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par SnapBack
ans
#218628
Pour reprendre ces citations.
Azrael a écrit :Je sais que personne ne l'aimera autant que je l'aurais aimée...
Azrael a écrit :Avec ou à cause de ses proches oui, une personne peut changer et il faut s'en rappeler... Mais sachant que je la vois déjà avec des amies que je n'aime pas, ou qui pour certaines me critiquent devant elle, je ne vois pas bien ce que je pourrais découvrir de crucial pour notre affaire.
Tu ne peux pas le prévoir ainsi que son futur...
Mais si des gens s'éloignent, se déchirent, c'est bien parce que quelque chose ou quelqu'un à influencer la relation.

Azrael a écrit :Comme je l'ai dit, on peut toujours être déçus avec le temps, mais je ne redoute franchement pas un écart de comportement selon cet environnement-là (et d'ailleurs je n'ai jamais observé ce grand écart chez les amis connus à l'école ou au taf).
Être introverti suffit pour influencer les gens quand ils sont nombreux autour de toi (je m'éteins toujours dans ces situations, silencieux, j'écoute plus que je ne parle et intervient que si nécessaire) alors que tu as tes petits délires avec ton bon pote ou ta copine (on dit que j'ai un rire très bruyant !)... mais ça demande de connaître la personne, ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas.

On reste en quelque sorte des animaux sociaux et les autres personnes, les environnements nous influencent. On arrive à être surpris de ce genre d'écart tellement les humains sont complexes... et compliqués ! Tu crois connaître quelqu'un... et des gens se séparent après des années en découvrant une personne totalement différente de celle rencontrée lors de leurs premiers baisers ou de leurs premiers pots. N'oublions pas de profiter des moments présents car sinon on ne vivrait plus.
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#218632
Azrael, pour moi tu développes une vision romancée (dans le sens : qui vient des romans) de l'amour. Le coup de foudre immédiat, tout ça, ce sont des choses qui ne tiennent pas la route si on les confronte à la réalité.
Je peux te dire qu'il y a des hommes que j'ai aimés tout de suite, peut-être ; il n'empêche que ce qu'on a construit par la suite, c'est ça qui a réellement forgé ce que je ressentais pour eux. On peut avoir une attirance réelle, immédiate ; mais aimer vraiment quelqu'un, profondément, ce n'est pas ça. L'amour se construit en connaissant l'autre.
Personnellement je ne crois pas davantage à l'amour derrière un écran, d'ailleurs j'ai souvent fait l'expérience de ce décalage entre le virtuel et le réel (dans les deux sens : il y a des gens que tu aimes en virtuel et pas en réel, et d'autres qui en virtuel ne t'attirent pas mais que tu vas aimer en réel).
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#218638
SnapBack a écrit :Tu ne peux pas le prévoir ainsi que son futur...
Bien sûr que quand je dis que "je le sais" c'est relatif, j'en suis persuadé si tu préfères.
SnapBack a écrit :Être introverti suffit pour influencer les gens quand ils sont nombreux autour de toi (je m'éteins toujours dans ces situations, silencieux, j'écoute plus que je ne parle et intervient que si nécessaire) alors que tu as tes petits délires avec ton bon pote ou ta copine (on dit que j'ai un rire très bruyant !)... mais ça demande de connaître la personne, ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas.
Elle n'est pas notablement plus discrète ou je ne sais quoi, quand il y a beaucoup de monde ; elle pourrait devenir un peu moins ou plus introvertie, avoir un rire bruyant (c'est déjà arrivé), je m'en moque un peu jusque-là.
SnapBack a écrit :On reste en quelque sorte des animaux sociaux et les autres personnes, les environnements nous influencent. On arrive à être surpris de ce genre d'écart tellement les humains sont complexes... et compliqués !
D'accord, mais je ne crois pas à ce grand écart si on se voit juste amicalement en dehors du boulot.
SnapBack a écrit :Tu crois connaître quelqu'un... et des gens se séparent après des années en découvrant une personne totalement différente de celle rencontrée lors de leurs premiers baisers ou de leurs premiers pots.
Effectivement, or nous ne sommes pas en couple donc/et cette crainte-là n'intervient pas jusqu'ici.
SnapBack a écrit :N'oublions pas de profiter des moments présents car sinon on ne vivrait plus.
On est d'accord, il faut profiter des moments présents tout en essayant de diriger le futur.
Lux a écrit :Azrael, pour moi tu développes une vision romancée (dans le sens : qui vient des romans) de l'amour. Le coup de foudre immédiat, tout ça, ce sont des choses qui ne tiennent pas la route si on les confronte à la réalité.
Et je développe une vision romancée, car j'aurais eu un coup de foudre immédiat? Mais je n'ai pas eu du tout un coup de foudre immédiat, puisque la chose a pris des mois pour se développer.
Lux a écrit :Je peux te dire qu'il y a des hommes que j'ai aimés tout de suite, peut-être
Bah pour ma part, ça ne m'est pas arrivé depuis l'adolescence, et je ne pense pas qu'on puisse "aimer" tout de suite.
Lux a écrit :il n'empêche que ce qu'on a construit par la suite, c'est ça qui a réellement forgé ce que je ressentais pour eux. On peut avoir une attirance réelle, immédiate ; mais aimer vraiment quelqu'un, profondément, ce n'est pas ça. L'amour se construit en connaissant l'autre.
Je suis d'accord pour dire que le sentiment continue de se construire, mais on n'a pas besoin d'avoir tellement construit pour aimer (si toi oui bah, juste toi oui), et on n'a pas non plus besoin de se connaître depuis plusieurs années pour pouvoir dire qu'on aime et que c'est réel.

En attendant, j'ai connu des femmes qui m'ont méchamment surpris après plusieurs années, alors qu'il y avait de sérieux indices évoquant ce dont elles étaient capables, je ne pense pas avoir davantage tort de dire que j'aime maintenant, que quand j'étais avec ces nanas depuis tout ce temps. De même : ce qu'on a construit par la suite a contribué à forger ce que je ressentais pour elles, mais ce qu'on a construit par la suite a aussi aveuglé mes propres sentiments, donc j'aurais dû moins en tenir compte.
Lux a écrit :Personnellement je ne crois pas davantage à l'amour derrière un écran, d'ailleurs j'ai souvent fait l'expérience de ce décalage entre le virtuel et le réel (dans les deux sens : il y a des gens que tu aimes en virtuel et pas en réel, et d'autres qui en virtuel ne t'attirent pas mais que tu vas aimer en réel).
Je crois aussi qu'il y a souvent un décalage. Il n'empêche que je n'ai pas ressenti de décalage quand j'avais rencontré ma copine par ce biais, donc même par là il est possible qu'on ne trouve pas de grand décalage.

Or ma situation actuelle est loin d'être aussi extrême, pour qu'on puisse parler d'inconnus ou d'irréalité. D'ailleurs l'autre nana qui me court après, ça ne vient à l'idée de personne de lui dire qu'elle ne me "connaît pas", visiblement ce point de vue catégorique est loin d'être une évidence pour tout le monde.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#218827
Eh bien, je n'ai plus tellement envie donc je crois que le problème est résolu.

Entre sa manie de rire même quand c'est déplacé, le fait qu'elle s'intéresse à des choses sans importance, ses amitiés de m*rde, qui me font penser qu'elle doit aussi avoir des goûts discutables avec les mecs (l'une a éclaté méchamment contre elle en lui prêtant de fausses intentions, mais non, elle vient déjà la reprendre par le bras...), ou encore cette manière irréfléchie de me mettre dans des cases qui ne me correspondent pas (venant de quelqu'un de discret également, on pouvait s'attendre à moins de préjugé), etc j'ai largement abandonné l'idée qu'on puisse être faits l'un pour l'autre.

Il y aura sans aucun doute un dialogue un jour ou l'autre (certes pas pour lui dire qu'elle m'aura plu), mais j'estime qu'elle a fait ses choix.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#218986
Les derniers événements font que, je la revois sous un jour plus favorable. Et puis... B*rdel, je recommence à me demander si je n'ai pas une petite chance.

En particulier je me trouvais plus loin, derrière le coin d'un couloir, quand une fille (elle seule semblait savoir que j'étais là - encore là il y a quelques secondes), cette fille demande à D : "D, tu le trouves beau A...?" J'ouvre grand mes antennes (évidemment il vous vient à l'idée, quand la personne ne semble pas intéressée, que c'est peut-être d'abord physiquement que ça bloque, ce qui souvent ne laisse aucune chance). Je n'entends pas la réponse de D, mais l'autre la répète - à peu de choses près : "(aah,) on travaille avec un beau et gentil garçon". Cette autre finit par se retourner dans ma direction et se marre : "eh D regarde, comment il a l'air trop content A..." Au moment de dire au revoir, D me lance un de ses grands sourires, j'étais là WTF...
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#221257
Ce mois-ci, on était de retour "du même côté, mais également du bon côté pour passer plus de temps ensemble", cas assez rare comme je l'ai dit et sur lequel je plaçais mes plus grands espoirs... Bien sûr ça aurait été trop facile, l'enthousiasme est vite retombé : on avait seulement 5 jours en commun, et de plus il y avait du monde avec nous (le seul jour où on ne devait être que nous deux, la cheffe s'est vite pointée quoique inutile à cette heure-là... concours de circonstances...).

Ensuite, les premiers jours D m'a plutôt saoulé donc l'envie n'y était pas, elle m'a saoulé à être pressée à la sortie et prendre son téléphone (on nous a sermonnés pour être partis à une heure certes pas si exagérée, j'ai conseillé d'attendre mais elle a jugé que c'était bon encore un peu trop tôt ; autre parenthèse je pense qu'on comprendra que même si je voulais l'inviter, dans ces conditions euh...). Bon travailler 3 jours par semaine (depuis son arrivée), n'avoir que 30 minutes de transport par jour et être encore pressé, j'ai du mal à comprendre (elle ne dit pas être du genre pressée tout au contraire, mais il semble qu'elle le soit après un jour de boulot). Pour ne pas être mal compris, c'est encore elle qui m'adresse le plus la parole, y compris sur le chemin du retour, mais moi je ne sors pas mon téléphone à tout-va. Et je suis évidemment tenté (quand elle prend son téléphone/est pressée) d'y voir un déficit d'intérêt et de conclure définitivement que c'est foutu, mais comme je l'ai dit c'est un peu difficile de conclure à force d'attitudes inhabituelles.

Et au passage sa tenue de travail laisse imaginer une très petite poitrine, quasi inexistante mais l'ayant vu dans un habit plus estival, ohlala courbe charmante et parfaite, non que j'en aie grand-chose à cirer mais connaissant les mecs, je n'ai pu m'empêcher de me dire non mais regarde-la, on ne va vraiment pas tarder à vouloir lui mettre la main dessus.

Enfin même si les occasions ont été minces, je me sens toujours bloqué pour ce qui est de me rapprocher/lui parler davantage, à cause de cette foule de raisons qu'on imagine (quasi-absence d'espoir, embarras, barrière de la langue, le temps qui passe - je rappelle que c'est un CDD - , difficulté à atteindre un sujet bon ou intime). Je ne sais même pas trop ce qui pose véritablement problème ou comment résoudre les choses à vrai dire, on semble avoir autant de mal à commencer qu'à faire durer la conversation actuellement.

Bref, la lose totale.

Et là avec les vacances de chacun, on ne se revoit pas avant un mois et demi. Je pense au risque qu'elle ne revienne pas. Je pense au risque qu'elle trouve quelqu'un. Et je me sens comme aspiré au fond de chiottes super géantes. Et je me dis qu'une fille aussi sociable n'est pas pour moi de toute façon, que son monde n'est pas le mien, qu'elle part sur un joyeux sentier à l'opposé de mon sombre route.

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Dans mon affaissement, je n'ai même pas attrapé la perche qu'une collègue me tendait (après avoir jeté un oeil en-dessous de la tenue de D), j'aurais pu suggérer qu'elle me plaisait peut-être, et je n'ai eu aucune réaction. Et la réaction de D semblait laisser entendre, qu'elle n'imagine pas que j'aie ce genre d'intérêt pour elle, et qu'elle craint de m'embêter (comme elle me voit déjà suer à repousser d'autres femmes qui ne me plaisent pas). Je me dis que faute de mieux avant de partir en congés, ça ne pourrait faire de mal d'essayer d'utiliser cette collègue, pour qu'elle aille dire à D "eh A blabla il a dit ceci blabla", histoire de la faire réfléchir s'il y a une chance minime (ce qui ne devrait pas être difficile, cette collègue m'offre souvent des allusions/questions et elle s'en ferait une joie).

Bref, j'ai dépassé la date que je m'étais fixée, et comme je le craignais je n'ai plus le sentiment d'avoir de prise sur le cours des choses.

Je regarde incapablement sa fuite... sa fuite, sa fuite inexorable.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#223267
Elle m'a plutôt saoulé en ces deux premiers jours du retour de vacances, pas grand-chose de nouveau dans l'idée mais là c'était le comble. Je ne vais pas tarder à lui dire ce que je pense de certaines choses et me montrer moins sympa, ça sent le bousculement. Non pas que je cherche le conflit sous prétexte qu'on me fait de l'effet, mais je ne me tairais pas non plus à cause de cela.

(Je parle au vide qui m'écoute : smoke :)
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#223269
Amaz a écrit : 10 août 2019, 20:29 Qu'est ce qui cloche chez ? Je n'ai pas vraiment suivi ton histoire, je viens de rattraper en diagonale les raisons post.
J'évitais exprès d'en parler, car les gens oublient vite quand on critique, qu'une personne a aussi d'autres côtés, des bons côtés, que pour l'heure on parle des mauvais et qu'on est plutôt énervé ; j'évitais car les gens sont vite là "bah pourquoi elle te plaît alors?"


Elle est encore partie sans m'attendre. Et certes on peut se demander, si elle s'est demandée si j'étais moi-même déjà parti, mais je commence à avoir l'habitude, elle semble surtout trop pressée pour m'attendre. Sachant que dans la journée, je suis là quand elle est curieuse et qu'elle veut discuter, je me sens un peu comme un bouche-trou, un truc qui sert à passer le temps. Je me dépêche exprès pour qu'elle voie que j'étais juste derrière : elle me salue avec le bras. Je me suis dit "si m'attendre 30 secondes c'est trop, au moins ne fais pas genre pour te donner bonne conscience".

Elle continue de rire à des choses qui peuvent être blessantes pour la personne concernée.

Je sais qu'elle continue à me mettre dans des cases qui ne me correspondent pas.

A propos des vacances elle me lâche un "HANNN tu pars pas", et c'est quelque chose qui a vraiment tendance à m'agacer, comme si on devait partir tous les ans, faire ci faire ça. J'ai eu l'impression d'avoir perdu genre 10 points, qu'elle me voyait vivre dans une grotte, j'ai pensé à ces vieux conseils du genre "mettez une photo entouré d'amis pour le social proof sur les sites de rencontre". Merci mais c'est pas moi. Et pourtant elle-même n'est pas partie en voyage ==> "HANNN" Azrael, incroyable.

Près de la chi*use qui continue son cinéma pour que je sorte avec, elle vient me dire en se marrant qu'elle imagine la tête de notre enfant (à la chi*use et à moi). Je laisse deviner ce que j'ai ressenti, c'est le genre de truc que j'éviterais de dire à une fille car on ne sait jamais ce qui se passe dans les têtes.

Cette chi*use lui répète que je la trouve (la chi*use) chiante, D lui répond que nonon elle n'est pas chiante. Ca fait presque un an qu'elle me casse les coui****, même la cheffe ne veut plus qu'on bosse ensemble car elle est au courant, mais non elle n'est pas chiante.

Ce "j'aime tout le monde/tout le monde il est gentil" (pour caricaturer) aura vraiment fini par me rebuter, et je pense vraiment que ça ne pourrait pas marcher avec quelqu'un comme elle, je suis plutôt un solitaire et je vois le mal aussi, je n'ai pas envie de sortir et faire de nouvelles rencontres trop souvent etc, alors qu'elle c'est un bisounours qui vit dans un monde d'illusions, comme prête à bondir d'arc-en-ciel en arc-en-ciel avec plein d'autres qu'elle verrait habillés en bisounours. D'ailleurs, pourquoi quelqu'un qui voit des qualités chez un peu n'importe qui, devrait reconnaître des qualités spéciales chez moi? Quand elle me dit ce que "doit" ou "devrait" faire son fils/ce dont il a besoin, ça me rappelle ce qu'on a pu me dire à moi-même, et c'est comme si elle me le disait à moi que c'était son exigence, et que je ne la remplissais pas.

Pour quelqu'un qui déclare que la compassion est au centre de sa philosophie, c'est un comble d'être aussi aveugle quant à ce qui peut être blessant.
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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#223273
Tu as songé à prendre du recul vis-à-vis de cette relation ?

Si tu sens que le courant ne passe pas, il serait peut-être temps pour toi de t’éloigner quelque peu d’elle.
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