[didou75]

Très bien merci pour vos réponses ! A vrai dire je ne mens pas non plus enfin je l'ai fait très jeune mais j'ai arrête car ce n'est pas la bonne solution et puis les gens m’apprécie de manière général pour mon honnêteté. Mes amis savent que je suis quelqu'un de mature et pas timide du tout donc il ne se pose pas forcement la question. D'ailleurs la seule personne à qui je l'ai dit ne m'a jamais cru quand je lui ai dit et je ne suis pas sur qu'elle y croit encore mais je me posais la question tout de même car des fois on se retrouve dans des conversations un peu "traquenard" ou il faut savoir ne pas en dire trop. merci pour vos messages !

[Erectus]

Bonjour à tous,

N'étant pas très actif sur le site mais lisant tout de même les nombreux témoignages sur ce site avec leurs différentes histoires, je me permets de venir ici pour me renseigner sur certaines choses. Ayant 23 ans et bien évidemment toujours vierge, j'aimerais savoir comment vous vous aborder le sujet avec vos amis ou vôtre famille ? Faut-il en parler ? comment répondre quand on pose la fameuse question : "eh dis donc on t'a jamais vu avec une fille toi ? qu'est-ce que tu fous ?" ou alors tout simplement comment faites vous pour aller en soirée et être le seul célibataire ? comment aborder les nombreuses questions sur tes relations amoureuses ou sur ta vie sexuelle ? Je me pose beaucoup de questions à ce sujet car comme vous l'avez compris une seule personne dans mon entourage sais. Le reste amis/famille ne le savent pas. Je pense que certains s'en doute et que d'autres pensent que je l'ai déjà fait car ils/elles me trouvent hyper mature et confiant alors que pas du tout ! Quand on aborde ce sujet des copains/copines je suis capables de perdre tout mes moyens !

Alors voilà j'ai besoin d'aide ! Je suis ouvert a tous les conseils ! (Je tiens à préciser que j'ai déjà fait plusieurs rencontre mais concluantes, mais je ne désespère pas ! pas pour le moment)

Je suis passé par la aussi, il y a quelques mois j'ai exprimé ma souffrance à ma famille...
Alors je ne sais pas ce que tu entends par famille,est ce que tu parles de tes parents + tes Frères et Sœurs ? ou est ce que tu parles de la famille au sens large incluant Oncle tante cousin etc, par exemple ?
Si tu parles de la famille au sens large à mon avis laisse tomber... Les Oncles et les tantes etc, n'ont pas besoin de savoir...
De plus si tu veux t'exprimer ta souffrance à ta famille je te conseille de le leurs dire séparément, dans un premier temps.

ça t'enlèveras d'un poids, mais c'est tout ce que ça fera... ça changera rien à ta situation.
Mais bon je pense que tes parents et tes frères et sœurs vont t'aider.

Par contre dsl, pour le reste je ne peux pas t'aider parce que je ne sors pas et que je n'ai pas d'amis.

[LiPo]

Personnellement, je ne ressens pas le besoin de l'évoquer à quiconque, ni même forcément d'en parler. Je ne crois pas qu'en parler aux autres t'aidera à avancer... J'ai plutôt l'impression que ca te stigmatiserait, voire te mettrait à l'écart si d'aventure tu souhaitais en parler à tes amis.

Comme je l'ai déjà dit, à mon sens, je crois que le manque de relations sociales - ou du moins d'une relation fusionnelle - est d'avantage source de souffrances que la VT en elle-même.

Peut-être que tu gagnerais à demander de l'aide à tes amis ou connaissance pour essayer de trouver comment nouer de nouvelles relations. Cela pourrait être enrichissant de connaitre leur point de vue sur toi, sur ce qui cloche, tes particularités, que sais-je... Je n'ai pas d'amis, mais si j'en avais, je pense que j'agirais de la sorte si je souhaitais avoir de l'aide ou des pistes pour savoir comment m'en sortir. (parce que oui, si on souhaite en parler c'est surtout pour avoir un soutien, sinon je ne vois pas l'intérêt. Se libérer d'un poids, ok, mais si c'est pour s'en ajouter un autre encore plus lourd, bof.)

[Max56]

Moi j'ai tendance à parler de ma difficulté à aller vers les femmes plutôt que de la VT en elle même que je garde pour moi.

[Blup]

Parfois j'éprouve fortement le besoin d'en parler à certaines personnes, des amis proches (ils ne sont pas nombreux) mais je n'ai jamais sauté le pas. Il m'est arrivé d'y faire allusion, sur le ton de l'humour, la personne le prend à la rigolade et évidemment ne me croit pas.

J'ai la chance (ou la malchance) d'avoir des amis et une famille qui n'aborde jamais le sujet. Après, mes parents ne sont pas dupes et se doutent bien que je n'enchaîne pas les conquêtes tous les week-ends.

Je reste évasif au maximum ou je prends le ton de l'ironie, ça suffit la plupart du temps et quand vraiment ça ne fonctionne pas et que je suis acculé, je commence à mentir. Le minimum pour ne pas me retrouver coincé mais mensonge quand même. Heureusement ça n'arrive pas souvent.

Mais depuis que je fréquente ce forum, je me sens moins honteux et plus enclin à l'avouer. Vendredi j'ai raccompagné une collègue de boulot chez elle (on a bien sympathisé et c'est devenue une amie), elle m'a invité à boire un verre et on en est arrivé à discuter des relations amoureuses. Quand elle m'a dit "Toi tu ne parles pas beaucoup de tes amours", j'ai failli, pendant une seconde, lui cracher le morceau, je l'avais vraiment au bout des lèvres mais je me suis ravisé à la dernière seconde. Chose impensable il y a quelques mois en arrière.

[Lereveur]

Perso je ne cache guère ma situation sentimentale désertique, les jours où ça me pèse particulièrement (au bout d'un moment, il faut savoir appeler un chat un chat)... Mes ami(e)s le savent, de même que pas mal de collègues - je rappelle que je bosse dans l'associatif, la taille de la structure et les parcours très divers des gens jouent. Je pense surtout à un collègue, nous sommes un peu un énigme respective pour l'un et l'autre : malgré un mode de vie assez dissolu (il n'est pas le dernier sur le boisson ou la fumette), il semble choper sans grand effort, quand je reste invisible ou que mes tentatives se voient opposer refus sur refus.

Quand je peux, je tente des sorties avec pour tenter de comprendre / me mettre dans un environnement différent, et plus généralement, mon idée est de " faire passer le mot ", à tout hasard (par exemple dernièrement j'ai demandé à un autre collègue - en couple - de me brancher si possible avec une fille d'une autre association qui m'avait l'air pas mal à première vue).

[Florent]

Selon les jours, mon père croit soit :
- que je suis homo
- que je suis un tombeur de filles

Homo parce qu'il m'a vu à la télévision sur une chaîne locale lors d'un rassemblement pour le mariage homosexuel. Vu que mon père déteste les homos (qu'il faut tuer avec les arabes, les femmes et les musulmans selon lui), je ne vous dis pas les scènes qu'il me faisait...
Tombeur de filles parce qu'une fois, il me faisait de la peine alors je lui ai demandé, pour la Fête de la Musique, s'il venait venir avec moi se balader. Et qu'on ne sera pas tout seul, il y aura 2 filles aussi avec nous. Le peu que je le vois maintenant, il me parle souvent de cette scène alors que ça fait 10 ans maintenant (et heureusement d'ailleurs qu'il n'est pas allé, vu que ces nanas étaient lesbiennes, il aurait encore mins apprécié).

Ma soeur a su ma situation il n'y a pas longtemps.

Je n'avais jamais dit à personne ma VT, hormis à la nana dénommée "A" dans mon topic sur la partie cachée du forum. Elle a été très compréhensive, même si j'ai su plus tard qu'elle en a parlé pratiquement à tout le monde
La plupart sinon savent que je n'ai que peu d'expérience avec les nanas, mais ça s'arrête là.

[Amaz]

@Florent : Il est charmant dit donc ton père

[McCoy]

Parfois j'éprouve fortement le besoin d'en parler à certaines personnes, des amis proches (ils ne sont pas nombreux) mais je n'ai jamais sauté le pas. Il m'est arrivé d'y faire allusion, sur le ton de l'humour, la personne le prend à la rigolade et évidemment ne me croit pas.

J'ai la chance (ou la malchance) d'avoir des amis et une famille qui n'aborde jamais le sujet. Après, mes parents ne sont pas dupes et se doutent bien que je n'enchaîne pas les conquêtes tous les week-ends.

Je reste évasif au maximum ou je prends le ton de l'ironie, ça suffit la plupart du temps et quand vraiment ça ne fonctionne pas et que je suis acculé, je commence à mentir. Le minimum pour ne pas me retrouver coincé mais mensonge quand même. Heureusement ça n'arrive pas souvent.

Mais depuis que je fréquente ce forum, je me sens moins honteux et plus enclin à l'avouer. Vendredi j'ai raccompagné une collègue de boulot chez elle (on a bien sympathisé et c'est devenue une amie), elle m'a invité à boire un verre et on en est arrivé à discuter des relations amoureuses. Quand elle m'a dit "Toi tu ne parles pas beaucoup de tes amours", j'ai failli, pendant une seconde, lui cracher le morceau, je l'avais vraiment au bout des lèvres mais je me suis ravisé à la dernière seconde. Chose impensable il y a quelques mois en arrière.

Pareil, parfois j'en peut tellement plus que j'ai envie d'en parler à qulqu'un en chair et en os, mais dès que j'ai la personne en face de moi et que je pense à sa réaction et aux possibles conséquences (ragots qui se répandent comme une tainée de poudre) je me ravise immédiatement.
Je vivrais encore plus mal en sachant que mon secret et mon témoignage se baladent dans la nature et que leur diffusion ne dépend que du bon vouloir d'une personne.

Et surtout ce qui me force à ne pas en parler, c'est que j'ai envie de régler ce problème tout seul et de faire comme si cela n'avait jamais existé, j'arrete pas de me dire dans 6 mois, un an, un an et demi tu auras peut etre trouvé quelq'un et alors si tu en parle maintenant à quelqu'un cette personne se rapellera de moi comme un dépressif pendant des années, alors que si tu gardes le silence tout rentrera dans l'ordre un jour et ça ne sera plus qu'un mauvais souvenir.

Je suis le seul à penser comme ça ?

[LiPo]

Je me dis la même chose. Je me dis que d'ici deux mois, ou trois mois, les choses pourraient avoir radicalement changées. Puisque que c'est comme cela que ça se passera, j'imagine. C'est comme une voiture qui fonctionne bien, un jour elle tombe en panne, et sans prévenir. Peut-être que ça nous arrivera comme ça, au moment auquel on s'y attendait le moins.

Et d'un côté...j'en sais rien. A force de se dire cela depuis des années, on finit par perdre espoir, voire même totalement lâcher prise. On se dit que si rien a changé, c'est sans doute parce qu'un truc couaque de notre côté. Comment faire ? Comment s'y prendre ? Je suis à un stade où j'ai l'impression qu'une vie ne suffira pas pour réussir à comprendre comment s'intégrer dans le "moule".

Ma devise a toujours été de ne jamais changer pour être aimé. Mais...force est de constater que j'ai peut-être tort. Il semblerait qu'il faille plutôt s'adapter et devenir un simili des personnes qu'on souhaite toucher.