Pasta a écrit : ↑27 janv. 2020, 17:57
SnapBack a écrit : ↑27 janv. 2020, 09:35
Son texte ne me touche pas et bien que je suis d'accord avec Lux et Pasta sur le fait qu'il cible les Incels
En fait je ne pense pas qu’il cible les incels, je pense qu’il cible tous celles et ceux qui mettent les viols et le recours à la prostitution sur le dos de la misère sexuelle, même sans être eux-mêmes violeurs ou clients ou « misérables ».
Tout à fait. Il ne s'agit pas de parler des Incels (c'est comme les nazis, à un moment donné, on ne va quand même pas essayer de dialoguer avec certains pour qui le meurtre des femmes est une bonne solution), mais bien de tous ceux qui estiment qu'après tout, la misère sexuelle peut justifier des comportements misogynes et/ou des agressions sexuelles.
Si on se sent concerné alors c'est qu'on justifie ces comportements.
VACN a écrit : ↑27 janv. 2020, 10:46
Ce sentiment d’injustice est d’autant plus problématique que le désir masculin reste, encore aujourd’hui, perçu comme le plus pressant et le plus fréquent.
Il est aussi perçu comme bestial, agressif, basé sur la domination. Il est souvent accueilli (et rejeté) avec dégoût. Ça a aussi son importance.
Le désir masculin est partout, toute la journée, tout le temps : dans tous les films, dans toutes les séries, dans toutes les publicités, dans tous les romans, dans beaucoup de relations professionnelles, amicales, etc. Mais à part ça, le désir masculin est rejeté, c'est une évidence.
SnapBack a écrit : ↑27 janv. 2020, 09:35
Son texte ne me touche pas et bien que je suis d'accord avec Lux et Pasta sur le fait qu'il cible les Incels, elle ne prend pas en considération (dans cet article du moins) les difficultés propres aux hommes. Après, je prends ma "misère sexuelle" pour moi : je cherche des solutions... mais nous ne partons pas tous du même niveau
Un autre article (https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article ... 00055.html) est cependant, pour moi, plus juste, il est antérieur à celui posté plus haut et correspond à une réalité que je vis.
Il n'y a aucune contradiction entre ces deux articles ; elle rappelle, encore une fois, qu'il n'y a pas d'injustice faite aux hommes et que le féminisme ne fait que normaliser le respect des femmes et de leurs désirs. Comme Maïa le dit très bien, "Si on ne respecte pas les préférences des femmes, on ne devrait pas coucher avec."
Cessons de justifier les comportements sexistes par la misère sexuelle : cette misère sexuelle est une construction sociale, et rien ne justifie jamais qu'on fasse peser sa frustration sur autrui. Absolument rien.