Appel à témoins de journalistes pour des reportages ou documentaires.
Avatar de l’utilisateur
par Lereveur
Homme de 42 ans non vierge
#130354
J'ai écrit un petit mot à Laurène, l'article sur Libé est bien d'elle, mais elle était vraiment embêtée car le journal lui a demandé de recentrer sa prose sur les gens dans la vingtaine... Occultant une bonne partie du " phénomène " VT...
par Ouakari
Homme de 46 ans non vierge
#130364
Lereveur a écrit :...le journal lui a demandé de recentrer sa prose sur les gens dans la vingtaine...
Etrange... J'ai du mal à comprendre la raison.
Avatar de l’utilisateur
par Lereveur
Homme de 42 ans non vierge
#130375
Je soupçonne des raisons bassement racoleuses / monétaires... " Et puis encore vierges à 30 ans, c'est impossible voyons !!! "
Avatar de l’utilisateur
par mtair
45 ans vierge
#130380
Et vu que selon l'étude seulement 2% de la population est encore vierge à 30 ans... c'est une infime partie du lectorat de Libé...
Avatar de l’utilisateur
par victeur
Homme de 52 ans non vierge
#131107
Voici le lien vers l'article de Libération du 14 Octobre 2014.

TÉMOIGNAGES
Alors que l’âge médian, en France, de la première fois se situe entre 17 et 18 ans, 8 % d’hommes et 13 % de femmes entre 20-24 ans n’ont jamais eu de relations sexuelles.

«J’étais presque devenue un objet de curiosité», soupire Charlotte (1). A 22 ans, cette étudiante en BTS comptabilité s’agace de l’étonnement, voire du choc, de son entourage lorsqu’elle leur annonçait qu’elle était encore vierge. «Ils pensaient me réconforter en me disant des trucs du genre "tu as tout pour plaire", poursuit cette Francilienne, ça ne faisait que renforcer mon sentiment d’être en retard et ma peur de finir vieille fille.» Cet été, elle s’est décidée à sauter le pas avec un garçon rencontré en soirée, et elle s’estime aujourd’hui «soulagée, car la virginité me bloquait pour entamer une relation». Plus sereinement, Salomé a attendu de souffler ses 24 bougies, l’an dernier. «Je ne mettais pas ce moment sur un piédestal, mais je me disais qu’il fallait que je trouve la bonne personne pour le faire», partage cette journaliste aux airs d’Audrey Hepburn. «J’ai eu des occasions de m’en débarrasser, mais j’ai été freinée par la peur que le mec n’en parle à mes amis», glisse la jeune femme. Puis d’insister : «Je savais que ça arriverait un jour. Mais là où j’avais honte, c’est que même si ça ne me stressait pas, le reste de la société ne réagissait pas comme si c’était normal.»

Bonne santé. Comme Charlotte et Salomé, 13% de femmes et 8% d’hommes, âgés entre 20 et 24 ans, sont toujours vierges. Passé le cap des 25 ans, ce taux représente, respectivement, 3% et 4,5% des individus. Et à partir de 30 ans, il chute sous la barre des 2%, tous sexes confondus. Ces statistiques, qui ne concernent que l’hétérosexualité, sont tirées de l’enquête sur la sexualité des Français diffusée en 2007 par des chercheurs de l’Ined et de l’Inserm - l’une des rares abordant autant ce sujet (2). Comparé à l’âge médian de la première fois, entre 17 et 18 ans, ce phénomène est englobé sous le terme de «virginité tardive».

«C’est une situation qui détonne par rapport à la norme de l’entrée dans la sexualité», analyse la démographe Armelle Andro, chargée d’étudier cette tendance pour l’enquête de 2007. «Depuis les années 70, en France, les institutions sociales, comme la famille ou l’école, prennent pour acquis que les jeunes ont une vie sexuelle. L’adolescence est vue comme une période d’apprentissage de la sexualité et de la prévention de ses risques», développe cette enseignante de Paris-I. Dans une société où le sexe est parfois érigé en signe de bonne santé physique et mentale, ceux qui sont «à la traîne» encourent le risque d’être marginalisés, voire «invisibilisés». «C’est une forme de stigmatisation», ajoute Armelle Andro.

«Dans notre génération, si tu ne rentres pas dans le moule de la "libération sexuelle", c’est que tu as forcément un problème», renchérit Salomé, évoquant le processus de dissociation entre le démarrage de la vie conjugale et sexuelle. «Pourtant, mon comportement était sain : je ne me suis pas forcée à faire quelque chose que je ne voulais pas faire», souligne-t-elle.

Elle considère même qu’avec cette expérience, elle s’est forgé une ouverture d’esprit : «Je ne pense pas que les gens qui ne couchent pas sont asexués, ou que ceux qui ont une sexualité différente sont bizarres.» Et lorsque le sujet de la virginité tardive émerge au cours d’une conversation, elle réprouve les mauvaises blagues et les réflexions du type «ce sont des cas sociaux» ou «il faut qu’ils se fassent violence», comme elle a pu déjà entendre. Pour se confier sans craindre les moqueries, une petite communauté de «VT», comme ils se surnomment, s’est fédérée sur virginite-tardive.fr. .../...
par Mnp30
Homme de 32 ans vierge
#131196
une petite communauté de «VT», comme ils se surnomment, s’est fédérée sur virginite-tardive.fr
Ca commence a devenir dangereux la ,je comprend que plus le site est connus et plus ca pourrait faire venir d’éventuel nouveaux arrivants, mais ca pourrait aussi être une nouvelle vague de gens qui n'ont pas de très bonne intentions si vous voyez ce que je veux dire .

Maintenant a chaque nouvelle article sur la vt ils vont nous la ressortir pour nous bien faire comprendre le fossé entre les gens "normaux" et nous c'est un truc de fou je me sens comme si que j'étais en quarantaine tu sais xD .

Ce n'est que mon avis mais comment qu'ils disent ça c'est spécial.
Avatar de l’utilisateur
par Lereveur
Homme de 42 ans non vierge
#131200
Ce serait le cas si l'équipe ne faisait pas son boulot et laissait entrer n'importe qui, ce qui n'est pas la réalité il me semble... Le premier qui se pointera avec l'intention de baver sur les membres, il va repartir avec une belle impression de pieds au popotin...

Tu as encore loupé une occasion de te taire...