Venez ici pour partager vos joies et vos peines du moment.
Avatar de l’utilisateur
par rooter
Homme de 39 ans vierge
#186236
Azrael a écrit :Dans les faits, je réitère que pour moi au bout d'un moment ça ne l'est pas. C'est un peu comme si on me disait : oh tiens tu vas passer quelques mois en prison, peut-être que ça ne te touchera pas, car on peut laisser voguer son esprit.
Qui a parlé de "laisser voguer son esprit" ? Pas moi, en tout cas.
Azrael a écrit :Pour moi, la solution pour ce type de cas, c'est surtout de ne pas "laisser" dégénérer à ce point. Pas des centaines de personnes en même temps, et moi je dis : comment veux-tu ne jamais réagir?
Ne pas laisser dégénérer la situations. :grinning: Excuse-moi, ça m'a fait rire. ^^ Tu semble croire que les gens se font harcelé parce qu'il affichent de la vulnérabilité. ^C'est une forme inutile de culpabilisation des victimes. Le problème ne viens pas de lui, mais des agresseurs.
Eh bien je trouve que ta réaction montre que tu ne maitrise pas du tout le problème. La question serait plutôt "comment pourrais-je réagir ?" compte tenu de l'énorme difficulté de ce problème, même au sujet des adultes.

C'est quelque chose que peu de gens sont capables d'entendre, mais... Quelques fois, le malheur frappe sans raison, sans réel solutions, et on ne peut rien faire d'autre qu'attendre, que ça aille mieux.

Les personnes Asperger, par exemple, sont très souvent victimes harcèlement durant l'enfance, à cause de leurs spécificités. Et ils sont souvent, à cause de ces spécificités, considéré comme la source de la violence et non la victime, par le corps enseignant. Un autre exemple : dans de nombreux cas, le phénomène de harcèlement implique un trio et non un duo. L'harceleurs visible est en fait également un harcelé (ce qui est la source du harcèlement qu'il met en place). Dans ces situations, les seuls mesures qui marchent sont collectives, et ne peuvent être mise en place que par le corps enseignant et le reste du personnel. Comme tu vois, rien ne dépend de la victime...

Pour le reste... C'est affaire de points de vue. Ça marche pour moi, qui est nettement plus souvent agressé que la plupart des gens, en tout cas.
Avatar de l’utilisateur
par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#186238
rooter a écrit :Qui a parlé de "laisser voguer son esprit" ? Pas moi, en tout cas.
Je le sais, moi non plus pour le cas qui nous concerne.
rooter a écrit :Ne pas laisser dégénérer la situations. :grinning: Excuse-moi, ça m'a fait rire. ^^
Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, je conviens que la formule peut être maladroite, et que le succès n'est pas garanti, mais si tu veux jouer sur les mots, tandis que j'avais mis des guillemets, ce n'était pas pour faire joli...
rooter a écrit :Tu semble croire que les gens se font harcelé parce qu'il affichent de la vulnérabilité.
Non, je n'ai jamais réduit les choses à cela.
rooter a écrit :^C'est une forme inutile de culpabilisation des victimes.
Voir plus haut.
rooter a écrit :Le problème ne viens pas de lui, mais des agresseurs.
Je suis d'accord.
rooter a écrit :Eh bien je trouve que ta réaction montre que tu ne maitrise pas du tout le problème.
Non, c'est toi qui te construis ton interprétation.


PS : Juste par curiosité, si par définition le harcèlement a quelque chose d'incessant, j'avoue que je me demande comment tu peux répondre ça :
Ce mec peut tout aussi bien être content s'il n'y a pas de réaction, il pourra continuer tranquille. Il cherche à provoquer une réaction, ça ne se passe pas pour autant comme il l'espérait.
rooter a écrit :Franchement, ça ne correspond pas du tout à mon expérience.
Je parle de la première phrase, puisque tu évites ces "réactions". Par ailleurs, si tu t'interdis la violence verbale et physique, je comprends ce "souvent on ne peut pas faire grand chose". Il reste que ce n'est pas ma position sur ma propre expérience, j'estime que j'avais une bonne marge de manoeuvre.
Avatar de l’utilisateur
par rooter
Homme de 39 ans vierge
#186273
Ma foi, lors d'une agression sur ma personne, si elle est verbal, je ne prête aucunes attention à l'agresseur. Contrairement à ce que tu pense, les agresseurs désir une réponse, aussi fugace soit-elle : répondre, c'est leur donner ce qu'ils veulent, manifester de l'inquiétude aussi. Si ils ne l'ont pas, ils n'insiste pas sur le laps de temps où ils peuvent t'agresser. Si c'est une agression physique, j'évite les coups, et je m'en vais dans la mesure du possible (ou je m’approche des gens qui pourrait être menacé).

Le cas du harcèlement scolaire est particulier : il s'attaque aux élèves qui n'ont pas une réaction dans la norme (cèdent trop facilement ou répondent avec colère-on peut ne pas céder à une pression sans nécessairement se bagarrer). Le problème, c'est que c'est un fait social. Le harcèlement scolaire implique l'ensemble des élèves, il ne peut avoir lieu que si la victime est isolé du groupe. Pour casser la dynamique d'isolement (qui précède à mon avis le harcèlement), il faut une réponse de l'institution (voir les pages que j'ai déjà partagé). Or les élèves n'ont aucune influence sur leur environnement. Plus tard, oui, nous en avons une, mais jusqu'au lycée... C'est très limité. Même acquérir l'estime personnelle nécessaire (ou les habiletés sociales) prend un certain temps.
Avatar de l’utilisateur
par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#186279
rooter a écrit :répondre, c'est leur donner ce qu'ils veulent, manifester de l'inquiétude aussi.
Répondre ==> manifester davantage d'inquiétude, ah bon, je ne vois aucune fatalité là-dedans, et je ne m'y reconnais pas. (Pour le "donner ce qu'ils veulent", j'ai déjà dit ce que j'en pensais, ça ne se passe pas pour autant comme ils veulent.)
rooter a écrit :Le harcèlement scolaire implique l'ensemble des élèves, il ne peut avoir lieu que si la victime est isolé du groupe.
Dans ce cas, j'aimerais qu'on me dise en quoi j'étais si isolé, car je ne vois pas. J'ai toujours fait partie d'un groupe. Le plus souvent les personnes faisaient partie de ce groupe, avaient tendance à réagir pareillement avec d'autres.
rooter a écrit :Or les élèves n'ont aucune influence sur leur environnement. Plus tard, oui, nous en avons une, mais jusqu'au lycée... C'est très limité. Même acquérir l'estime personnelle nécessaire (ou les habiletés sociales) prend un certain temps.
Je suis d'accord avec ça. Donc oui, pour avoir connu la chose tout autant en BTS, qu'au lycée et collège, j'estime qu'au bout d'un moment j'avais davantage ces cartes en main.
  • 1
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9