[SnapBack]

On peut remettre en question ce que désire et demande "on" (autrement dit, la société, voire l'inconscient collectif).

Mes dessins sont clairement féminins pour un homme sans que j’ai une apparence efféminée malgré une silhouette trop mince (que je ne souhaite pas changer par contre). Mes travaux se sont adoucis avec les années mais pratiquer la course, c’est le besoin d’agressivité que j’ai besoin pour prendre ma place.

La société se repose, à mon avis, sur des personnes rassurantes... et assurantes (les leaders politiques ne sont pas des doux, ils sont persuasifs et tenaces... c’est ce qu’il me manque car je suis trop terre-à-terre ). Mais le temps que notre société change, je serais déjà un vieillard.

Je ne peux plus me permettre d’attendre... Je resterais seul si j’attends encore.

[Lux]

Je ne parlais pas de ton cas personnel, Snap.
La question était plus large. Je ne crois pas que ce soit favorable pour personne d'être élevé dans une société où on considère la faiblesse comme un défaut.

[SnapBack]

Je ne parlais pas de ton cas personnel, Snap.
La question était plus large. Je ne crois pas que ce soit favorable pour personne d'être élevé dans une société où on considère la faiblesse comme un défaut.

C'est un avis comme un autre, bien sûr.
Mais la faiblesse, des gens mals attentionnés peuvent s'appuyer dessus pour te faire du mal.

La preuve ? La virginité tardive.
Certains voir certaines s'en servent pour te rabaisser en tant qu'homme.

Idéalement, ce serait bien de dire sa VT en n'étant pas jugé mais ce n'est pas le cas, tout le temps.
Si on ne se blinde pas, que l'on prend ce problème au deuxième degré... c'est la dépression ou pire.

Je ne critique pas ton idée mais son application me paraît trop compliquée pour la même raison que d'autres idées politiques : les gens ne sont pas tous "bons", d'où la défense.

[Lux]

Je ne dis pas que les gens sont tous bons. Je dis qu'une société qui cesserait de valoriser les "premiers de cordée", les "forts" au détriment des faibles serait certainement une société plus juste où justement, on n'aurait plus d'intérêt à se moquer de ceux qui y arrivent moins bien que les autres.
Il ne s'agit pas de bonté mais encore une fois de conditionnement social.

[SnapBack]

Je ne dis pas que les gens sont tous bons. Je dis qu'une société qui cesserait de valoriser les "premiers de cordée", les "forts" au détriment des faibles serait certainement une société plus juste où justement, on n'aurait plus d'intérêt à se moquer de ceux qui y arrivent moins bien que les autres.
Il ne s'agit pas de bonté mais encore une fois de conditionnement social.

Tant qu'une hiérarchie est gardée, la course à l'excellence sociale et sentimentale perdureront.
Que quelqu'un soit devant moi ne me dérange pas... c'est en abuser qui me dérange.

Les premiers peuvent servir de locomotives pour les seconds dans le meilleur des cas (j'ai mes modèles en tant que garçon, s'inspirer des meilleurs et créer sa propre idée est aussi une bonne école) mais même dans une société plus égalitaire, il y aura toujours des gens mauvais qui chercheront à influencer négativement les autres. D'où l'intérêt de pouvoir se défendre et de s'affirmer.

Être fort, c'est surtout ceci pour moi.
Gérer sa frustration sexuelle, trouver de nouvelles sources d'énergies (dessiner, faire du sport) pour pouvoir mener à bien ses désirs, ses projets, réussir les diverses sélections de la vie (travail, femme, maison, etc)... tout se fait seul du moins dans un premier temps. On ne peut que discuter et aider chacun, chacune à trouver son chemin mais personne ne le fera pour toi. Je considère bienvenue l'attention, la compassion mais c'est plus complexe.

Il faut être solide, à l'écoute sans être non plus un tyran qui n'écoute que soi.
Egaliser les chances n'éradiquera jamais vraiment l'échec. L'échec fait partie de la vie, et savoir rester digne quand on a difficile (à savoir, ne pas rejeter son échec sur les autres) est un vrai apprentissage.

[Amaz]

Maintenant que j'ai une vie sociale plus développé que par le passé, je le remarque ce dont vous parlez, il est vrai qu'il existe une forte appétence des gens(pas tous, ne généralisent pas non plus.) à vouloir en savoir plus que les autres, à être plus fort, à s'être tapé plus de fille que les autres. C'est difficile à expliqué, mais je le ressens qu'il est difficile pour bien des gens de se défaire de l'idée qu'il est bon d'ouvrir sa gueule à tort et à travers, montrer son fric. Parfois, je me dis que la société française s'américanise à grand pas.

Toutefois, la douceur existe, mais ce n'est pas, en effet, valorisé et je dirais même que cela est méprisé.

Ahhhhhhh je comprends Snap, une fois encore, le fait de prendre son temps, ce n'est pas quelque chose de valoriser dans notre société ou tout doit aller très vite. Ou nous devons réfléchir, trouver des solutions au plus vite en entreprise, ou l'on nous demande d'avoir réponse à tout en l'espace de peu de temps.

[VACN]

Le côté pervers, c'est qu'à force de se convaincre que tout n'est que compétition dans la vie, on finit par faire perdurer ce système qu'on a en horreur...

Je ne suis en compétition qu'avec moi-même. Il y aura toujours "meilleur" que soi dans tous les domaines, alors à quoi bon essayer de faire mieux que les autres ? C'est plus satisfaisant de s'affronter soi-même, parce qu'on gagne plus souvent.

[SnapBack]

Le côté pervers, c'est qu'à force de se convaincre que tout n'est que compétition dans la vie, on finit par faire perdurer ce système qu'on a en horreur...

Je ne suis en compétition qu'avec moi-même. Il y aura toujours "meilleur" que soi dans tous les domaines, alors à quoi bon essayer de faire mieux que les autres ? C'est plus satisfaisant de s'affronter soi-même, parce qu'on gagne plus souvent.

Tu as des rivaux partout...
En entretien, sur les sites de rencontres, IRL même : ça me paraît difficilement évitable.

Même en pleurant très fort. Moi tout seul, c'est impossible de réformer tout ça, sachant que je n'ai pas la personnalité la plus... solidaire dans un groupe.
Bref, je ne m'y sens pas à ma place.

Tant que j'ai un peu d'énergie, j'aime bien y concourir : les autres réussissent, la réussite me sourira bien un jour.

[Amaz]

Et j'ai zappé de l'inclure dans mon précédent post, mais hélas Lux à raison en parlant des "premiers de cordée'' et le restant, et je l'ai constaté personnellement et cela est visible de partout et pas nous tous et il y en a des gens qui hésite pas à le faire savoir qu'ils sont une carrière professionnelle flamboyante, la sécurité de l'emploi et tout ce qui va avec, clairement pour moi je vois là une frontière entre des classes social qui ne peuvent pas se mélanger, des gens issu de bonne famille, ayant fait des études prestigieuses et ayant des postes ou l'emploi est garantie et de l'autre, ceux qui galère, ceux qui sont stigmatiser dans les cités entre autres choses, je prends ci-dessous l'exemple d'un célèbre quartier en Italie, une dramatique histoire, mais cette frontière elle est visible partout, dans tout les pays.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Scampia

Franchement, à quoi cela sert de se battre entre nous ? Contre quoi ?, contre qui ?. Alors qu'il y en a rien qu'à leur statut social, ils sont déjà gagnés la bataille à l'avance les élites de la nation n'ont pas besoin de se battre entre elle, au contraire même, elle s'entraident si besoin, c'est au gens modeste que l'on laisse les miettes. C'est à cela que l'on demande de s'entretuer.

C'est un sujet passionnant que la compétition dans la société, mais l'on s’éloignent du sujet de base. D'ailleurs à ce sujet, de l'échec social, je pense que tout commence à l'école et ce long pavé m'avait plu à l'époque et il est hélas toujours d'actualité.

http://www.cafepedagogique.net/lexpress ... ecchi.aspx

[VACN]

J'en ai peut-être, des rivaux, mais je m'en moque. Je les ignore. Depuis un moment, je ne me sens que rarement en compétition avec d'autres, en tout cas sur des choses importantes de la vie. Les seules fois où il y avait une forme de compétition, c'était pour des choses inconséquentes, comme un jeu entre amis.

L'amour, par exemple, n'est pas une compétition. Au bout du compte, c'est juste une affaire de goût, et les goûts sont qualitatifs, non quantitatifs. Telle personne ne te rejette pas parce que tu n'es pas assez ceci ou trop cela, mais parce que tu ne lui conviens pas, point. Voir ça comme une compétition entre soi et les autres, ça ne me paraît ni sain, ni réaliste. Peut-être naturel (et encore), mais c'est tout.

J'ai justement eu un exemple tout à l'heure au JT de France 2, à propos du futur mariage du prince Harry : une femme interviewée disait qu'elle était "contente qu'il ait choisi Meghan". "Choisi", ça implique qu'il y avait une décision consciente et réfléchie de la part de Harry. Or, ça m'étonnerait qu'il ait eu son mot à dire dans l'histoire ; il apprécie Meghan, c'est tout, c'est un sentiment spontané qu'il n'a pas consciemment créé.