- 17 sept. 2019, 20:02
#225140
Mais je rappelle, à toutes fins utiles, que l'alcoolisme est une maladie qu'on ne choisit pas ; que la cigarette est également une drogue dont on devient dépendant et qu'on ne peut pas arrêter seulement en claquant des doigts.
Moi, si on utilise mes organes, qu'on les utilise pour ceux qui en ont besoin. Je me moque de savoir ce qu'ils ont fait avant, même si c'étaient des mauvaises personnes ou que sais-je. La solidarité, si elle ne s'exerce que sur ceux qu'on juge moralement acceptables, n'est pas de la solidarité.
katy81 a écrit : ↑17 sept. 2019, 18:45 bah perso je me dis toujours que oui je suis donneuse d'organes (d'ailleurs j'aimerai donner mon corps à la science, pour ce qu'il me servira là où je serai), on ne peut pas être sélectif dans le don d'organe.Je trouve ça étrange cette façon de classifier : tiens, toi c'est bien fait pour ta pomme si t'es malade, tu ne mérites pas une seconde chance. De toute façon s'il y a un choix à faire du point de vue de la médecine entre un ado et un vieil alcoolo, t'inquiète pas que le vieil alcoolo passera après.
ça me ferai vraiment chi€r si un alcoolique reçoit un partie de mon foie c'est certain, ou un poumon à un fumeur (même si je pense que s'il est en attente de poumon il n'est plus censé fumer), je préférerai que ça revienne à un ados atteint de mucoviscidose par exemple.
je pense que le fait de donner ses organes est plus difficile à vivre pour la famille qui reste, c'est culturel, l'impression de dépouiller un proche par exemple ou qu'il ne sera pas "entièrement" inhumé
Mais je rappelle, à toutes fins utiles, que l'alcoolisme est une maladie qu'on ne choisit pas ; que la cigarette est également une drogue dont on devient dépendant et qu'on ne peut pas arrêter seulement en claquant des doigts.
Moi, si on utilise mes organes, qu'on les utilise pour ceux qui en ont besoin. Je me moque de savoir ce qu'ils ont fait avant, même si c'étaient des mauvaises personnes ou que sais-je. La solidarité, si elle ne s'exerce que sur ceux qu'on juge moralement acceptables, n'est pas de la solidarité.