Tu dis que tu es un grand gamin qui n’a pas besoin de chaperon et on te laissera tranquilleC'est ce que je me suis dit mais :
1) Je reste le "p'tit jeune" donc elles se sentent un peu dans leur rôle en me conseillant de la sorte
2) Même si elles ignorent ma condition de puceau, elles ont quand même senti que je n'étais pas très à l'aise avec ces choses-là, donc on revient au 1)
3) Sans parler de chaperonner, ça reste des femmes qui ont connu des histories d'amour et tous les conseils, même s'ils ne sont pas toujours bons, sont quand même les bienvenus pour quelqu'un totalement étranger à tout ça...?
4) Peut-être que j'aurais besoin d'un chaperon finalement...
Elle a raison, ce n’est pas pareil.Dans le contexte pro, je pense que c'est quand même lourd si. Ce sont souvent des rencontres fortuites, limitées et consacrées au travail, donc je me vois mal proposer à une fille que je connais seulement depuis quelques minutes, d'aller boire un verre après le boulot comme ça se fait dans les films, sans que cela soit gênant. A leur place, ça me gonflerait vite (mais je ne suis pas à leur place, il est vrai).
Discuter et être lourd ne sont pas les mêmes choses.
Moi aussi j’ai du mal à trouver le juste milieu entre « il faut être entreprenant » et « les femmes n’ont pas forcément envie de se faire draguer » (je penche complètement sur le deuxième cas au cas où il y aurait besoin de le préciser).Pour ma part, j'ai l'impression que ça se voit tout de suite dans n'importe quelle circonstance et j'aurais toujours l'impression d'être par défaut plus lourd que charmant dès que j'aborderais une fille.
Enfin j’ai lu quelque part quelqu’un qui faisait remarquer que la drague était un subtil équilibre. Il faut d’abord aborder quelqu’un de façon normale, de façon à ce qu’on puisse nier qu’on était en train de draguer en cas de refus, tout en faisant comprendre qu’on aimerait aller plus loin ; on propose de boire un verre de façon à ce qu’on puisse dire que c’était pas forcément un rendez-vous amoureux en cas de rejet ; etc.