[Mellow]

Il y a eu une période comme ça où_je m’étais dit qu’il fallait que je fasse des choses que je n’avais pas forcément envie de faire, pour rencontrer de nouvelles personnes, etc. Mais au bout d’un certain temps je ne suis arrivé à rien et je me suis demandé pourquoi je m’infligeais toutes ces choses que je n’avais pas envie de faire, alors j’ai arrêté.

Pourquoi ça n'a pas marché ? Et donc quel élément manquant aurait pu changer la donne ? Je dirais que c'est ça (voir ci-dessous) :
Le plus important, à mon humble avis, est de sortir de ton self-consciousness. Désolée, c'est moins fluide en français... tu dis souvent que tu as peur de la réaction des gens et que c'est ça qui te freine. Avoir l'air d'un beauf, d'un pervers, d'un mec intéressé... ta psy t'as proposé l'exercice des questions, c'est pas mal comme début car il faut y aller doucement. Mais t'as déjà fait le pitre en jouant avec tes neveux ou leur raconter une histoire en faisant des voix rigolotes ? Ça m'est arrivé une fois de danser dans une salle de ciné (après le film mais il y avait encore des gens), mes amies étaient surprises mais on a rigolé. Et ça fait du bien. I felt free. Je te dis pas de danser, hein. Mais ya bien un truc que t'aimes faire mais que tu n'arrives pas à faire en public ? Genre parler de trucs qui te passionnent ou chanter comme une casserole.

Ah, est-ce que t'es du genre à ne pas vouloir gêner les autres ? Toujours se mettre à droite dans l'escalator, ne pas parler trop fort au téléphone, etc.
Bref, je sens que tu vas me dire que c'est pas ça le problème

[downup]

Si c’est vraiment ça le problème, je ne vois pas vraiment ce que je peux y faire. L’intérêt pour quelqu’un ou quelque chose ça ne se décrète pas.

Ben je pense que ça se travaille. Le non-interêt que l'on peut porter vers les gens est surement dû un peu à l'angoisse, au mal être que la situation provoque en nous. Le fait de pratiquer, d'aller plus vers les autres, rend la situation plus familière et donc plus supportable, voire même agréable.

J'ai eu une période OVS où j'enchainais les sorties. Clairement c'était plus facile pour moi d'aller vers les gens à cette période, et ça me plaisait. En ce moment (h24 à la maison) je suis clairement dans une dynamique moins positive de ce point de vue , et je vois la différence.

Courage pour ton coup de blues... Je suis d'accord le ménage c'est le mal . Envisage le Portugal d'abord pour changer d'air, prendre du bon temps, découvrir des gens, sans te mettre la pression du résultat (qui serait surement contre productive)!

[Pasta]

Il y a eu une période comme ça où_je m’étais dit qu’il fallait que je fasse des choses que je n’avais pas forcément envie de faire, pour rencontrer de nouvelles personnes, etc. Mais au bout d’un certain temps je ne suis arrivé à rien et je me suis demandé pourquoi je m’infligeais toutes ces choses que je n’avais pas envie de faire, alors j’ai arrêté.

Pourquoi ça n'a pas marché ? Et donc quel élément manquant aurait pu changer la donne ? Je dirais que c'est ça (voir ci-dessous) :
Le plus important, à mon humble avis, est de sortir de ton self-consciousness. Désolée, c'est moins fluide en français... tu dis souvent que tu as peur de la réaction des gens et que c'est ça qui te freine. Avoir l'air d'un beauf, d'un pervers, d'un mec intéressé... ta psy t'as proposé l'exercice des questions, c'est pas mal comme début car il faut y aller doucement. Mais t'as déjà fait le pitre en jouant avec tes neveux ou leur raconter une histoire en faisant des voix rigolotes ? Ça m'est arrivé une fois de danser dans une salle de ciné (après le film mais il y avait encore des gens), mes amies étaient surprises mais on a rigolé. Et ça fait du bien. I felt free. Je te dis pas de danser, hein. Mais ya bien un truc que t'aimes faire mais que tu n'arrives pas à faire en public ? Genre parler de trucs qui te passionnent ou chanter comme une casserole.

Ah, est-ce que t'es du genre à ne pas vouloir gêner les autres ? Toujours se mettre à droite dans l'escalator, ne pas parler trop fort au téléphone, etc.
Bref, je sens que tu vas me dire que c'est pas ça le problème

Non je pense que c’est bien une partie importante du problème.

Si c’est vraiment ça le problème, je ne vois pas vraiment ce que je peux y faire. L’intérêt pour quelqu’un ou quelque chose ça ne se décrète pas.

Ben je pense que ça se travaille. Le non-interêt que l'on peut porter vers les gens est surement dû un peu à l'angoisse, au mal être que la situation provoque en nous. Le fait de pratiquer, d'aller plus vers les autres, rend la situation plus familière et donc plus supportable, voire même agréable.

J'ai eu une période OVS où j'enchainais les sorties. Clairement c'était plus facile pour moi d'aller vers les gens à cette période, et ça me plaisait. En ce moment (h24 à la maison) je suis clairement dans une dynamique moins positive de ce point de vue , et je vois la différence.

Courage pour ton coup de blues... Je suis d'accord le ménage c'est le mal . Envisage le Portugal d'abord pour changer d'air, prendre du bon temps, découvrir des gens, sans te mettre la pression du résultat (qui serait surement contre productive)!

Ce qui est difficile c’est que quand j’essaye de pratiquer comme toi, je n’ai pas l’impression de faire des progrès. Je suis peut-être moins anxieux qu’à une époque où j’évitais carrément des situations banales par peur, mais aller à l’encontre d’inconnus est toujours une épreuve pour moi.

[salambo]

Les progrès ne vont pas se voir rapidement, il fait aussi accepter cela. Ça va te prendre des mois avant de commencer à être plus a l'aise, et ça avec au mois une sortie par semaine.
C'est sûr qu'au bout de 3 sorties sur 3 mois, il n'y aura pas de progrès.
C'est un marathon, pas un sprint

[Pasta]

Il y a des gens qui ne sont clairement pas taillés pour courir un marathon, en plus de ne pas avoir particulièrement envie de le faire.

[salambo]

Tout à fait d'accord.
C'était pour illustrer le fait que les progrès n'arrivent pas tout seuls et pas forcément vite, et qu'il ne faut donc pas se décourager trop vite et persévérer.

Ensuite, pour la partie "avoir envie de le faire", ben dans ce cas il faut se poser les bonnes questions : a-t-on oui ou non envie que quelque chose bouge dans sa vie? Si oui se donne-t-on les moyens de réussir? Si non, pourquoi?

Je crois qu'on en a déjà parler, mais a priori les inconnu(e)s ne vont pas venir frapper spontanément à notre porte pour devenir ami(e)s et plus si affinité. Il faut aller à leurs rencontres et tisser des liens, il n'est pas possible de faire autrement. Des fois c'est dur, des fois ça ne marche pas, mais des fois c'est carrément génial, et pour le savoir faut y aller!

J'espère que ton travail avec ta psy avance bien, et profite de tes vacances au Portugal pour juste déconnecter et faire des rencontres amicales. Pas de pression, juste essayer de connaitre un peu plus les êtres humains qui seront autour de toi, il y en aura sûrement dans le tas des intéressants

[Pasta]

Ensuite, pour la partie "avoir envie de le faire", ben dans ce cas il faut se poser les bonnes questions : a-t-on oui ou non envie que quelque chose bouge dans sa vie? Si oui se donne-t-on les moyens de réussir? Si non, pourquoi?

Dans mon cas c’est dû à la croyance que je ne peux pas me donner les moyens d’y arriver. Autant pour un marathon je pourrais m’entraîner pour y arriver, et mesurer et constater mes progrès, autant là je pourrais sortir tous les soirs pendant des années sans aucune garantie de résultat et sans savoir si je progresse ou non.

C’est pour ça que je me suis décidé à voir une psy : je pense que je peux accepter que progresser prend du temps, mais je ne peux pas garder ma motivation si au fond je ne sais pas si ce que j’essaye sert à quelque chose ou pas.

[KaZaN]

Je crois qu'on en a déjà parler, mais a priori les inconnu(e)s ne vont pas venir frapper spontanément à notre porte pour devenir ami(e)s et plus si affinité. Il faut aller à leurs rencontres et tisser des liens, il n'est pas possible de faire autrement. Des fois c'est dur, des fois ça ne marche pas, mais des fois c'est carrément génial, et pour le savoir faut y aller!

Tu n'as pas le choix que de forcer le destin...sinon il y a de fortes chances qu'il ne se passe rien ! Honnêtement, je pense que personne ne va te juger. Dans les lieux publiques, tu prends les supermarchés, les boulangeries, les transports, tu peux parfois entamer une conversation, même courte. Des fois quand je vais courir, des gens m'abordent par exemple, pour 3 fois rien : l'équipement, le parcours. Mais ça part d'une certaine spontanéité qui n'est pas désagréable

Comme disait Salambo, prépare-toi à croiser des gens pas drôles aussi...mais au pire, viens nous en parler sur le forum, nous comprendrons peut être mieux parfois que des membres de ta famille, comme nous connaissons ton ressenti.

Ah et puis ne prends pas cette dernière année et demi comme référence Avec la pandémie, les confinements, couvre-feux, je pense que nous avons tous rencontré moins de gens cette année. (Enfin j'espère ne pas être le seul... surtout qu'au boulot je finis souvent à 19h... donc ... merci le couvre-feu...)

[Tyrus]

Ah et puis ne prends pas cette dernière année et demi comme référence Avec la pandémie, les confinements, couvre-feux, je pense que nous avons tous rencontré moins de gens cette année. (Enfin j'espère ne pas être le seul... surtout qu'au boulot je finis souvent à 19h... donc ... merci le couvre-feu...)

Pendant cette année et demi c'est sur les reseaux sociaux / sdr que ça cartonnait plus que d'habitude

[KaZaN]

Pendant cette année et demi c'est sur les reseaux sociaux / sdr que ça cartonnait plus que d'habitude

Ahah oui mais pour aller prendre un verre IRL après, ça devait quand même être un peu compliqué
J'ai un collègue qui donnait RDV chez lui, mais une fois ça a viré bizarre ^^