Mais il y a bien des gens, profs et autres qui vous auront apprécié, trouvé des qualités non? C'est sûr que c'est plus difficile sans disons un minimum, mais s'il fallait se baser sur l'appréciation des gens pour savoir ce qui était bon, loul... Quand tu vois tous les c*ns aimés et populaires, tu comprends quand même qu'on ne peut pas prendre au sérieux le jugement des foules.
Après, je suis d'accord que le monde de l'entretien est absurde... Mais en effet, se montrer sous son meilleur jour c'est ce qu'on nous demande. Au pire, parfois on prend vraiment l'embaucheur pour un c*n (sentiment fréquent en ce moment), mais vu que la plupart du temps, ils se remplissent les poches sur notre dos plus que de raison et qu'autre chose, qu'il faut aussi qu'on gagne notre vie ce n'est pas moi qui aurait des remords.
D'ailleurs j'ai moins l'impression d'enjoliver que de cacher ce qui peut fâcher. Eh ouais je ne vais pas dire que c'est "juste pour le blé", que je postule pour avoir le droit d'être un esclave vu que c'est le système qu'on perpétue (là-haut les rois de ce monde et aussi les moutons en bas), que ça ne passe pas avec bon nombre d'olibrius (une emmanchée disait que c'était ennuyeux de bosser avec moi
), que j'ai la tête dans le q plus de la moitié de la semaine et que je fais des nuits blanches. Non, et même pour ce qui est de tes qualités ce n'est pas dit qu'elles joueront... Quand tu ne te plais pas c'est difficile de garder la motivation, quand les collègues te saoulent l'esprit d'équipe en prend un coup... L'embauche c'est toujours un pari, celui qui n'est pas content pourra me virer.
N'empêche que je trouve la question "pourquoi je vous prendrais et pas les autres" particulièrement c*nne. C'est peut-être moins vrai pour les emplois fort "qualifiés", mais rares sont les postes où on peut avoir un truc qui fait défaut à tous les autres. Et cette façon d'exprimer gaiement que tu es encouragé à laisser tout le monde derrière, comme si on ne voyait pas de problème là-dedans, p*tain mais à quel monde merveilleux d'égoïsme et de compétition sommes-nous conditionnés depuis l'enfance