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par katy81
ans
#203125
VACN j'essais de t'aider à comprendre certains éléments que j'ai compris trop tard à mon goût mais on ne peut revenir en arrière, alors si je peux donner un peu de mon "expérience" pour que d'autres avances ou déjà réfléchissent par où commencer c'est déjà un grand pas.
Ce n'est pas contre toi spécifiquement, au contraire j'aimerai vraiment que tous ici trouviez une piste de réflexion sur comment avancer sereinement.

je me basai aussi sur ton topic où avait été évoqué la pyramide de Maslow qui parle des besoins :
VACN a écrit :Restons sur un désaccord pour cette histoire de besoin. De toute façon, que ce soit un besoin, un désir ou une lubie, je suis pour l'instant dans l'incapacité de le/la satisfaire, et c'est là le principal souci qui me mine........
tu dis toi même que c'est le principal soucis qui te mine, je n'invente rien même si je conçois y être aller un peu fort dans mes comparaisons.
Toutefois ce n'est à mon avis pas le bon angle d'attaque pour que tu / vous avanciez de ce dire que la frustration (globale : amour relation sexe travail etc..) entre autre vous fasse perdre le goût de la vie. Parce que justement la vie est un moteur et il faut trouver son propre carburant.
Et ce n'est en rien simple ni facile.

En fait ça me peine que des jeunes gens soient moroses à la limite de ne plus avoir le goût de vivre (et j'en vois de plus en plus déprimé etc..) c'est très bête mais ça me rappelle des souvenirs et me dis que si j'avais eu des personnes qui m'auraient aider ou conseiller j'aurai peut être agit différemment et/ou plus tôt.
VACN a écrit :c'est pas la joie, et que j'ai du mal à me sentir heureux et appréciable et aimable et digne et tout ce que tu veux, sans que personne ne m'ait trouvé ne serait-ce que potable jusqu'à présent.
et bien le problème est certainement de ce côté car non tu n'as pas besoin de ce genre de chose pour être bien, je ne suis pas certaine (mais je me trompe peut être) qu'avoir forcément un avis de quelqu'un d'autre qui te trouverai "potable" pour être un minima heureux.
Tu ne peux pas attendre quelque chose de quelqu'un pour être heureux. Mais ce n'est encore une fois que mon avis.
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par jimagine
Homme de 33 ans non vierge
#203128
Espoir77 a écrit :Peut-être que comme le dit Jimagine c'est différent pour les hommes que pour les femmes.
En effet, je pense que c'est une différence majeur entre les hommes et les femmes. Les femmes doivent être plus aptes à occulter cette partie d'elles-mêmes qu'est le sexe...
Je me trompe peut-être, mais à mon avis, les hommes sont plus facilement obnubilés par l'idée de ne pas avoir de vie sexuelle que les femmes.
Espoir77 a écrit :Après c'est sur que de ressasser ça n'aide pas trop à avancer.
Même si moi aussi ça m'est arrivée quand j'étais plus jeune de me dire : si je meurs demain je ne saurais pas ce que c'est de faire l'amour avec quelqu'un.
Je suis content de voir que je ne suis pas le seul à avoir cette idée...
par LiPo
Homme de 30 ans non vierge
#203133
Je suis pour ainsi dire dans le même état d'esprit que toi, mais j'en ai tellement plus rien à ficher du "sexe"...

Ce dont je rêve, ca serait tout simplement dans un premier temps d'avoir des amis, des gens avec qui échanger et qui partagent mes idées, ma façon de voir les choses, bref... des gens avec lesquels je me sente en symbiose totale. Je commence à perdre un peu espoir.

J'aimerais juste avoir une vie normale. Je pense que si c'était le cas, tout le reste suivrait. Mais j'ai de sérieux doutes sur mes capacités à y arriver un jour. Je me sens tellement à part et différent des autres que je n'arrive même plus à m'imaginer dans quelconque relation, qu'elle soit amicale ou sentimentale.

Le plus dur pour moi est de continuer à y croire. Je me pose réellement les mêmes questions que toi, mais dans un sens ca me "rassure" presque de me dire que si, par malheur, il devait m'arriver quelque chose, quasi personne ne serait peiné. (La subtilité se jouant sur le quasi)

Il parait qu'il faut vivre avant tout pour soi-même... Chose que je n'ai jamais réussi à faire jusqu'ici, mais j'y arriverai un jour, j'en suis sur !
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par VACN
Homme de 30 ans non vierge
#203136
katy81 a écrit :Ce n'est pas contre toi spécifiquement
Pas de souci, je ne l'ai pas pris comme tel :wink:
katy81 a écrit :j'aimerai vraiment que tous ici trouviez une piste de réflexion sur comment avancer sereinement.
Mais peut-être qu'on a juste besoin, une fois de temps en temps, d'exprimer ce qu'on ressent de négatif, sans qu'on nous dise encore et encore, à chaque fois, de ne pas trop y penser. (J'y reviens plus bas)
katy81 a écrit :tu dis toi même que c'est le principal soucis qui te mine, je n'invente rien
"Manquer de X me mine" ne veut pas dire "X est la seule chose qui compte".
katy81 a écrit :ce n'est à mon avis pas le bon angle d'attaque pour que tu / vous avanciez de ce dire que la frustration (globale : amour relation sexe travail etc..) entre autre vous fasse perdre le goût de la vie.
Tu dis ça comme si perdre goût à la vie parce que nos désirs ne sont pas satisfaits était une stratégie pour aller mieux. Mais on ne fait que constater et exprimer quelque chose qu'on a en nous. Répondre à "je me sens mal" par "ce n'est pas une bonne tactique"... ben, ce n'est pas une bonne tactique. Parce que se sentir mal n'est pas une tactique, c'est un fait. J'ai pu constater qu'exprimer ses sentiments sans jugement (ni interne, ni externe) est le moyen le plus efficace de les "traiter" pour qu'ils disparaissent d'eux-mêmes. Même s'ils reviennent plus tard, c'est toujours mieux que de les garder et d'argumenter sur sa légitimité à les ressentir.
katy81 a écrit :Tu ne peux pas attendre quelque chose de quelqu'un pour être heureux.
Mais on ne peut pas choisir de ressentir du bonheur. C'est pas comme ça que ça marche, les sentiments sont spontanés par définition, ils ne résultent pas d'un choix conscient. Ce qu'on peut faire, c'est tenter des choses qui pourraient nous apporter du bonheur, ce qui peut inclure une forme de gymnastique mentale et d'auto-persuasion, mais ça peut ne pas marcher avec tout le monde.
Dirait-on la même chose à quelqu'un qui se sentirait malheureux de ne pas avoir d'amis ?
On pourrait lui dire de chercher un moyen de s'en faire, ce serait valide. Mais lui dire in fine qu'il a tort d'être malheureux de ne pas en avoir là, tout de suite, ça ne changerait rien au fait qu'il se sentirait malheureux dans l'instant. Tu vois, c'est ça qui me chiffonne à chaque fois qu'on me dit de profiter de la vie. J'aimerais bien profiter de la vie, mais voilà, je ne peux pas simplement décider de le faire, c'est un peu plus compliqué que ça :sweat_smile:
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par Pasta
Homme de 37 ans vierge
#203139
Ça fait bien longtemps que je me dis qu’il faut que je profite de la vie sans attendre quelqu’un (puisque de toutes façons ça a l’air mort).

Mais bon, je ne sais pas trop comment.
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#203147
VACN a écrit :Mais on ne peut pas choisir de ressentir du bonheur.
En fait, si... Ou plutôt, c'est plus quelque chose qu'on ne fait pas. Ruminer, par exemple. ;)
SI ton bonheur passe par le fait d'avoir, ou par des conditions liés aux autres, à l'environnement (même si ça joue un rôle, bien sûr), il risque de ne pas être très stable. :) Un rien le détruira.
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Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir
Le temps perdu ne se rattrape jamais. Ces "folles années" qu'on est sensé vivre dans sa jeunesse, on ne les a pas vécu, et c'est définitif. Tant pis, je ne pense pas, à titre personnel, qu'il y a des "phases" de développement universels à l'humain. Bwarf... J'aurais peut-être apprécié une enfance où je n'aurais pas vécu dans la crainte et la violence perpétuels, mais bon, j'ai appris de tas de choses, aussi. Certaines que la plupart des gens ne ressentirons jamais dans leur vie (et tant mieux pour eux). ^^ C'est comme ça. Je suis un pragmatique : pas la peine de perdre du temps à regretter ce qui est, il vaut mieux préparer ce qui viens.

Tiens, d'ailleurs, c'est le sens de la la phrase "carpe diem", qui ne veut pas du tout dire "maximise ton plaisir". Ca, c'est tout le contraire de l'épicurisme. Cette phrase veut dire "profite de ce qui est là, sans te soucier de la suite". Des petites choses, manger, boire, profiter du soleil.

Le problème n'est pas d'éprouver (voir d'exprimer) ces émotions, mais de s'appesantir dessus. En faisant cela, vous passez à coté de l'évidence. A commencer par le fait que vous n'éprouver pas cela tout le temps, seulement à certains moment donnés. Quand vous avez envie de gratter les croutes. ;)

A vrai dire, objectivement, ce genre d'émotion ne disparaissent pas quand on les dit. Les dire permet de conscientiser, de mettre des mots dessus, de communiquer... Mais comme pour une TCC, ça disparait en les laissant partir sans les retenir.

Vous êtes comme quelqu'un qui tiendrais une braise dans la main, et crisperais ses doigt dessus à cause de la douleur. Lâchez, et elle tombera d'elle-même. Et si le clap retentis avant le happy end... Et alors ? Une histoire, ça n'est pas qu'une fin.
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par jimagine
Homme de 33 ans non vierge
#203151
rooter a écrit : Vous êtes comme quelqu'un qui tiendrais une braise dans la main, et crisperais ses doigt dessus à cause de la douleur. Lâchez, et elle tombera d'elle-même. Et si le clap retentis avant le happy end... Et alors ? Une histoire, ça n'est pas qu'une fin.
Ah ben ça alors! C'est une sacrée analyse ! Je crois qu'il va me falloir y réfléchir longuement et relire ton message plein de sagesse plusieurs fois pour bien m'imprégner de cette façon de voir la vie.
En tout cas, merci rooter de m'avoir éclairé, ça va m'aider à progresser dans ce trop sombre tunnel et, qui sait, peut-être même à en sortir ! :grinning:
(Et courage pour tes problèmes de sous. :wink: Mais au vu de ta philosophie de vie, je me dis qu'il n'y a pas de soucis à se faire, tu vas y arriver !)
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par VACN
Homme de 30 ans non vierge
#203153
C'est positif, ce que tu dis, rooter, néanmoins avoir des pensées négatives et en parler n'est pas s'y accrocher. Même si c'est régulier.

Perso, mon humeur a tendance à être moins variable quand j'accepte pleinement de me sentir mal, là, tout de suite. Ça peut paraître bizarre, pourtant je pense que le bonheur passe aussi par là, une certaine forme de calme. Ça rejoint ce que tu dis sur le carpe diem, d'ailleurs.

Quand on accepte une émotion négative, elle ne "tombe pas", mais on s'autorise alors à faire avec ; si on la refuse, on perd alors de l'énergie à essayer de la faire disparaître, parce qu'on s'imagine qu'on ne devrait pas la ressentir.

Cette angoisse que j'ai, je peux lui dire de disparaître ; elle va rester. Je peux faire comme si elle n'était pas là ; elle finira par se rappeler à mon souvenir. Ou je peux l'accepter ; elle ne sera qu'un paramètre de plus.

Ajouté 2 minutes 27 secondes après :
Ou peut-être que je dis n'importe quoi, parce qu'il est tard :sweat_smile:

J'en sais rien. Tout a tendance à s'embrouiller, signe qu'il faut arrêter d'y penser.
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#203228
jimagine a écrit :
Espoir77 a écrit :Peut-être que comme le dit Jimagine c'est différent pour les hommes que pour les femmes.
En effet, je pense que c'est une différence majeur entre les hommes et les femmes. Les femmes doivent être plus aptes à occulter cette partie d'elles-mêmes qu'est le sexe...
Je me trompe peut-être, mais à mon avis, les hommes sont plus facilement obnubilés par l'idée de ne pas avoir de vie sexuelle que les femmes.
C'est de la foutaise ça. Désolée mais sur ce forum on a pu constater que la majorité des hommes souffrent non pas d'un manque de sexe, mais plutôt de relation amoureuse. Et les femmes ne sont pas moins intéressées par le sexe que les hommes, même si on leur répète à longueur de temps qu'elles, elles doivent aimer, et pas désirer.

Je rejoins Katy et Rooter en tous points.
Et je reste persuadée que beaucoup d'entre vous ne guériraient pas de leur mal-être même si vous étiez en couple ou si vous aviez des relations sexuelles. Je le sais d'autant mieux que j'ai longtemps cru aussi que c'était ça qui me manquait. La vérité, c'est que cette absence de relations sexuelles ou amoureuses est un des symptômes de problèmes qui sont souvent bien plus importants. Et sans les régler, même si certains symptômes disparaissent, on continue à souffrir.
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par jimagine
Homme de 33 ans non vierge
#203383
Lux a écrit :C'est de la foutaise ça.
:open_mouth: Lux tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère ! C'est assez irrespectueux de ton interlocuteur que d'affirmer que ce qu'il dit « c'est de la foutaise »... Il y a des façons moins brutales pour dire son désaccord.
C'est pourtant bien toi qui écrit dans une autre discussion du forum (discussion houleuse sur les féministes) :confused: :
Lux a écrit :éduquer au consentement, au respect de la parole des individus, au respect de l'intégrité de chacun, on passe notre temps à demander ça.
Ce soucis du respect doit sans doute dépendre de l'"individu", quand c'est un homme c'est moins grave ??? :angry:

Nous n'avons pas affirmé que la seule chose qui nous fasse souffrir c'est le manque de sexe. Nous affirmons que ce manque contribue fortement à notre mal-être.
Lux a écrit :Et je reste persuadée que beaucoup d'entre vous ne guériraient pas de leur mal-être même si vous étiez en couple ou si vous aviez des relations sexuelles. Je le sais d'autant mieux que j'ai longtemps cru aussi que c'était ça qui me manquait. La vérité, c'est que cette absence de relations sexuelles ou amoureuses est un des symptômes de problèmes qui sont souvent bien plus importants. Et sans les régler, même si certains symptômes disparaissent, on continue à souffrir.
La réaction que tu as là, Lux, se rapproche de celle qu'une amie avait eu lorsque je me plaignais de ne pas avoir de relation amoureuse. J'ai décrit cette réaction sur une autre discussion du forum :
jimagine a écrit : Elle me disait qu'avant de vouloir connaître l'amour, il faudrait que je sois mieux dans ma peau, moins timide, que j'ose regarder les gens... Enfin que je règle tout un tas de problèmes avant d'avoir espoir de connaître quoique ce soit avec une fille.
Et moi, je me disais ben mince alors, ce n'est pas demain la veille que je vais connaître quelque chose alors... En fait je voyais plutôt les choses dans l'autre sens, trouver une fille conciliante :blush: , et perdre progressivement mes blocage par le biais de cette relation intime. Avoir moins"peur" des femmes comme tu dis.
Ton expérience semble conforter mon avis sur la question. Mais trouver celle qui appréciera ma timidité, qui saura passer outre, n'est pas chose aisée... :disappointed:
Je pense que tu rejoins assez son avis selon lequel, avant de vouloir connaître l'amour, nous devons régler d'autres problèmes...
Mais, quelque chose me trouble dans ce raisonnement. Il me semble que si tout le monde devait être parfaitement bien dans sa peau avant d'imaginer pouvoir vivre quelque chose en couple, il y aurait bien peu de couples à la surface de la Terre...