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par Zango
ans
#201261
Sacha a écrit :Je reviens de ma dernière séance, ça n'a pas été facile non plus et j'ai encore plus de doutes sur l’intérêt de continuer ma thérapie. Le truc c'est que j'ai vraiment pris sur moi pour commencer et j'ai pas envie de gâcher cet effort en arrêtant. Retourner à ma vie lâche mais confortable ne m’intéresse pas non plus. Disons qu'il est encore tôt et que pour l'instant faut un peu serrer les dents, comme tu le dis on a pas d'autres solutions que de continuer.
Si je partage tout ca c'est pas pour te saper le moral au contraire. Peut être qu'au début d'une thérapie il est normal de passer par une phase d'adaptation et de remise en question assez pénible. C'est peut être pas un hasard qu'on éprouve tout ca.
Du coup je te souhaite beaucoup de courage, accroche toi et garde la pèche (je sais c'est pas évident mais je peux pas t'apporter plus dsl) :wink:
C'est un peu pareil, j'ai pris sur moi pour commencer et je sais que c'est pas facile. De plus je sais que si j'arrête, quasi sûr que dans 1 an je soit toujours au même point.
Je pense qu'il faut qu'on continue et qu'on "s'accroche". Le fait d'être bousculer de ces certitudes et de ces mauvaises habitudes peut être une bonne chose.
VACN a écrit :Il faut faire sortir les humeurs pour que la plaie puisse guérir. Avez-vous parlé à vos thérapeutes de l'état dans lequel vous mettent vos séances ?
C'est un peu ça, mais j'ai encore beaucoup de mal à faire sortir tout ça.

Pour l'état dans lequel me mette les séances, je pense que le psychologue s'en doute. D'ailleurs cette personne m'avait prévenu, que des fois j'aller avoir le moral à 0 en sortant et des fois j'aurais la "péche".
De plus je pense que le psy a compris le type de personne que j'étais : un esprit torturé en permanence. Donc cela coule de source que avant ou après une séance, c'est un micmac dans ma tête.
par Zango
ans
#201490
Rien de spécial à dire, à part que je poursuit mon "travail" avec le psychologue. Je me sens déjà un peu plus à l'aise qu'au début.

Pour le moment, il en ressort à priori, que j'ai une vision "biaisée" des rapports humains dû à certaines choses.
Que je suis en revanche permanente contre moi-même et contre certaines personnes et que du coup, tout ce que je fais dans ma vie ne sert qu'as "prendre le dessus" sur mes échecs passés et contre des personnes.
Donc je suis emprisonner dans ce prisme de pensées, incapable de vivre pour "moi-même" et je m'inflige une punition permanente pour avoir eu des échecs dans ma vie.
Il faudrait que j'arrête de vouloir porter le fardeau des autres et que je pense plus "à moi".

D'ailleurs le psychologue m'as dit qu'après être sortie, il fallait que je fasse quelque chose qui me ferait plaisir, n'importe quoi. Que j'avais le droit de faire des choses pour moi et que j'avais le droit de faire des erreurs.
Ce qui n'est pas totalement faux, je me sens coupable de faire des choses uniquement pour mon plaisir personnel et je m'autorise pas le droit à l'erreur.
Ce psy m'as également dit qu'avant de vouloir nouer des relations avec les gens, il fallait que je sois "moi-même".
par Zango
ans
#201641
Après avoir un peu l'impression d'avance, là j'ai l'impression de stagner.

D'après ce que le psychologue dit, la timidité, mon manque de confiance en moi, la solitude etc... Ne serait que des conséquences et pas des causes.
Derrière il y aurait quelques de chose de plus profond, qui m'empêcherait "d'avancer" et d'aller vers les autres par exemple.
J'ai donner des pistes de ce qui me semblait logique pour moi, mais apparement ca n'est pas suffisant et il y aurait quelque chose d'autres. Du coup faudrait que je creuse de ce côté là.
Mais j'avoue ne pas savoir trop ce que je pourrais creuser de plus. Après avoir passé des heures et des heures à tourner le problème dans dans tout les sens par le passé et n'en avoir jamais trouver une porte de sortie jusque là, j'ai du mal à voir ce que je pourrais faire de plus... Je suis un peu perplexe.

Du coup, je vais réfléchir là dessus pendant encore 10 piges à me retrouner le cerveau matin et soir comme un c0n.
par Zango
ans
#201645
VACN a écrit :Il y a peut-être des choses que tu ne veux pas t'avouer.

Qu'est-ce qui, selon toi, expliquerait "logiquement" tes blocages ?
Ce n'est pas aussi simple que ça. De plus il ne faut pas non plus tomber dans le piège de se dire, il faut que je trouve une cause à tout prix et en "inventer" une.

J'ai expliqué que c'était dû à cause de mon passé que je vais pas détailler ici, ce qui à entrainer un enchainement (timidité, manque de courage, manque de confiance en soit, impression d'être nul). Mais apparement ça, se serait des conséquences et non des causes. Donc pas "valable".
J'ai évoqué aussi la peur de l'inconnu et le fait que à tenter des choses et à sortir de sa "zone de confort", il y a le risque d'essuyer des échecs ce qui au bout d'un moment à tendance à m'énerver et à exacerbé le sentiment de "nullité" et les coups de déprimes. Du coup il est parfois confortable de rester en "statut quo", que de prendre le risque de se prendre des baffes dans la gueule et de se retrouver psychiquement encore plus bas qu'avant. Mais ça ne serait pas "suffisant" et il y aurait autre chose.

Du coup je suis bloqué là dessus pour le moment.
par Zango
ans
#201731
Bon, j'ai décider de m'inscrire dans une salle de sport la semaine prochaine.
Je ne sais pas ce que ça va donner. Je vais vraiment devoir "prendre sur moi" pour me confronter aux regards des autres et à la "foule".

Sinon je cogite toujours par rapport à cette histoire "de cause", mais je n'arrive toujours pas à trouver. Ca commence à me prendre la tête.
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par Laura
Femme de 36 ans vierge
#201811
Je suis dans une salle de sport et honnêtement, personne ne regarde personne.. du moins pas dans une optique de moquerie ou autre, y'a jamais eu de problème et de personne qui se sont senti observés ou jugés, vraiment si c'est comme la mienne, tu ne devrais pas avoir de soucis de ce côté là :)
par Zango
ans
#201843
Laura a écrit :Je suis dans une salle de sport et honnêtement, personne ne regarde personne.. du moins pas dans une optique de moquerie ou autre, y'a jamais eu de problème et de personne qui se sont senti observés ou jugés, vraiment si c'est comme la mienne, tu ne devrais pas avoir de soucis de ce côté là :)
Le problème c'est que dans ma tête, je suis capable de cogiter la dessus pendant 1h avant d'y aller, du coup je vais tourner ça en boucle dans ma tête, et à force ca va se transformer en pensées négatives. Comme la fois ou je devais me rendre la 1ère fois chez un psychologue, je m'étais dis au bout d'un moment : "et si j'y allais pas ?".

Puis là, même si fondamentalement le risque réel est mince que l'on m'observe de façon moqueuse... Comme je suis pas habitué, suffit que quelqu'un me regarde un peu trop lomgtemps ou un truc de ce genre, pour que dans ma tête ça se transforme en pensées négative et que je parte ou bout de 10min.

Ou alors, si je vois des groupes de personnes qui discutes ensemble ou qui se connaissent déjà, et que moi je suis seul dans un coin... Ca va me refaire penser à ma solitude, du coup je vais m'énerver contre moi même et être frustré et je risque de partir au bout de 10 min.
par Zango
ans
#202161
Toujours pas eu le courage de m'inscrire à la salle de sport.
Sinon j'ai l'impression de stagner toujours autant, je continue de voir le psychologue à intervalle rapproché, c'est un investissement, mais j'ai pas l'impression d'avancer énormement.
Je me dis des fois, "est-ce que ca vaut le coup de continuer ?" "est-ce que c'est pas déjà trop tard et si il ne vaudrait pas mieux laisser tomber ?".
par SnapBack
ans
#202162
La motivation donne une impulsion.

De cette impulsion, tu auras des opportunités. Il y aura des jours où tu auras l’impression de t’investir à perte, mais ça vaut le coup si tu es tenace.

Néanmoins, il y a investissement et investissement. Il faut savoir être raisonnable sur les attentes.

Ça vaut pour le sport et pour bien plus encore !