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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#236615
J'avoue que ça me fait un peu rire cette histoire de Johnny Depp-Amber madame. A peu de choses près, maintenant tout le monde se demande qui est le moins net et plus violent des deux. Y a quelques mois, on trouvait ceux qui défendaient l'acteur parce que ils aiment ses films et croient le connaître (bah oui parce que tu vois il est cool dans Pirates des Caraïbes). Et ceux qui défendaient aveuglément madame mode "toutes les femmes sont pures victimes immaculées", alors qu'elle était déjà louche. Et pas grand-monde entre les deux. Les gens jugent tellement comme des boeufs, c'en est méga flippant d'avoir une grande célébrité.

Franchement, ça ne me plairait trop pas de passer régulièrement à la télé. Et quand tu vois combien ils sont dans les nouvelles générations, qui trouvent normal ou enviable d'être connu pour faire des c*nneries dans les m*rdes de télé-réalité. P*tain tu te dis que les gens doivent vraiment avoir besoin de reconnaissance. Genre ouin-ouin mes parents y m'aimaient pas beaucoup, et à 30 ans j'y pense encore tout le temps. Désolé mais non :sweat_smile:
par leTardif
Homme de 33 ans vierge
#236706
Bonjour/bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien !

j'avais parlé il y quelques années d'un film qui m'avait particulièrement plu (Mademoiselle), j'en ai vu récemment que j'ai aussi adoré et qui m'a surpris par son "ancienneté" (99) et son casting (3-4 acteurs très connus) alors que j'en avais absolument jamais entendu parlé.
Apparemment c'est l'adaptation d'un roman, "l'oeuvre de dieu, la part du diable" (le sujet n'est absolument pas religieux)
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#236779
Après 3 ans et demi je me suis revu Interstellar, et en fait mon avis final, c'est que c'est jusqu'à présent le meilleur film du siècle, tout bonnement et tout simplement. Il y a une telle qualité à tous les niveaux, un tel enchaînement de bons climax dans la dernière 1h40 (de ce point de vue, aucun équivalent ne me vient à l'esprit, après on peut toujours rester indifférent devant tout ou n'importe quoi), que je ne suis pas mécontent de le voir devant L'odyssée de l'espace ou Blade runner dans le top IMDB, soit 29e. S'il ne prêtait pas le flanc à des critiques peu fondées, il serait sans doute encore plus haut, ce qui rend le score encore plus parlant (parlant d'abord en termes de popularité, mais autant les résultats des tops littéraires me font marrer, autant je trouve celui-là bien sûr imparfait mais tout sauf dégueulasse, le cinéma étant plus facile d'accès et à juger).

J'avais en tête les critiques que j'avais lues dont ici, mais finalement je ne suis d'accord avec aucune.

Pour moi l'image est bien au-dessus du lot, et la comparaison avec Kubrick n'a vraiment pas lieu d'être. Après j'ai l'impression que ça rejoint assez l'idée selon laquelle, Nolan tenterait faussement de faire oeuvre intelligente, mais il n'y a pas écrit "poème ou oeuvre de philosophe", et je pense de plus en plus qu'on lui prête des intentions qu'il n'a pas, pas totalement ou pas à ce point. Moi, je ne vois aucune preuve qu'il n'arrive pas à faire ici ce qu'il a juste envie de faire. En tout cas et même si tout le monde ne critique pas dans cette posture, je constate qu'il est de plus en plus à la mode de taper sur ce réal, maintenant qu'il est si populaire. Aujourd'hui, la chose s'est bien étendue : son public, quant à lui, irait voir ses films "pour se croire intelligent". Qui va voir un Nolan, ou n'importe quel film pour cela sérieusement? Tout ça martelé par des drôles, qui bien souvent tentent de s'auto-persuader, et surtout de persuader les autres qu'ils sont plus intelligents, ou des gens qui se sont toujours faussement cru intelligents, souvent si bêtes que le monde s'en contrefout s'ils ne voient pas de qualités dans un film.

Ca me rappelle le phénomène Titanic, objet d'étude idéal pour voir cet effet de la popularité (qu'on aime ou pas, ce n'est même pas la question). Pendant des décennies, des milliers de loffiats se sont écrié que c'était de la grosse m*rde, et même qu'ils haïssaient ce film, tout en disant qu'ils ne l'avaient pas vu. On devient tellement supérieur de haïr une chose qu'on n'a pas vue. Bien sûr, d'autres l'avaient (en partie) vu, avaient un début d'argument pour expliquer leur haine, leur tentative de faire partie de l'élite. Et souvent c'est du genre "quand elle dit ça sur le pont, j'ai envie de la frapper cette c*nne!", ou bien "c'est de la m*rde parce que c'est sûr ils auraient pu tenir à deux sur la porte".

Je crois qu'il y a le même phénomène pour Hollywood en général : "les films hollywoodiens", "les ficelles hollywoodiennes", "les américains qui sauvent le monde". Pas juste "tout n'est pas parfait" mais Hollywood comme synonyme de m*rde et honte, et il n'y a plus besoin d'arguments non plus, il suffit de dire : "bon après c'est Hollywood". Mais quand tu regardes les zèbres nombreux qui font genre "ahah Hollywood", en général (presque) tous les films qu'ils se matent sont hollywoodiens, leur film préféré est hollywoodien. Posture étrange, enfin bref, je la trouve minable.


Le film ne tente pas de faire passer une morale, genre "toujours décider à partir de sentiments irrationnels". Dans aucune scène ils ne résolvent la situation comme ça, alors qu'ils pourraient suivre un choix plus scientifique (oui, à la fin il parle de réussir par "el amor", mais il le dit comme ça avec une visée dramatique il n'y a pas d'option B). Et tout comme il ne faut pas confondre auteur et personnage de roman, on ne peut pas confondre théorie d'un personnage avec message de film (surtout quand un autre personnage comme ici n'était pas d'accord, et qu'on n'essaye pas avec un marteau d'enfoncer des idées).

Je ne me rappelais pas que la musique de Zimmer était ici aussi bonne.


Je me suis penché sur les (pseudo)-incohérences, critique que j'ai trouvée elle-même peu cohérente. Je n'ai vu aucune erreur qui n'était pas assez probablement un compromis, de celles qui permettent au film de se faire ou de ne pas le tirer vers le bas.

Ce serait stupide parce que des robots auraient pu y aller seuls, étant plus fiables/intelligents. Sauf que sans les humains le film ne serait pas intéressant, du coup on ne fait pas de film? Désolé mais c'est nul. Et vers le début, il est bien dit que ce sont de vieilles machines, capables de péter un câble, ce qui résout assez la question.

J'ai cru y voir effectivement un gros problème (paradoxe) temporel. Mais après deux clics sur internet, je lis que c'est explicable et plausible selon certaine conception possible du temps.

Quelqu'un avait dû me parler des vagues disons trop lisses pour des "vagues normales". Là je pensais dire "ok", mais non cette vague aliène ne me semble pas moins indiquée qu'une simple grosse vague hawaïenne, ce qui ne serait guère si impressionnant. J'ai envie de dire mec c'est un film, tu venais de passer par un trou de ver, frôler les 4e ou 5e dimensions, et là t'étais resté bloqué sur cette vague d'autre planète avec ta loupe?

Sinon on a genre le trou noir, le fait que le mec n'est pas déchiqueté dedans. Bon déjà on nous parle de choses placées là dans le futur et construites/modifiées, c'est si dur de faire marcher son imagination et de regarder un film sans le mode "le jeu des 10 erreurs trouvez-les toutes"?

Perso, ceux qui s'arrêtent trop vite à ce genre de choses sans voir les réelles qualités, me font penser à ceux qui clament : "l'amour? mais p*tain on est seul au monde", "simple échange de fluides corporels" => "oh aucun intérêt". J'ai dans l'idée que souvent, on en reste surtout aux idées parce que l'émotion on ne la voit pas, ou on ne la cherche pas.
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#236799
Moi, personnellement, comme à chaque fois que je vois un film de Nolan, ce ne sont pas les incohérences qui me gênent (il y en a plein mais cela n'empêche pas de faire de bons films), c'est plutôt sa tendance monomanique à essayer artificiellement de compliquer des histoires pour prétendre que ce qu'il raconte est profond. Alors qu'il n'y a aucune, mais alors jamais aucune, profondeur dans ses films.
Tu évoques Blade Runner et 2001 Odyssée de l'espace : ce sont deux films qui portent un propos super fort, et qui n'ont pas besoin de flashbacks, de passages dans des temporalités ou des univers différents pour réussir à nous parler de nous, en tant qu'êtres humains, de ce qu'est l'essence même de notre qualité d'individus humains — et non, les grosses ficelles de Nolan sur "ouah l'amour c'est trop beau et déchirant", ce n'est pas un propos profond sur l'être humain, vraiment pas.
C'est comme cette énorme blague d'Inception : on essaie de nous perdre entre le rêve et la réalité pour raconter une bête histoire d'amour, dont le synopsis et la profondeur métaphysique tiennent sur une feuille de cigarette.
Nolan est un styliste, j'imagine que ça peut plaire à certains, mais non seulement je déteste le cinéma qui n'a rien à dire, mais je n'aime pas non plus son style.
Sincèrement, il y a plus de profondeur dans 10 minutes de dialogue de True Detective que dans tout Interstellar (la comparaison me vient à l'esprit car j'adore Matthew McConaughey, tellement sous-exploité dans Interstellar).
Mais je pense que cela peut dépendre des attentes qu'on a en voyant un film. Heureusement, nous ne sommes pas tous pareils !
Pasta aime ça
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par Pasta
Homme de 36 ans vierge
#236809
Azrael a écrit : 05 mars 2021, 23:12 J'ai cru y voir effectivement un gros problème (paradoxe) temporel. Mais après deux clics sur internet, je lis que c'est explicable et plausible selon certaine conception possible du temps.
Je suis curieux, quel conception possible du temps rendrait les paradoxes temporels, que ce soit dans un film de Nolan ou ailleurs, explicables et plausibles ?
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par VACN
Homme de 30 ans non vierge
#236817
Le paradoxe de l'écrivain, ou boucle temporelle, n'est pas un paradoxe au sens strict. Les événements s'enchaînent à l'infini sans qu'une situation contradictoire viennent enrayer la causalité. Le problème, c'est que les événements d'une boucle temporelle stable n'ont pas d'origine, et c'est là que ça coince.
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par Pasta
Homme de 36 ans vierge
#236828
Ce qui coince aussi selon moi c’est : qu’est-ce qui fait qu’il est impossible qu’une situation contradictoire ne survienne ?
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#236855
Lux a écrit : 07 mars 2021, 12:18 Moi, personnellement, comme à chaque fois que je vois un film de Nolan, ce ne sont pas les incohérences qui me gênent (il y en a plein mais cela n'empêche pas de faire de bons films), c'est plutôt sa tendance monomanique à essayer artificiellement de compliquer des histoires pour prétendre que ce qu'il raconte est profond. Alors qu'il n'y a aucune, mais alors jamais aucune, profondeur dans ses films.
Tu évoques Blade Runner et 2001 Odyssée de l'espace : ce sont deux films qui portent un propos super fort, et qui n'ont pas besoin de flashbacks, de passages dans des temporalités ou des univers différents pour réussir à nous parler de nous, en tant qu'êtres humains, de ce qu'est l'essence même de notre qualité d'individus humains — et non, les grosses ficelles de Nolan sur "ouah l'amour c'est trop beau et déchirant", ce n'est pas un propos profond sur l'être humain, vraiment pas.
C'est comme cette énorme blague d'Inception : on essaie de nous perdre entre le rêve et la réalité pour raconter une bête histoire d'amour, dont le synopsis et la profondeur métaphysique tiennent sur une feuille de cigarette.
Nolan est un styliste, j'imagine que ça peut plaire à certains, mais non seulement je déteste le cinéma qui n'a rien à dire, mais je n'aime pas non plus son style.
Sincèrement, il y a plus de profondeur dans 10 minutes de dialogue de True Detective que dans tout Interstellar (la comparaison me vient à l'esprit car j'adore Matthew McConaughey, tellement sous-exploité dans Interstellar).
Mais je pense que cela peut dépendre des attentes qu'on a en voyant un film. Heureusement, nous ne sommes pas tous pareils !
Je ne vois pas beaucoup d'exemples où il pseudo-compliquerait au point de donner la gerbe, dans les films dont je me souviens (je n'ai pas trop de souvenirs d'Inception). Et je peux me tromper mais d'après les interviews que j'avais lues, il m'avait l'air plutôt modeste justement, à parler de simplicité ou de choses accessibles au grand public. Et oui il aime les narrations... comment dire serpentines, ça ne veut pas dire qu'on prétend faire l'oeuvre la plus profonde de l'Univers. Effectivement, je ne crois pas voir quelqu'un qui essaye de nous révéler que "l'amour c'est beau et déchirant", là je vois surtout des personnages dire de simples choses dans le contexte d'une histoire qui se veut connotée dramatique.

C'est assez marrant de lire un tel paragraphe avec L'odyssée en bon exemple, lorsque Kubrick disait lui-même qu'il n'y avait pas d'histoire, et qu'on lui reproche le même genre de choses depuis 50 ans. Enfin admettons. En l'occurrence on n'a pas besoin d'un "grand propos" pour avoir un grand film. Je doute qu'on trouve tout ce dont tu parles ici dans un Piège de cristal, Indiana Jones, ou L'homme des hautes plaines par exemple, ce sont de grands films en ce qui me concerne. La qualité ne se mesure pas non plus au fait que "tiens, les interprétations possibles vont continuer de nous échapper jusqu'à la fin des temps".

Après ce n'est pas de ce forum que je parlais, mais le phénomène de bashing de X ou Y juste parce populaire et pour se la jouer, oui ça existe et ça saoule.

Enfin visiblement, on peut trouver du positif dans les derniers films/trilogies Star Wars, mais pas du tout chez Nolan. Cela étant inutile de me dire "oui mais Star Wars", ce sera juste cornu en ce qui concerne.

Pasta a écrit : 07 mars 2021, 21:34 Je suis curieux, quel conception possible du temps rendrait les paradoxes temporels, que ce soit dans un film de Nolan ou ailleurs, explicables et plausibles ?
Bon en fait je ne dis même pas qu'il y a paradoxe temporel, mais que je le pensais.
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par Pasta
Homme de 36 ans vierge
#236866
On évite le paradoxe temporel parce que le héros fait exactement ce qu’il est censé faire pour boucler la boucle. Mais qu’est-ce qui l’oblige à le faire ?
Azrael a écrit : Cela étant inutile de me dire "oui mais Star Wars"
Oui mais dans Star Wars aussi il y a des moments où on se dit « mais pourquoi ils n’ont pas juste envoyé un robot » :grin:
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par Lux
Femme de 37 ans non vierge
#236889
Azrael a écrit : 09 mars 2021, 23:44 Je ne vois pas beaucoup d'exemples où il pseudo-compliquerait au point de donner la gerbe, dans les films dont je me souviens (je n'ai pas trop de souvenirs d'Inception). Et je peux me tromper mais d'après les interviews que j'avais lues, il m'avait l'air plutôt modeste justement, à parler de simplicité ou de choses accessibles au grand public. Et oui il aime les narrations... comment dire serpentines, ça ne veut pas dire qu'on prétend faire l'oeuvre la plus profonde de l'Univers. Effectivement, je ne crois pas voir quelqu'un qui essaye de nous révéler que "l'amour c'est beau et déchirant", là je vois surtout des personnages dire de simples choses dans le contexte d'une histoire qui se veut connotée dramatique.
Je ne parlais pas du mec en lui-même, je n'ai jamais lu ses interviews, je parlais de la façon dont il raconte ses histoires. J'y vois malgré tout une volonté de rendre le propos complexe et de créer le buzz, mais sans subtilité. Lynch fait ça aussi, Mulholland Drive étant une histoire finalement assez simple si on enlève les couches qui jouent avec la réalité et le rêve, mais chez Lynch ce jeu justement entre le rêve et la réalité pose aussi des questions assez fondamentales sur ce qu'est l'individu, ses rêves, ses aspirations. J'ai l'impression que Nolan essaie de faire pareil mais avec la réflexion d'un scénario AB productions...

Azrael a écrit : 09 mars 2021, 23:44 C'est assez marrant de lire un tel paragraphe avec L'odyssée en bon exemple, lorsque Kubrick disait lui-même qu'il n'y avait pas d'histoire, et qu'on lui reproche le même genre de choses depuis 50 ans. Enfin admettons. En l'occurrence on n'a pas besoin d'un "grand propos" pour avoir un grand film. Je doute qu'on trouve tout ce dont tu parles ici dans un Piège de cristal, Indiana Jones, ou L'homme des hautes plaines par exemple, ce sont de grands films en ce qui me concerne. La qualité ne se mesure pas non plus au fait que "tiens, les interprétations possibles vont continuer de nous échapper jusqu'à la fin des temps".
Il y a une différence entre dire qu'il n'y a pas d'histoire dans un film, et dire qu'il ne veut rien dire. En l'occurrence 2001 parle de plein de choses et pose plein de questions presque métaphysiques sur l'être humain, la modernité, l'essence de l'être, etc. D'ailleurs, généralement quand un artiste dit qu'il écrit ou produit sur "rien", c'est généralement tout le contraire qui se passe (coucou Flaubert avec Madame Bovary).
Au passage, effectivement, si pour toi Interstellar que tu qualifies de meilleur film du monde est comparable à Die Hard ou Indiana Jones, ok. Ce sont des films que j'aime beaucoup, mais ce ne seront jamais mes films préférés. Je n'ai pas besoin qu'un film présente des milliards d'interprétations pour me plaire, mais pour qu'il fasse partie des grands films, il faut à mon sens qu'il porte un propos un peu plus profond que "la famille c'est trop important" (oui, je parle bien d'Interstellar :joy: ).

Azrael a écrit : 09 mars 2021, 23:44 Enfin visiblement, on peut trouver du positif dans les derniers films/trilogies Star Wars, mais pas du tout chez Nolan. Cela étant inutile de me dire "oui mais Star Wars", ce sera juste cornu en ce qui concerne.
Parce que je les trouve beaucoup moins pompeux. Ce sont des films classiques, qui jouent sur un univers connu et qui recycle effectivement depuis les années 70 des mythologies antiques remises au goût du jour dans un univers moderne de science-fiction, mais je n'ai pas le sentiment qu'ils prétendent nous apporter un sens profond ou caché derrière des couches de narration parasitaire sans intérêt. C'est du divertissement, produit par Disney : tu parlais d'Indiana Jones, c'est du même niveau, un peu moins drôle certainement mais je passe un bon moment en les regardant. Ce n'est jamais vraiment le cas avec Nolan parce qu'il se pense plus intelligent... sans avoir rien d'intelligent à dire.
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