- 21 nov. 2017, 21:22
#205261
Sauf que...
1) Ca fait des mois que le problème dure, que des migrants (mineurs ou familles) se trouvent en grande précarité, harcelés par la police (comment voulez-vous vous reconstruire, aller à l'école, si vous passez votre temps à être contrôlé, viré du moindre semblant de chez-soi, souvent sans avoir l'autorisation de récupérer vos affaires... ), que les associations se débrouillent avec des moyens dérisoires, devant suppléer à la mauvaise volonté du département (illégale, car normalement la collectivité devrait être tenue de les mettre à l'abri)... Et là elle découvrirait la situation ?
2) 10 places... Pour 50.
3) Quand bien même elle ne souhaitait pas que ce bâtiment soit employé à cet usage, n'était-il pas plus pragmatique, et (gros mot) humain de les laisser dormir au chaud, le temps de discuter et de trouver une solution plus adaptée ? C'est tellement " plus " logique de les faire passer la nuit même dans le froid, non ? Le tout via une intervention policière violente.
4) J'ai déjà pu voir quelque photos de l'intérieur des locaux, qui me semblent être loin d'être un trou à rats, et je pensais demander des précisions à ce sujet à des copains copines qui sont allé-e-s à l'intérieur (et qui se sont fait arrêter dans la foulée avant d'être relâchés, non sans prise de photo et, je le suppose, fouille) ; mais un article posté précisément par l'une de ces amies ( https://nantes.indymedia.org/articles/39200 ) parle déjà de logements " en parfait état ".
5) Je ne sais plus si je l'ai déjà évoqué ici, mais j'ai déjà eu l'occasion de croiser IRL Johanna Rolland à trois reprises, en plus de la lire dans la presse locale... Et entre ses paroles, et ses actes, j'ai eu de quoi construire une opinion très négative à son égard. En gros, elle est issue du moule " classe politique contre laquelle on râle souvent, et avec raison " : égocentrique, hypocrite, sans empathie ni réel souci de l'intérêt général.
EDIT : Et j'ai oublié de souligner un détail, le bâtiment est en plein centre ville, à proximité des commerces, et juste à côté de la mairie... Si on a dans l'optique de cacher les " indésirables " et qu'on ne peut tolérer dans le voisinage une organisation autonome faisant de l'ombre à son pouvoir, et susceptible de donner des idées à la plèbe...
SnapBack a écrit :Pourquoi les socialistes les ont mis dehors ?L'argument de la sécurité a bien été sortie, mais ça sent l'excuse boiteuse (4). La mairie s'est fendue d'un communiqué ( https://www.facebook.com/52785650060683 ... =3&theater ), osant dire que le sort de ces gamins est pour elle une " préoccupation constante ", et parle de la mise à disposition de dix logements à l'Etat et de saisine du ministre de l'intérieur.
Pour avoir eu le cas de squats près de chez moi, c’est souvent pour des mesures de sécurité : les bâtiments abandonnés sont souvent obsolètes questions normes incendies malgré que le chauffage fonctionne. Mais ça ne demande pas grand chose de dire ça...
Sauf que...
1) Ca fait des mois que le problème dure, que des migrants (mineurs ou familles) se trouvent en grande précarité, harcelés par la police (comment voulez-vous vous reconstruire, aller à l'école, si vous passez votre temps à être contrôlé, viré du moindre semblant de chez-soi, souvent sans avoir l'autorisation de récupérer vos affaires... ), que les associations se débrouillent avec des moyens dérisoires, devant suppléer à la mauvaise volonté du département (illégale, car normalement la collectivité devrait être tenue de les mettre à l'abri)... Et là elle découvrirait la situation ?
2) 10 places... Pour 50.
3) Quand bien même elle ne souhaitait pas que ce bâtiment soit employé à cet usage, n'était-il pas plus pragmatique, et (gros mot) humain de les laisser dormir au chaud, le temps de discuter et de trouver une solution plus adaptée ? C'est tellement " plus " logique de les faire passer la nuit même dans le froid, non ? Le tout via une intervention policière violente.
4) J'ai déjà pu voir quelque photos de l'intérieur des locaux, qui me semblent être loin d'être un trou à rats, et je pensais demander des précisions à ce sujet à des copains copines qui sont allé-e-s à l'intérieur (et qui se sont fait arrêter dans la foulée avant d'être relâchés, non sans prise de photo et, je le suppose, fouille) ; mais un article posté précisément par l'une de ces amies ( https://nantes.indymedia.org/articles/39200 ) parle déjà de logements " en parfait état ".
5) Je ne sais plus si je l'ai déjà évoqué ici, mais j'ai déjà eu l'occasion de croiser IRL Johanna Rolland à trois reprises, en plus de la lire dans la presse locale... Et entre ses paroles, et ses actes, j'ai eu de quoi construire une opinion très négative à son égard. En gros, elle est issue du moule " classe politique contre laquelle on râle souvent, et avec raison " : égocentrique, hypocrite, sans empathie ni réel souci de l'intérêt général.
EDIT : Et j'ai oublié de souligner un détail, le bâtiment est en plein centre ville, à proximité des commerces, et juste à côté de la mairie... Si on a dans l'optique de cacher les " indésirables " et qu'on ne peut tolérer dans le voisinage une organisation autonome faisant de l'ombre à son pouvoir, et susceptible de donner des idées à la plèbe...
" - She is different. - On what way ? - On every way. " - The girl with the dragon tattoo
ZAD partout !
ZAD partout !