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par Everest
Homme de 48 ans non vierge
#199025
Quand j'ai lu cet article et cette histoire de pilule , j'avais compris un peu ça comme du second degré et de la provocation........
Le père d'Alexandre a sans doute eu du mal à " accepter " la " maladie" de son fils et a compris maintenant que ce n'est pas un médicament qui le guérira .... C'est d'ailleurs pour ça qu'il fait tout ça......

il y a une page facebook où l'on voit leur quotidien et la progression d'Alexandre

https://www.facebook.com/unamipouralexandre/
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par rooter
Homme de 39 ans vierge
#199102
Hyperion a écrit : D'ailleurs ta question est un non sens: si la personnalité gène la personne, comment peut-elle ne pas être lésée par la suite? C'est un paradoxe. (A moins que je n'ai pas compris où est-ce que tu voulais en venir, et dans ce cas je préfère que tu m'expliques le fond de ta pensée).
Ca n'est aucunement un non-sens. Prend l'exemple d'une stéréotypie : un neurotypique qui voie un autiste faire du "flapping" peu éprouver une sensation de gêne, parce qu'il imagine je ne sais quoi... Les stéréotypies des autistes sont en générales mal accepté, mais pourtant, elle n'ont objectivement aucunes conséquences négatives en elle-même. Personne n'est lésé par le flapping, on ne l'est que par une perception erronée.

D'ailleurs, les stéréotypies des neurotyiques sont en générale bien accepté, alors qu'elle ne présente aucunes différences réel : se ronger les ongles, mâcher ses cheveux, c'est plus lésant que battre des mains dans l'air ?

De même la grande franchise de beaucoup d'autiste (conséquence du fait qu'on ai du mal à mentir, même par omission) n'est pas toléré dans notre société. Mais les conséquence négative de cette franchise ne sont pas apporté par la franchise elle-même, plutôt par ce qui est autour.

J'ai lu un texte il y a quelque temps qui a le mérite d'être claire, à défaut d'être doux :
Jim Sinclair a écrit :L’autisme n’est pas quelque chose qu’une personne a, ou une "coquille" dans laquelle une personne est enfermée. Il n’y a pas d’enfant normal caché derrière l’autisme. L’autisme est une manière d’être. Il est envahissant ; il teinte toute expérience, toute sensation, perception, pensée, émotion, tout aspect de la vie. Il n’est pas possible de séparer l’autisme de la personne… et si cela était possible, la personne qui vous resterait ne serait pas la même personne que celle du départ.

C’est important, aussi prenez un moment pour y réfléchir : l’autisme est une manière d’être. Il n’est pas possible de séparer la personne de l’autisme.

Aussi, quand les parents disent :
"Je voudrais que mon enfant n’ait pas d’autisme",
ce qu’il disent vraiment, c’est :
"Je voudrais que l’enfant autiste que j’ai n’existe pas, et avoir un enfant différent (non-autiste) à la place."

Relisez cela. C’est ce que nous entendons quand vous dites être affligés par notre existence. C’est ce que nous entendons quand vous priez pour une guérison. C’est ce que nous comprenons quand vous parlez de vos espoirs et de vos rêves les plus chers en ce qui nous concerne : que votre plus grand souhait est qu’un jour, nous cessions d’être et que des étrangers que vous puissiez aimer apparaissent derrière nos visages.
VACN a écrit :Je suis curieux, saurais-tu nous donner quelques exemples ?
Par exemple, j'ai une hypersensibilité tactile qui peut être handicapante au quotidien, mais il m'est arrivé d'éprouver un plaisir très fort en sentant le vent chaud sur ma peau, ou en m'enroulant très serré dans une couverture.
Les intérêt spécifiques sont une source de plaisir longue duré, en général très facile d'accès, et parfois même valorisant. :)
Je remarque toujours de nombreux détails des choses, souvent que les autres ne voient pas. Parfois des petites choses amusantes, attendrissantes, ou la beauté où on ne l'attend pas.
On cultive souvent un certain détachement philosophique (si si, ça aide :D ).
Il nous est très difficile de juger, et ça, ça crée des relations sociales inattendus, inhabituel, improbables.
VACN aime ça