Venez ici pour partager vos joies et vos peines du moment.
par Zango
ans
#200707
VACN a écrit :J'ai bien des rêves, mais que ce soit parce que mes parents m'en ont toujours découragé ou parce que je n'ai pas la volonté de les poursuivre, je n'ai jamais trouvé la motivation de les mettre en œuvre.
A peu près pareil.
Ou alors ça dure 2 ou 3 jours, puis finalement je laisse tomber car aucune vraie motivation derrière.
A chaque fois je me dis : a quoi bon ? De toute façon ça sera que moyens ou naze, car il m'arriveras bien une m*rde qui fais que ça va foirer a un moment où un autre. Et puis après coup ma vie sera toujours autant ennuyante qu'avant, donc ça aura servis à rien.
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par impala
Femme de 40 ans non vierge
#200709
Je parle en fait de la méditation en pleine conscience. Cela consiste à être pleinement attentif au moment présent, sans juger (comme le dit Lereveur). Il ne s'agit pas d'arrêter de penser, mais si des pensées surviennent, de les observer passer, sans s'y accrocher. On se met dans une position d'observateur légèrement distancié.

Par contre, Lereveur, c'est normal qu'après une seule séance, tu n'aies pas noté d'effet spectaculaire. C'est une activité qui demande de la régularité (pratiquer quotidiennement ou presque) pendant une assez longue période.

Pas besoin d'y croire, comme le souligne Pasta (ce à quoi renvoie "y" n'étant d'ailleurs pas très clair). Il n'y a pas plus terre à terre que d'observer l'instant présent, à vrai dire.
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par traviata
Femme de 62 ans non vierge
#200710
Simbad a écrit :Les pancakes, c'est la solution à tout.
Ben ... je trouve que tout travail manuel, tout effort physique est un excellent dérivatif à l'excès de pensée. Quand on a l'obligation de "faire tourner une maison", c'est une sorte d'armature qui vous fait tenir et vous raccroche à la vie courante. (Jusqu'à un certain point évidemment , quand on est dans la dépression totale, c'est une autre histoire).

Et la cuisine apporte des plaisirs que ne dispensent pas l'aspirateur ou le fer à repasser ...
VACN aime ça
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par Pasta
Homme de 37 ans vierge
#200712
impala a écrit :Je parle en fait de la méditation en pleine conscience. Cela consiste à être pleinement attentif au moment présent, sans juger (comme le dit Lereveur). Il ne s'agit pas d'arrêter de penser, mais si des pensées surviennent, de les observer passer, sans s'y accrocher. On se met dans une position d'observateur légèrement distancié.
On parle bien de la même chose, observer ses pensées passer sans s’y accrocher étant pour moi un moyen de ne pas penser ces pensées.
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par VACN
Homme de 30 ans non vierge
#201394
Bon. Bilan des sept derniers jours sur OkCupid :

> Un rendez-vous annulé par la demoiselle pour raisons personnelles.

> Un rejet clair et net, motivé après clarification par un problème de physique (en gros, mon physique ne lui convient pas). Le cynique en moi se dit qu'il aurait dû s'en douter, vu à quel point elle était belle...
Laura aime ça
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par VACN
Homme de 30 ans non vierge
#201897
Je vous préviens, ce post va être plein de spleen et de mauvaises ondes.

*

J'ai pris l'habitude de noter mes pensées négatives ou très positives sur un carnet. Ces derniers temps, c'est surtout le négatif qui ressort. En relisant ces pages, je vois tout un vocabulaire très noir. Ma vie ces dernières semaines se résume à des hauts et des bas et des changements d'humeur très rapides (on peut passer de la joie de vivre à la déprime la plus complète en moins d'une heure). Aucune idée d'où ça peut venir au juste.

Encore l'autre jour, j'avais la pêche au réveil, et le soir j'ai marché comme un zombie jusqu'à ma voiture, avant de décharger un monceau d'idées noires inédites dans mon calepin. Ce soir-là, pour la première fois, j'ai pensé à la castration chimique. Je ne plaisante pas, j'ai littéralement considéré l'idée de me faire castrer. "Pour tuer mon désir", comme je l'ai noté. Et tuer la frustration avec. Ça n'a pas duré, cependant.

J'ai écrit à propos de "faire le deuil de ma vie sexuelle, amoureuse et familiale." Je me demande, à quoi bon ? "J'ai raté le coche, la fenêtre de tir pour commencer tout ça, maintenant je n'aurais jamais la vie rêvée, avec une compagne et un enfant."

J'ai aussi écrit : "Les autres ressemblent de plus en plus à des ombres étrangères, et je ne sais plus si je les traite avec égards par empathie ou par habitude." Je me déconnecte des autres et de moi-même. J'étais à une soirée l'autre jour, et je me suis complètement fermé. Je voyais bien que je m'isolais des conversations, mais je n'avais même pas la motivation ni l'envie d'y faire quelque chose. Ça ne s'est apaisé que quand certains sont partis et qu'on s'est retrouvé en petit comité, c'est peut-être pour ça...

Plus les questions habituelles du genre "Suis-je vraiment humain ?" ou "Pourquoi je suis là ?" ou "Qui suis-je, en fait ?".

"Je ressens un vide dévorant, et j'oscille entre la tristesse et le désintérêt à ce sujet." Parfois, je suis très triste de ma situation, et parfois je m'en moque complètement. Comme une sorte de résignation.

J'ai de plus en plus envie de me laisser couler. Ce sentiment d'échec et de ne rien valoir du tout... "Pourquoi tu t'obstines, combien de fois il va falloir que tu te réveilles au même point avant de comprendre que tu n'y arriveras pas ?" Qu'est-ce que j'ai accompli, de quoi est-ce que je peux être vraiment fier ? Pas moyen de trouver un exemple. Qu'est-ce que j'ai à offrir aux gens ? A une partenaire ? J'avais fait la liste dans un topic dédié à cette question, mais c'était le package de base, rien de plus que ce qu'on est en droit d'attendre d'un compagnon en général. Le minimum syndical. Même là-dedans, je n'ai pas de relief.

Je suis découragé par l'ampleur de la tâche. Il me manque tellement de choses pour être aimé, et c'est tellement difficile d'en obtenir une seule... Je foire les rares occasions sérieuses qui se présentent, et plus je multiplie les tentatives, plus je réalise que c'est perdu d'avance. Et bien sûr, il n'y a pas que la vie amoureuse à gérer, mais c'est à peu près le même cirque partout...

Vous allez me dire, c'est comme les sables mouvants, quand on se débat, on s'enfonce plus vite... Mais où est la liane à laquelle je peux m'accrocher pour sortir ?

Quelque part (d'ailleurs, c'est aussi dans le carnet), "Peut-être que je devrais me fermer complètement ; je resterais seul pour de bon, mais au moins ce serait parce que je l'aurais décidé, j'aurais enfin le contrôle sur un aspect de ma vie."

Il y a du travail à fournir pour sortir de cette situation, mais je doute sérieusement d'être capable d'en abattre assez, suffisamment vite pour que ça serve à quelque chose avant que toute ma vie me passe sous le nez. Pourquoi "trouver quelqu'un" n'est-il pas un but valide ?

Tyrus disait qu'on finirait bien par me lire dans les témoignages positifs... Mais là j'ai l'impression de m'en éloigner, malgré de récentes expériences non sexuelles et non amoureuses, mais intenses.
par SnapBack
ans
#201899
Cela dit, tu es mieux avancé que bon nombre d’entre nous.
Je n’ai jamais eu de smack. Si tu y crois sérieusement, malgré les coups, tu seras toujours là.

Seul toi peut trouver au fond de ton âme quelque chose à laquelle s’accrocher pour vivre.
Je ne dis pas tout ici... bien que je sois très bavard. Je n’aimerais pas faire connaître certaines choses :relieved:

Mais des pensées incongrues, imbéciles, grotesques, surréalistes, crues... C’est humain.
C’est la morale qui fait figure de code de la route. Tu pourrais rouler à 300 km/h mais on roule à 120 sur autoroute.

J’exprime mon désir en dessin, il « vit » platoniquement mais je ne l'étouffe pas et je le rend appréciable au plus grand monde.
Quand je suis comblé, je pars faire un tour.

Demain est un autre jour.
Alex93 aime ça
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par Pasta
Homme de 37 ans vierge
#201902
Je comprends tout à fait le sentiment de découragement dû au fait de ne pas y arriver, et de ne même pas savoir ce qu’on fait vraiment de mal pour galérer autant, la conclusion semblant la plus logique étant qu’on n’a pas de valeur humaine intrinsèque, et quoi qu’on fasse ne pourra jamais rien y changer.

Je pense que le mieux est de se détacher de ce besoin de validation par les autres, et se consacrer à ce qu’on veut faire soi, peu importe si ça plaît ou non.
deadwood, Alex93 aime ça
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par deadwood
Homme de 48 ans non vierge
#201903
Pasta a écrit : la conclusion semblant la plus logique étant qu’on n’a pas de valeur humaine intrinsèque, et quoi qu’on fasse ne pourra jamais rien y changer.
A quel moment un raisonnement qui nous paraitrait surement aberrant pour tout autre personne devient évident ou logique quand il s'agit de nous ?
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