- 08 mai 2018, 19:02
#210831
Photo humoristique trouver sur twitter mais d'actualité avec ce qui se passe en ce moment.
Pozor a écrit :Ni une contre-vérité. Créer du commun et intégrer les gens dans une majorité citoyenne plutôt que dans une minorité immigrée, je pense que ça irait dans le bon sens. Regarde à quel point les pays anglo-saxons sont communautaires, eux qui ne pratiquent pas l'assimilation.J'aimerais qu'on me prouve en quoi ça se passe réellement plus mal au Royaume Uni que chez nous, par exemple.
Pozor a écrit :Le social, c'était la ligne Philippot, qui est un ancien chevènementiste, donc de gauche républicaine. Philippot parti, le FN revient vers son origine identitaire, conservatrice à tendance libérale. Donc normal qu'ils soient absents de la lutte sociale désormais.Philippot était là quand il y a eu la loi El Khomry : étaient-ils dans la rue pour défendre les travailleurs ? Non. Peu importe qui est aux manettes et quelle ligne ils prétendent défendre : les droits des travailleurs, ils s'en tapent.
Pozor a écrit :Les identitaires racistes font l'amalgame, oui. Mais critiquer une idéologie religieuse n'est pas du racisme ou de la xénophobie, contrairement à la haine de la couleur de peau ou de l'origine linguistique qu'on ne choisit pas.La "critique religieuse" est un moyen très aisé, notamment pour le FN et des tas d'autres racistes, de faire passer leur racisme pour de la liberté de penser.
Pozor a écrit :J'essaie de rester pragmatique et de regarder les propositions au delà de la doxa médiatique (FN : bouh, vilains d'extrêmes droite / FI : bouh, vilains d'extrême gauche). Et oui, son explication au débat sur les monnaies comme sur d'autres sujets, c'était de la daube.Il faut vraiment être illettré en politique pour considérer que la FI, qui s'appuie sur un programme qu'on pourrait rapprocher du programme commun de 81, est un parti d'extrême gauche. Mais je n'ignore pas que beaucoup sont complètement inaptes à comprendre le jeu politique actuel et la drotiisation de toute la classe politique, qui fait que le PS nous a réformé le pays comme l'UMP aurait rêvé de le faire.
Pozor a écrit :Pour toi, il n'y a vraiment aucun lien, même idéologique, entre anarchistes, antifas, black blocs et NPA ?Alors maintenant, tu me parles du NPA, et puis tu mélanges FI et NPA Il me semble effectivement bien plus juste de faire un rapprochement NPA-black blocs, les deux sont bien davantage perméables qu'avec la FI. Encore une fois, tu iras me trouver les anciens adhérents NPA qui votent FI : pour connaître le milieu, la FI est plutôt méprisée par cette frange qui est bien, pour le coup, d'extrême gauche.
Sachant que d'anciens soutiens du NPA sont maintenant à la FI et ce sont eux qui tiennent les propos les plus sulfureux, provoquant un rejet net et catégorique de 75% de la population...
La conséquence dont j'avais parlé si les mouvements politiques voulant protéger le social n'arrivent pas couper les ficelles des casseroles extrémistes qu'ils traînent sur la route :x00 a écrit :L'action d'une extrême fait monter l'autre côté et ainsi de suite... Entre tolbiac, les mecs des alpes, les mecs en noirs, melanchon et le pen, perso je suis bien content d'avoir macron.
Pozor a écrit :Tu essentialises tout à la couleur de peau. Il y a des Bac+5 qui ne trouvent pas de boulot et qui travaillent au McDo.Je n'essentialise rien, il s'agit de différences sociales qui ne sont pas "essentielles" mais constitutives de la façon dont notre système social fonctionne.
Je suis contre toute les formes de discriminations, y compris positive. Faire de la discrimination positive, ça évite d'attaquer le fond du problème : ceux qui font la discrimination et qui sont en tort.
Et tu as vu comment tu parles : "un noir", "les gentils blancs" (...) ? Des adjectifs deviennent des noms et des raisons d'être : https://www.marianne.net/societe/les-co ... -montaigne
Et puis quel est le message passé avec ces camps non mixtes qui sont plus politiques que psychologiques ?
Que tous "les blancs" sont des oppresseurs coloniaux racistes par nature à tel point qu'ils ne peuvent pas comprendre nos problèmes ?
Que tous "les hommes" sont des oppresseurs machos sexistes par nature à tel point qu'ils ne peuvent pas comprendre nos problèmes ?
Ne crois-tu pas qu'on devrait se focaliser sur un avenir commun plutôt que toujours se ramener à notre différence ?
Pozor a écrit :Comment tu fais la différence entre les groupes de parole éthnistes non mixtes et le racisme authentique ?Mais chéri, les blancs s'organisent déjà entre eux pour se reproduire et garder le pouvoir. Ça s'appelle la classe dominante, et ça ne pose problème à personne.
Une question simple : "les blancs" peuvent-ils s'organiser entre eux comme ils le souhaitent en pratiquant ouvertement la ségrégation ?
VACN a écrit : Je m'étonne du faible score de Mélenchon. Le type proposait une nouvelle République, entre autres. Mais ça devait paraître trop nouveau.Comme pour Fillon, c'est un gros repoussoir pour certaines personnes de gauche. Pas de son programme, qui était certes l'un des plus travaillés (que l'on soit ok ou pas avec qu'il proposait de faire) mais un repoussoir de son personnage.
Florent a écrit : Pour Hamon c'est aussi dommage. Mais c'est aussi lui seul qui s'est perdu à l'élection (même s'il n'a pas été aidé non plus).J'ai vraiment du mal à donner du crédit à Hamon.
Concernant le revenu universel et les taxes sur les robots, il changeait souvent du jour au lendemain ce qu'il disait.
Après, même si ce n'est pas le premier qui en a parlé, il faut reconnaître qu'il ait été le premier à avoir parlé de ces sujets au grand public.
Peut-être que c'était un homme en avance sur son temps, l'avenir nous le dira (ou pas ^^).
Florent a écrit :J'ai pas voté Mélenchon parce que je ne le trouve pas sincère. Vu qu'il n'y avait pas d' "affaires" pendant les élections, c'est seulement pour cela. Et parce qu'au bout de 40 ans de politique, s'il aurait vraiment voulu changer les choses, il l'aurait déjà fait.Deux choses : je trouve injuste cet argument du "s'il avait voulu, il aurait pu".
Son programme, hormis quelques bémols (ouille la politique internationale), j'y étais pourtant favorable.
Les "affaires" qui ont suivi que j'ai énuméré ne m'ont, plus tard, que conforté dans mon choix.