- 18 avr. 2021, 09:50
#237577
Si tu as voulu mettre en place une routine et que tu as abandonné, il faut essayer de comprendre - ou plutôt de ressentir - les raisons de l'abandon.
Peut-être que tu t'es imposé quelque chose de trop pénible (Genre faire 50 pompes tous les matins? ).
Par exemple, quantité de gens s'inscrivent dans des salles de sport mais très peu continueront au-delà de 2 mois (alors qu'ils ont payé 500 euros ).
Pourquoi? Parce qu'ils s'imposent un rythme beaucoup pénible pour eux ; ils ne s'écoutent pas. Au début ça fonctionne grâce à ce que j'appelle l'effet "feu de paille" : cette phase ou tu es hyper motivé quand tu commences quelque chose de nouveau. Mais une fois cette motivation du départ retombée, ils ne peuvent pas tenir le rythme. Ils sont comparables à des coureurs de marathon qui partiraient en sprint.
Pendant un temps, ils essayent de continuer même si ils n'ont plus envie en compensant le manque de motivation par de la contrainte. Mais là c'est le début de la fin : la contrainte ça ne marche pas sur le long terme.
Alors comment on fait?
En ce qui me concerne, j'ai mis en place avec succès quelques routines (mais j'en ai abandonné des dizaines...) et voici pour moi les éléments clés :
Léo
Pasta a écrit :Il faudrait que je mette en place des routines pour faire des choses, mais j’ai essayé maintes et maintes fois et c’est très dur de les faire resterAlors là, je sais de quoi tu parles... Et j'ai fini par comprendre un truc, c'est que les abandons ne sont pas négatifs, ils font partie du process de mise en place de la routine.
Si tu as voulu mettre en place une routine et que tu as abandonné, il faut essayer de comprendre - ou plutôt de ressentir - les raisons de l'abandon.
Peut-être que tu t'es imposé quelque chose de trop pénible (Genre faire 50 pompes tous les matins? ).
Par exemple, quantité de gens s'inscrivent dans des salles de sport mais très peu continueront au-delà de 2 mois (alors qu'ils ont payé 500 euros ).
Pourquoi? Parce qu'ils s'imposent un rythme beaucoup pénible pour eux ; ils ne s'écoutent pas. Au début ça fonctionne grâce à ce que j'appelle l'effet "feu de paille" : cette phase ou tu es hyper motivé quand tu commences quelque chose de nouveau. Mais une fois cette motivation du départ retombée, ils ne peuvent pas tenir le rythme. Ils sont comparables à des coureurs de marathon qui partiraient en sprint.
Pendant un temps, ils essayent de continuer même si ils n'ont plus envie en compensant le manque de motivation par de la contrainte. Mais là c'est le début de la fin : la contrainte ça ne marche pas sur le long terme.
Alors comment on fait?
En ce qui me concerne, j'ai mis en place avec succès quelques routines (mais j'en ai abandonné des dizaines...) et voici pour moi les éléments clés :
- Savoir filtrer le bruit. On a tout le temps envie de faire plein de choses, de tout apprendre. Parmi toutes ces envies, il faut savoir distinguer les envies passagères et impulsives des aspirations profondes. Pour ça, il faut essayer de ressentir ce qui a du sens pour nous et qui nous fait vraiment vibrer. Typiquement, si après avoir abandonné quelque chose, on a très envie de s'y remettre, il s'agit probablement d'une aspiration profonde.
- Ne pas partir trop fort au départ même si on a le sentiment qu'on pourrait faire plus (Penser au coureur de marathon)
- Être à l'écoute de ce que l'on ressent vis-a-vis de cette routine et l'accueillir sans le juger, surtout si c'est négatif (envie d'abandonner, de faire autre chose). Ne pas cultiver un rapport de force avec la routine mais essayer d'être bienveillant envers soi-même et de s'encourager comme le ferait un ami proche
- Trouver l'organisation qui nous convient. Par exemple je trouve ça beaucoup plus facile de faire du renforcement musculaire à midi que le soir, ou le matin au réveil. C'est propre à chacun, il n'y a pas de recette toute faite
- Cultiver la motivation. Il faut rester connecté à la raison qui nous a fait démarrer cette routine. La motivation est un peu comme une boîte à musique qu'il faut remonter de temps en temps. Si on sent une baisse de motivation, prendre le temps de se poser et de repenser ce que l'on voulait accomplir par cette routine. Lorsqu'il n'y a plus de motivation, on compense par de la contrainte et ce n'est jamais une bonne chose
- Accepter d'alléger ou de réadapter si c'est trop pénible. Quelque soit le domaine, c'est la régularité qui faut rechercher en priorité, pas l'intensité ou la longueur des sessions. De toute façon, mieux vaut ça que d'abandonner
- Éventuellement trouver une communauté. Ce n'est pas toujours possible surtout en ce moment et ça dépend de l'activité. D'après moi, c'est un plus mais pas absolument indispensable.
- Probablement le plus important : ne pas voir les abandons comme des échecs mais comme des étapes d'un processus plus large. Les abandons sont source d'apprentissage suite auquel on pourra retenter en s'y prenant d'une autre manière.
Léo