- 30 mai 2008, 21:35
#4999
Toutes/tous des mythomanes par essence
On nous ment. Pour nous rassurer, pour nous préserver, pour nous protéger. Pour des tas de bonnes comme de mauvaises raisons. Des petits mensonges, des gros mensonges. Des très éphémères qui n’ont pas grandes incidences, des passagers qu’on oublie vite, des réguliers qu’on remplace ou entretien, des drôles juste pour rire, des laids pour nous tester, des vicieux, mais pour le confort et des légers pour la forme.
Par imitation, parce que l’on en vient à penser que le monde ne fonctionne que comme ça, parce que personne ne peut avoir accès à notre monde intérieur… alors on en vient à mentir aux autres et pire à se mentir à soi-même. Plus personne ne peut donc déterminer le vrai du faux, l’hypocrisie a pris le pas sur les sentiments, tout est devenu plastique et non comestible. La guerre est ouverte. Mais rien n’est dit.
Nous arrivons à un stade où plus personne ne peut déterminer le bien du mal, le vrai du faux, enfin dans les grandes lignes, car tout n’est que gris. Le problème que pose lors d’une recherche effrénée de "ce qui compte vraiment", car inévitablement, quelque soit la manière dont on s’y prend, on finit par se réveiller frigorifié… Tout n’est que neutralité plus ou moins prononcée… et de toute manière tout n’est qu’imaginaire!
Sommes-nous des mythomanes en puissance simplement parce que nous n‘avons pas la même perception de la réalité les uns et les autres, des uns et des autres… et que nous butons vainement à chaque fois que nous tentons d’en décrire l’essence, tombant toujours à côté faute d’un vocabulaire universel à cet endroit ?
Et si simplement on respectait nos différentes vérités au lieu de défendre la sienne comme un chien ou une chienne enragée? Le mensonge comme manière de rêver la vie? La virginité tardive n'est elle pas qu'un mot?
On nous ment. Pour nous rassurer, pour nous préserver, pour nous protéger. Pour des tas de bonnes comme de mauvaises raisons. Des petits mensonges, des gros mensonges. Des très éphémères qui n’ont pas grandes incidences, des passagers qu’on oublie vite, des réguliers qu’on remplace ou entretien, des drôles juste pour rire, des laids pour nous tester, des vicieux, mais pour le confort et des légers pour la forme.
Par imitation, parce que l’on en vient à penser que le monde ne fonctionne que comme ça, parce que personne ne peut avoir accès à notre monde intérieur… alors on en vient à mentir aux autres et pire à se mentir à soi-même. Plus personne ne peut donc déterminer le vrai du faux, l’hypocrisie a pris le pas sur les sentiments, tout est devenu plastique et non comestible. La guerre est ouverte. Mais rien n’est dit.
Nous arrivons à un stade où plus personne ne peut déterminer le bien du mal, le vrai du faux, enfin dans les grandes lignes, car tout n’est que gris. Le problème que pose lors d’une recherche effrénée de "ce qui compte vraiment", car inévitablement, quelque soit la manière dont on s’y prend, on finit par se réveiller frigorifié… Tout n’est que neutralité plus ou moins prononcée… et de toute manière tout n’est qu’imaginaire!
Sommes-nous des mythomanes en puissance simplement parce que nous n‘avons pas la même perception de la réalité les uns et les autres, des uns et des autres… et que nous butons vainement à chaque fois que nous tentons d’en décrire l’essence, tombant toujours à côté faute d’un vocabulaire universel à cet endroit ?
Et si simplement on respectait nos différentes vérités au lieu de défendre la sienne comme un chien ou une chienne enragée? Le mensonge comme manière de rêver la vie? La virginité tardive n'est elle pas qu'un mot?