Je vais poster 2 clips de mon adolescence qui m'ont perturbé pour l'un, choqué pour l'autre.
En tous cas, c'est sur que ce sont des clips que je n'oublierais pas.
Il y a un des gars de Prodigy qui est mort il n'y a pas longtemps. "Fat Of The Land" a été l'un de mes albums de chevet en musique électronique (avec Fatboy Slim et les Chemical Brothers, ouais ça ne nous rajeunit pas).
Je m'en rappelle encore, j'ai découvert le titre "Smack My Bitch Up" dans Best of trash sur M6.
J'ai eu un petit malaise en voyant cette vidéo à l'époque, alors que M6 l'avait déjà beaucoup censuré. Dans cette vidéo filmée à la 1ère personne, on voit quelqu'un de manifestement très violent agresser des gens, prendre de la cocaïne, vomir, se battre, se murger la gueule et coucher avec une strip-teaseuse. Et l'ultime pied-de-nez à la dernière seconde quand cette personne s'écroule devant son miroir et que l'on voit à quoi elle ressemble (SPOIL : c'est une femme). La vidéo a été énormément controversée à l'époque, jugée ultra-violente. En la revoyant de nos jours, on se dit que ce clip avait fait quand même beaucoup d'histoires pour rien.
Lien de la vidéo sur Dailymotion :
https://www.dailymotion.com/video/x2eo1
Aphex Twin. Encore de la musique électronique.
Oui mais Richard D. James, l'homme qui officie derrière Aphex Twin, est un bidouilleur de génie. Il a énormément influencé la scène électronique et la musique avant-gardiste.
Regardez par exemple le maxi "Windowlicker". Quand le 2ème morceau, au nom qui évoque une formule indéchiffrable, est joué conjointement via un spectrographe et un logiciel de traitement de signal audio, un visage apparaît :
Mais les clips d'Aphex Twin, réalisés par Chris Cunningham, sont aussi quelque chose. "Come To Daddy" bien sur, où une créature difforme hurle au visage d'une mamy et son chien, avec des nains qui portent tous le visage diabolique de Richard D. James, le tout dans une ambiance étrange ou lugubre.
Mais aussi "Windowlicker", qui est aussi très spécial dans un autre genre et qui m'avait autant fasciné que mis mal à l'aise la première fois :
(si vous voulez sauter l'intro interminable, passez directement vers les 3:50)
(le mec dans la grosse limousine tout en blanc qui danse avec son parapluie, c'est Richard D. James)
Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.