Comment nous avez-vous connu ? Recherche, bouche à oreille...
par SnapBack
ans
#182440
Fye a écrit :Est-ce que vous ressentez un besoin viscéral d'être un couple ?
Pas spécialement, mais j'aimerais essayer si j'en ai la possibilité.
Bien que mon amour de la solitude me pose un "stress", je n'ai jamais vraiment partagé mon temps avec quelqu'un de très proche. Et j'appréhenderais beaucoup si la demande d'affection est grande de l'autre côté.
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par Genisa
Femme de 31 ans non vierge
#182444
Je dirais que ça dépend des périodes. J'étais au plus bas il y a un an et demi ; et je pensais aussi que je ne tiendrais pas longtemps sans finir par me tuer (carrément).
Mais après être descendue au fond du trou, ben je suis remontée. J'ai endormi ces idées pendant plus d'un an, j'ai arrêté d'y penser.
Récemment j'ai été à nouveau assez mal, parce que j'ai eu de nouvelles déceptions dans le domaine amoureux ; les idées noires sont revenues.

Donc en gros je pense pas que ça soit de pire en pire avec le temps ; c'est cyclique. Par contre même quand je n'y pense pas je ne suis pas heureuse. Je mets seulement le problème de côté. Être en couple est la condition pour accomplir des objectifs importants pour moi (fonder une famille), et j'ai du mal à trouver un sens si je me dis que je vais finir seule.
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#182445
Valsiny a écrit :
Tu resteras toujours orphelin de ces amours adolescentes que tu n'as pas connues. En toi, la blessure est déjà douloureuse ; elle le deviendra de plus en plus. Une amertume atroce, sans rémission, finira par emplir ton cœur. Il n'y aura pour toi ni rédemption, ni délivrance. C'est ainsi.
J'ai beau ne pas apprécier Houellebecq, je persiste à penser qu'Extension du domaine de la lutte est un roman qui porte des germes intéressantes et à ce sujet-là, je ne peux qu'approuver.
Je sais qu'il m'a manqué une vraie adolescence, aussi. J'ai eu les amis, les beuveries, les petites bêtises mais jamais les premiers émois partagés, jamais les vraies mains baladeuses, jamais toutes ces choses dont je crevais d'envie.
Je sais que j'essaie de retrouver mon adolescence dans mes relations actuelles. Je sais que si je suis très attachée à telle personne c'est parce qu'elle me rappelle une adolescence que je n'ai pas vécue, parce qu'il est lui-même très adolescent et qu'au fond c'est encore ça que je recherche.
Je ne sais pas si la haine ne fait que croître, si la douleur s'amplifie mais je ne sais pas si on se remet vraiment jamais d'être passé à côté de ces choses qui ont été normales pour les autres, qui les ont construits. Comme s'il manquait des pierres dans mon édifice.
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par Hopper
ans
#182446
Exactement la même chose pour moi. C'est peut-être en partie pour ça que je ne me vois pas encore comme un adulte, et que je ne me comporte pas comme tel. Comme si je me refusais à tirer un trait sur ces fameuses amoures adolescentes : tant que je ne suis pas un adulte, je peux encore les vivre. Ou peut-être que le fait de ne pas avoir vécu cette étape-clef m'empêche de grandir, comme un rite de passage que je n'aurais pas encore accompli.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#182447
J'aurai eu des copines plus virtuelles qu'autre chose à partir de 18 ans, davantage de contacts physiques à 22 ans, mais au final ça reste très très peu, et je ne me reconnais pas du tout, mais pas du tout dans ce passage de Houellebecq. Des difficultés reportées à plus tard, un regret de n'en avoir pas profité ces années-là, oui et non car c'est une question complexe, mais je ne ressens pas une douleur ouverte que j'essaierais de combler.

De toute façon, si une partie de moi en avait envie, je crois que je n'étais pas vraiment prêt, pas vraiment prêt pour les compromis également. Et plus que ça, je pense qu'on est souvent ensemble pour de mauvaises raisons à cet âge-là, qu'on n'est en général pas véritablement formés ou décidés, que ça donne des relations d'autant plus fragiles et nourries de chimères. Ca reste touchant à mes yeux, mais je considère un peu que le "véritable truc" peut commencer bien plus communément après un certain âge. Mais dans mon cas, je ne souffrais pas tant que ça, et si on prend le moment présent, je ne vois pas trop ce qui me manque de ce que j'aurais pu vivre (accessoirement, j'ai gardé un côté pseudo-enfant et apprécie que cela soit partagé, mais je n'aime simplement pas les gens qui finissent par se prendre trop au sérieux). C'est plus le temps à venir et la vieillesse qui me posent problème, le fait que le temps nous soit compté.
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par Nick
Homme de 43 ans vierge
#182448
C'est vrai que toute cette situation me travaillait et pesait moins il y a 10 ans ... et que ces dernières années c'est parfois devenu très dur à supporter cette solitude et ce manque d'affection.
Après ça dépend des périodes, certains jours peuvent être un peu plus facile; mais avec les fêtes de fin d'années, mon anniversaire qui approche, je peux pas m’empêcher de me dire, que j'ai raté pleins de trucs plus jeunes (et même encore aujourd'hui) et que je pourrais difficilement rattraper le temps perdu.
Et ce qui est paradoxal, car je me sens toujours comme un ado par moment, alors que j'approche de plus en plus de la quarantaine :confused:

Fye a écrit :Est-ce que vous ressentez un besoin viscéral d'être un couple ?
Pas spécialement, juste de pouvoir partager des choses, des moments avec quelqu'un et savoir ce que ça peut faire d'aimer et être aimé.
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par VACN
Homme de 30 ans non vierge
#182449
Si je comprends cette impression de ne pas être "adulte" si on n'a pas vécu de relations amoureuses et/ou sexuelles, je pense que c'est une chose qu'on peut corriger. Il "suffit" de rejeter l'idée que la maturité va de pair avec la maturation sexuelle. Être adulte, ce n'est pas faire l'amour.

Ne pas pouvoir satisfaire nos envies, c'est frustrant, mais ça ne fait pas de nous des immatures, ni des constructions bancales.

Allez, pour remonter le moral de tout le monde : un article sur une étude intéressante, comme quoi connaître l'amour plus tard que la moyenne aurait tendance à mener à des relations plus épanouissantes par la suite. Parce qu'apparemment, ceux qui commencent plus jeune ont plus de chances d'apprendre les mauvaises leçons, alors qu'ils n'ont pas encore la maturité nécessaire pour développer les "bons" comportements amoureux.
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#182453
Cet extrait de film (oui, je prend kung fu panda 2 comme référence de développement personnel, même pas peur ^^) exprime assez bien ce que je pense à ce sujet :

D'ailleurs l'ensemble du film porte une réflexion la dessus, je le recommande. :) Ma signature comporte une citation qui rejoins tout cela.

Il faut cesser de se lamenter sur son passer, ça ne sert à rien. On ne vis pas de deuxième enfance, elle est finie. Il n'y aura pas de compensation, et tant pis-ou tant mieux. Nous pouvons vivre notre vie d'adulte avec un bel avenir. Et j'avoue préférer un bel avenir à un beau passé. :) Arrêter de vouloir vivre cela, ça ne fait que vous enchainer à des événements qui vous font souffrir, vous ralentissent. Seul compte ce que vous allez faire demain (il est tard ^^) pour qu'après demain soit agréable.
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par katy81
ans
#182455
rooter a écrit :l faut cesser de se lamenter sur son passer, ça ne sert à rien. On ne vis pas de deuxième enfance, elle est finie. Il n'y aura pas de compensation, et tant pis-ou tant mieux. Nous pouvons vivre notre vie d'adulte avec un bel avenir. Et j'avoue préférer un bel avenir à un beau passé. :) Arrêter de vouloir vivre cela, ça ne fait que vous enchainer à des événements qui vous font souffrir, vous ralentissent. Seul compte ce que vous allez faire demain (il est tard ^^) pour qu'après demain soit agréable.
je suis en grande partie d'accord avec tout ça que ruminer ne sert pas à grand chose, sauf que (et oui ^^) si on ne solutionne pas certains problèmes passés (élément déterminants dans la construction adulte) ils nous empêchent d'avancer sereinement et les "demains" peuvent être pénibles à vivre, je pense en faire les frais aujourd'hui même si ça ne m'a pas empêcher d'avancer dans certains domaines, psychiquement ça peut peser sur le long terme surtout quand nous ne sommes plus seul justement.
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