait inaccessible et que de toute façon j’étais un solitaire par nature. Le temps aura eu raison de mes dernières illusions. Affecté par le poids des années et de l’existence, le manque affectif et charnel me pèsent péniblement sans que je parvienne à y trouver de substitut.
Cela aurait été plus supportable si l’infortune n’empoisonnait pas le reste de mon existence, comme une gangrène qui se propage à la sphère familiale « Alors quand est ce que tu nous ramènes une copine ? » ou socioprofessionnelle « On t’as jamais vu avec une femme, t’as un problème ? tu ne serais pas gay ? ». Il semblerait que pour les déshérités de l’amour, le malheur n’arrive jamais seul, mon célibat perpétuel devenant une sorte de misère à cacher tant bien que mal pour sauver les apparences ou juste ne pas heurter.
Mais il serait faux de croire que ma virginité tardive est le principal fardeau de mon existence. Je la vois plutôt comme le résultat et non la cause de mon mal être.
Mon manque de confiance en moi et en mon prochain me brident dans mon rapport à l’autre, je ne sais pas créer des liens ni les entretenir. Il y a peut être un peu d’égo, paradoxalement à mon estime pour moi abyssale, ce sentiment d’être différent, comme si toute connexion à l’autre m’était interdite. La solitude ou plutôt l’isolement devenant tour à tour ma zone de confort me protégeant de l’ « hostilité » du monde (et accessoirement des amabilités cités précédemment) et ma prison dorée dont je ne parviens plus à m’évader.
Cela m’a mené à une forme d’isolement social (non ca ne concerne pas que les vieux et les sans abris) j’ai essayé de me faire aider par des professionnels (psy) sans que cela soit concluant.
Je suis quelque peu tiraillé entre le manque cruel de l’autre et l’appréhension à m’y confronter qui me pousse à m’en éloigner.
Dernièrement les épisodes successifs de confinement et couvre feu, qui ont bouleversé tant de monde ne m’ont guère affecté. J’en ai même éprouvé une sorte de satisfaction morbide et arrogante de ma condition. Ainsi tous ces autres pour qui j’ai tout du paria ne sont pas capable d’endurer quelques semaines, ce qui fait l’essence même de mon existence depuis tant d’années. Oui j’ai osé le penser : « quelle bande de fragiles ! ».
Bien sur, on peut se dire que ce n’est pas comme si je renonçais à une vie que je n’ai jamais connu... mais surtout est ce que je m’en sors si bien que ca ? Pour survivre oui, mais pas pour vivre et encore moins être heureux. J’ai remis la vie et le bonheur à plus tard mais je n’ai jamais trouvé le temps de m’y consacrer.
J’ai regardé un documentaire récemment sur Arte :« Le Pouvoir des caresses », qui présente le toucher et le contact physique comme des besoins fondamentaux à notre bien être. En ce qui me concerne, j’en suis presque à l’extase quand l’air soufflé par mon ventilateur caresse ma peau :-D
Je me rends compte que je me prive d’un pan entier de l’expérience qu’est la vie humaine et peut être même de la meilleure partie. Au fond je n’ai aucune raison de m’infliger tout cela plus longtemps.
Mais le chemin vers le bonheur je n’en connais pas encore la direction. Peut être que comme le disent certains sages, le bonheur est dans le chemin et non dans la destination. Il ne me reste qu’à faire le premier pas.
Mes premiers pas m’amènent donc ici, je cherchais un eden ou m’exprimer, échanger sans me sentir condamné par le jugement d’autrui et aussi parce que je souhaite sortir de mon isolement mais que je ne me sens pas prêt encore à affronter tous les dragons, les orques et les trolls du monde réel.
Je ne promets pas une participation de ouf mais je ferai des efforts dans ce sens. Ce premier post de présentation en est j’espère la genèse.
PS : Par contre en me relisant j’ai plus l’impression d’avoir écris une complainte qu’une présentation. Sans m’en rendre compte, j’ai dérivé sur l’explication voir la justification de ma présence ici plutôt qu’à respecter les conventions en me contentant de donner les informations demandées.
Quelque part ca défoule aussi d’écrire et de partager ces choses une bonne fois pour toute ; mais n’allez pas croire non plus que je me suis inscris pour pourrir l’ambiance avec ce genres de discours. Je peux aussi être jovial, voir drôle quand toutes les bonnes planètes sont alignés dans le bon ordre ;-D
C’était Eden (juste un pseudo) et histoire de ne pas me faire foudroyer par Zeus : j’ai la trentaine bien entamée, j’habite en région parisienne et ai cessé mon activité de consultant depuis Janvier dernier. Je n’’irai pas jusqu’à dire que j’ai des passions mais j’aime bien la photo, le snorkeling, la lecture (ca va des mangas aux livres de développement personnel) me détendre en écoutant de la musique, je m’intéresse aussi beaucoup à l’AI.
Je vais m’arrêter là sinon je n’aurai plus de secret pour vous.
Je vous souhaite le meilleur, à ceux qui ont lu jusque là ainsi qu’à ceux qui ont triché.
@ bientôt.