- 23 oct. 2017, 04:43
#203375
Salut à tous !
Je suis en quête de témoignages sur un mal-être corolaire de la VT que je subis, histoire de voir si je suis le seul et aussi si ça porte un nom en psychologie. J’ai déjà cherché sur le forum et dans les propos de certains j’ai pu deviner qu’ils étaient peut-être concernés mais personne n’en a parlé explicitement comme je vais le faire ici.
Je suis parfaitement conscient que statistiquement la VT n’est pas très répandue dans la société (malgré que l’on soit plus nombreux que certains le pensent), par conséquent je sais très bien que les gens qui m’entourent ont une vie de couple et une vie amoureuse, qu’ils finissent par trouver une nouvelle copine lorsque ça s’est terminé avec la précédente, qu’ils font l’amour plusieurs la fois la nuit lorsque qu’ils partent en we avec leur copine etc… Je le sais mais quand j’y pense seul chez moi je suis détaché et souvent ça ne me fait pas souffrir, heureusement d’ailleurs parce que j’y pense tous les jours.
Le problème se manifeste quand j’assite « en vrai » à quelque chose qui se rapporte à l’amour ou au sexe par exemple : un ami et sa copine assise sur ses genoux qui s’embrassent, des vidéos de mariage, voir des gens « choper » en boite, entendre des ébats (c’est le pire) ou même écouter un pote qui parle de son couple etc…
Hé bien là ce n’est pas pareil du tout ! Je suis tout de suite atteint « dans le mille » et ça me rend ultra dépressif, parfois après la dépression je deviens ultra vénère.
C’est une colère intérieure et pas une colère de jalousie, je n’en veux à personne à ce moment-là mais il est clair que je ne suis plus dans mon état psychologique normal.
Les cas les plus « graves » ne se produisent que le soir, alors là je me renferme immédiatement, je veux juste rentrer chez moi et être seul pour déprimer « tranquille », puis la phase colère prend le dessus et j’ai envie de faire plein de trucs sans pour autant avoir le déclic qui permettrait de le faire réellement (et heureusement) : casser tout ce qu’il y autour de moi, couper des arbres à la mitrailleuse, conduire une grosse voiture à 250 sur l’autoroute pour partir loin… (des trucs extrêmes qui défoulent quoi). Et aussi je parle tout seul en m’apitoyant sur mon sort.
Je ne comprends pas pourquoi ça me fait du mal parce que ce n’est que la confirmation dans la vie de tous les jours de ce que je sais déjà, j’ai beau essayer de me rattacher à la raison en me disant « mais ça tu le savais déjà » il n’y a rien faire. C’est comme si le bouclier de protection tombait, que j’étais attaqué de partout et je ne pouvais pas me défendre.
A cause de ça il m’est arrivé plusieurs fois de partir des soirées en secrète lorsque la coupe était pleine à force de voir des couples, voire de ne pas y aller du tout pour rester au lit et dormir de 20h à 23h en mode gros déchet.
Ces absences et ces sorties par la petite porte sans prévenir personne ont amené mes collègues à me poser des questions auxquelles je ne pouvais répondre.
En fait si je me fais toutes ses réflexions en ce moment c’est parce que je vieilli et mon entourage aussi, certains approchent du mariage à grands pas et je serai donc invité un jour ou l’autre. Autant dire un véritable cadeau empoisonné vu ma situation, malgré toute l’estime et l’amour que je peux avoir pour mes proches.
Si voir mes potes aimer leur copine me met déjà dans cet état vous imaginez ce que ça serait d’assister à la cérémonie célébrant l’amour ultime et éternel ? (PS : je n'ai jamais été invité à un mariage jusqu'à présent)
Pour tout dire je crois que je ne serai pas capable d’y aller, pour les amis ça peut s’esquiver en inventant une très bonne excuse et faisant un cadeau digne de ce nom.
Par contre si c’est un membre de ma famille proche qui se marie, ça ne sera pas aussi simple, si je dis que je ne viens pas des membres de ma famille demanderont avec beaucoup d’insistance pourquoi et ça sera très mal perçu.
Personne ne me parle jamais de ma situation bien que tout le monde est au courant par pudeur et parce que c’est tabou donc pour l’instant je suis le seul à y faire face dans ma tête, mais j’ai peur qu’avec une histoire comme ça la VT commence à me trainer dans la boue sur le plan familial, terrain sur lequel la VT n’a pas eu d’effets néfastes jusqu’ici.
Voilà tout, merci d’avoir lu, je n’attends pas d’aide pour empêcher le mal-être en soi, je pense que c’est impossible, mais un nom de syndrome avec sa définition ou des témoignages ça serait déjà super de votre part
En espérant que vous me prendrez pas pour un taré, je n'ai jamais fait de mal à une mouche
Je suis en quête de témoignages sur un mal-être corolaire de la VT que je subis, histoire de voir si je suis le seul et aussi si ça porte un nom en psychologie. J’ai déjà cherché sur le forum et dans les propos de certains j’ai pu deviner qu’ils étaient peut-être concernés mais personne n’en a parlé explicitement comme je vais le faire ici.
Je suis parfaitement conscient que statistiquement la VT n’est pas très répandue dans la société (malgré que l’on soit plus nombreux que certains le pensent), par conséquent je sais très bien que les gens qui m’entourent ont une vie de couple et une vie amoureuse, qu’ils finissent par trouver une nouvelle copine lorsque ça s’est terminé avec la précédente, qu’ils font l’amour plusieurs la fois la nuit lorsque qu’ils partent en we avec leur copine etc… Je le sais mais quand j’y pense seul chez moi je suis détaché et souvent ça ne me fait pas souffrir, heureusement d’ailleurs parce que j’y pense tous les jours.
Le problème se manifeste quand j’assite « en vrai » à quelque chose qui se rapporte à l’amour ou au sexe par exemple : un ami et sa copine assise sur ses genoux qui s’embrassent, des vidéos de mariage, voir des gens « choper » en boite, entendre des ébats (c’est le pire) ou même écouter un pote qui parle de son couple etc…
Hé bien là ce n’est pas pareil du tout ! Je suis tout de suite atteint « dans le mille » et ça me rend ultra dépressif, parfois après la dépression je deviens ultra vénère.
C’est une colère intérieure et pas une colère de jalousie, je n’en veux à personne à ce moment-là mais il est clair que je ne suis plus dans mon état psychologique normal.
Les cas les plus « graves » ne se produisent que le soir, alors là je me renferme immédiatement, je veux juste rentrer chez moi et être seul pour déprimer « tranquille », puis la phase colère prend le dessus et j’ai envie de faire plein de trucs sans pour autant avoir le déclic qui permettrait de le faire réellement (et heureusement) : casser tout ce qu’il y autour de moi, couper des arbres à la mitrailleuse, conduire une grosse voiture à 250 sur l’autoroute pour partir loin… (des trucs extrêmes qui défoulent quoi). Et aussi je parle tout seul en m’apitoyant sur mon sort.
Je ne comprends pas pourquoi ça me fait du mal parce que ce n’est que la confirmation dans la vie de tous les jours de ce que je sais déjà, j’ai beau essayer de me rattacher à la raison en me disant « mais ça tu le savais déjà » il n’y a rien faire. C’est comme si le bouclier de protection tombait, que j’étais attaqué de partout et je ne pouvais pas me défendre.
A cause de ça il m’est arrivé plusieurs fois de partir des soirées en secrète lorsque la coupe était pleine à force de voir des couples, voire de ne pas y aller du tout pour rester au lit et dormir de 20h à 23h en mode gros déchet.
Ces absences et ces sorties par la petite porte sans prévenir personne ont amené mes collègues à me poser des questions auxquelles je ne pouvais répondre.
En fait si je me fais toutes ses réflexions en ce moment c’est parce que je vieilli et mon entourage aussi, certains approchent du mariage à grands pas et je serai donc invité un jour ou l’autre. Autant dire un véritable cadeau empoisonné vu ma situation, malgré toute l’estime et l’amour que je peux avoir pour mes proches.
Si voir mes potes aimer leur copine me met déjà dans cet état vous imaginez ce que ça serait d’assister à la cérémonie célébrant l’amour ultime et éternel ? (PS : je n'ai jamais été invité à un mariage jusqu'à présent)
Pour tout dire je crois que je ne serai pas capable d’y aller, pour les amis ça peut s’esquiver en inventant une très bonne excuse et faisant un cadeau digne de ce nom.
Par contre si c’est un membre de ma famille proche qui se marie, ça ne sera pas aussi simple, si je dis que je ne viens pas des membres de ma famille demanderont avec beaucoup d’insistance pourquoi et ça sera très mal perçu.
Personne ne me parle jamais de ma situation bien que tout le monde est au courant par pudeur et parce que c’est tabou donc pour l’instant je suis le seul à y faire face dans ma tête, mais j’ai peur qu’avec une histoire comme ça la VT commence à me trainer dans la boue sur le plan familial, terrain sur lequel la VT n’a pas eu d’effets néfastes jusqu’ici.
Voilà tout, merci d’avoir lu, je n’attends pas d’aide pour empêcher le mal-être en soi, je pense que c’est impossible, mais un nom de syndrome avec sa définition ou des témoignages ça serait déjà super de votre part
En espérant que vous me prendrez pas pour un taré, je n'ai jamais fait de mal à une mouche