Ce que tu dis fait écho au sujet sur la recherche du temps perdu.
Katy parlait de cette nostalgie douce mais à la fois aigrelette.
Amaz a écrit :Et autrement aussi oui sans doute une peur de l'avenir et disons un sentiment de lassitude profond, l'ennuie d'être adulte si tu veux, je n'aime pas ça à vrai dire. Je préférais l’insouciance s'il est possible de parler d’insouciance avec le père que j'avais étant enfant, très porté sur la boisson. Je ne saurais pas comment le dire clairement mais disons que je ne prends pas de plaisir tu vois à être adulte. (...) L'école nous prépare pas à l'âge adulte, il nous prépare ni à la compétition et moins encore à tout ce que cela incombe, l'éducation est un cocon en comparaison de la bestialité des rapports humains une fois dans la grande tourmente de la vie.
L'école n'égalise pas les classes sociales (elle les fait cohabiter juste) mais le corps enseignant (coucou traviata) fait déjà beaucoup, dépassant parfois leurs propres compétences avec des moyens pas toujours adaptés. Tout est politique encore une fois...
L'école ne donne que des bases. L'insertion, pour ce que j'en ai appris personnellement, vient de nous même si les places sont chères, très chères mêmes. Pendant mon chômage, j'ai fait tout ce que je voulais faire à vrai dire : j'ai amélioré mon portfolio, refait un vrai site internet (responsive en plus !) et un vrai CV plus adapté à mon âge. Le résultat tarde à se faire attendre mais j'ai une bonne dynamique avec des entretiens encore plus récurrents.
Quand j'appliquerais la même logique à celle de la rencontre, ça finira bien par fonctionner car justement... nous n'évoluons pas de manière identique. Ce n'est pas une tare mais nous n'avons pas toutes et tous la même sensibilité, le même goût pour le risque, l'investissement à donner, une image de nous-mêmes synchronisée à celle de notre âge, etc.
Ma vie d'adulte n'est pas encore une success-story mais pour rien au monde, j'aimerais retourner enfant : tu fais beaucoup moins de choses malgré ton insouciance d'enfant.
Les souvenirs sont agréables mais enjolivent beaucoup...
J'ai une idée en tête, je vais jusqu'au bout. Je râlerais beaucoup en chemin, mais j'y arrive.
Qu'il neige ou qu'il pleuve.
Mon principal défaut, j'avance trop "point par point".
Y compris professionnellement.