[Blup]

Euh, si, si, Poutine choque plein de monde, et ça fait des années que sa présidence est critiquée

Beaucoup beaucoup moins que Trump je trouve. Le président américain va voir toutes ses sorties, répliques et tweets décryptés, analysés et abondamment commentés pour finalement arriver à la conclusion qu'il est soit idiot, soit fou, alors que Poutine va pouvoir faire à peu près ce qu'il veut sans être réellement gêné. Bien sûr que de temps en temps on va un peu s'indigner, mais c'est quand même bien timide.

mais il est faux et injuste de prétendre que personne n'est choqué par Poutine

comme il est faux et injuste de prétendre que mon esprit de citoyen ne se serait éveillé que pour NDDL

J'aurais pu dire la même chose pour tous les cas que tu as cités, mais bon, si j'étais allé voter pour NDDL (oui ou non peu importe) pour ensuite constater qu'on allait absolument pas en tenir compte et balayer le résultat aussi facilement (en s'étant pourtant engagé à le respecter pendant la campagne, au passage), mon esprit de citoyen l'aurait assez mal pris.

[katy81]

Poutine est plus "proche géographiquement" donc peut être à tort perçu moins dangereux pour nous que le Donald. Et ça fait maintenant 18 ans qu'il est au pouvoir d'ailleurs c'est cette année que ça va se (re) jouer il me semble.

au début de sa prise de pouvoir il y a eu quand même pas mal de remous, surtout en 2011, mais comme il communique différemment il est à mon sens plus dangereux que l'autre perruqué.
A mon sens Donald est encore acteur dans sa tête, j'ai même entendu dire ou lu quelque part qu'il s'était présenter juste pour "rire" sans penser à avoir le pouvoir ou être élu (même si j'ai un doute avec l'ego surdimensionné qu'il a) c'est un comédien qui joue à faire peur malgré qu'il pourrait quand même menacer le peu d'équilibre qu'il reste avec la Corée du Nord.
Vu que l'autre aussi fait un concours de quéquette, bien que je le trouve encore plus dangereux

[Azrael]

Une connaissance de la famille, un mec s'était suicidé il n'y a pas longtemps car il ne retrouvait pas de boulot et n'était plus à même de payer les factures (sa femme du coup l'avait quitté - okkk - ce fut peut-être le coup fatal). Là encore une nana-connaissance a fait une tentative de suicide après trois ans de chômage, il y a vraiment un problème alors qu'on continue à entendre que "quand on cherche on trouve", mais oui bien sûr, je doute qu'on en arrive là sans avoir cherché. Le saut final, la prostitution ou la délinquance, il n'y a pas 40000 choix au bout d'un moment.

Et paradoxalement on regarde les chômeurs longue durée comme ceux qui abusent vraisemblablement, indubitablement même, alors qu'ils n'ont à peu près aucune chance de trouver quoi que ce soit, j'avais lu que nous avions 10% de chances passé un certain temps, j'imagine que c'est dans l'année hein ça donne une idée, et pendant ce temps-là tu te fais harceler par Police Emploi parce que vraiment là hein ça suffit toi tu ne veux pas. C'est qu'on ne fait pas grand-chose pour cette population qui s'agrandit de jour en jour, à part l'enfoncer plus bas que terre en la piétinant encore et encore. A l'époque même un organisme qui devait mettre en rapport pour des contrats aidés, ils ne proposaient pas de rendez-vous en face-à-face et mes envois ne recevaient pas de réponses, tranquille alors que j'avais quand même une sacré béance dans mon CV, elle aurait pu m'engloutir tout entier mais à qui servent ces structures on se le demande

Ah il est loin le temps où j'entendais parler de ces choses de loin, en me croyant à l'abri sous prétexte d'avoir fait des études, on aura vraiment fait de ce monde un lieu pourri. Mais ce n'est pas nouveau qu'on préfère sacrifier une partie des autres plutôt que de se remettre en question, quand t'as une idée par exemple du nombre d'amérindiens qui y ont laissé leurs os suite à 1492, et on nous présente ça plutôt gaiement même à l'école style la belle découverte, euh du pillage à grande échelle et une tuerie faudrait-il faire la fête

[SnapBack]

Ne se faisons pas d’illusions, c’est chacun pour soi après un certain temps hormis des proches sûrs.
Pour ces fameux statistiques de « 10 % », ce n’est pas une vérité générale.

Les moyens diminuent, c’est un fait... mais on acquiert un peu d'expérience.
Le passif, on s’enfiche tant qu’on possède le profil.

On apprend énormément, même au chômage.

[Azrael]

Pour ces fameux statistiques de « 10 % », ce n’est pas une vérité générale.

Bah ce serait une vérité "générale" chez les chômeurs très longue durée...

Les moyens diminuent, c’est un fait... mais on acquiert un peu d'expérience.

Je pense que ça dépend du métier, pas sûr que ce soit si facile de reproduire les conditions pour tous, et si t'es dans un domaine où il y a des nouveautés, que ce soit toujours si simple de savoir ce que tu dois travailler. Et puis le temps pour continuer à faire son expérience il faut l'avoir, quand tu dois trouver à tout prix le plus vite possible, en règle générale tu cherches à fond et pas grand-chose d'autre.

Le passif, on s’enfiche tant qu’on possède le profil.

Mais l'employeur s'en moque rarement lui... Et au bout d'un moment, il est plus que probable qu'on commence à douter soi-même d'avoir le profil. Perso, j'ai fini par me dire que je m'étais trompé d'études.

[SnapBack]

Bah ce serait une vérité "générale" chez les chômeurs très longue durée...

Je suis resté longtemps avant de trouver.
Je parle beaucoup mais je ne dis pas tout sur mon parcours.

C’est digne des 12 maisons du zodiaque dans Saint-Seiya....
Je ne suis pas vieux mais sans boulot sur quelques années, tu vois ta vie sociale se détruire.

Des amis ne te parlent plus ou évoluent plus vites que toi.
Ça m’est arrivée de jalouser mais j’ai la dent très dure... Idem pour la VT...

La VT, pour moi, c’est rien à côté de la lutte pour le travail.
Le chômage m’aura appris à être tenace, très tenace.

Mais l'employeur s'en moque rarement lui... Et au bout d'un moment, il est plus que probable qu'on commence à douter soi-même d'avoir le profil. Perso, j'ai fini par me dire que je m'étais trompé d'études.

Je l’ai déjà dit mais mon métier est compétitif, très compétitif. Beaucoup abandonnent car on vit durement de son art, autant être prévenu. J’ai un CV galère mais très bien présenté... ça m’a pris des années mais ça a de la gueule. J’ai plus d’entretiens maintenant qu’à la sortie de l’école.

Je bricole toujours à côté pour maintenir ma patte.

Mercredi, 2 entretiens sur une journée (dont un jury, suite du test écrit que j’ai réussi).
Une première, même si ce n’est pas gagné.

J’ai juste une tête plus employable. C’est ça, le maître-mot.
C’est du paraître mais ma personne aussi évolue.

J’ai compris comment combler mes faiblesses et je compte continuer.

La motivation fait beaucoup, je diverge beaucoup du sujet mais heureusement que j’ai une maman qui me pousse maintenant que je n’ai plus qu’elle et mon frère. Peu de soutiens mais ils sont très forts.

[Lux]

Perso, j'ai fini par me dire que je m'étais trompé d'études.

Il faut se dire qu'une formation initiale n'est pas une condamnation : aujourd'hui on peut se former à plein de choses en parallèle du boulot, ou grâce à des financements par le biais des régions, de Pôle emploi, etc. Pas forcément des formations longues d'ailleurs, parfois il y a des formations certifiantes et professionnalisantes qui peuvent être suivies en une année.
Quand on est dans une impasse, la formation continue est une vraie option.

[Genisa]

A l'époque même un organisme qui devait mettre en rapport pour des contrats aidés, ils ne proposaient pas de rendez-vous en face-à-face et mes envois ne recevaient pas de réponses, tranquille alors que j'avais quand même une sacré béance dans mon CV, elle aurait pu m'engloutir tout entier mais à qui servent ces structures on se le demande

Je découvre aussi les joies du chômage, et j'hallucine un peu devant l'inutilité de certaines structures. J'ai été convoquée jeudi par une association financée par le département et l'UE ; j'ai galéré pour y aller, sachant que j'ai pas encore de voiture (c'est un de mes objectifs 2018, m'acheter une voiture ^^').
Finalement c'était une réunion collective qui a duré 15 minutes, et qui servait uniquement à nous annoncer qu'on était tous convoqués la semaine suivante pour un entretien individuel. Donc mardi rebelotte. Les boules quoi .

[Azrael]

Perso, j'ai fini par me dire que je m'étais trompé d'études.

Il faut se dire qu'une formation initiale n'est pas une condamnation : aujourd'hui on peut se former à plein de choses en parallèle du boulot, ou grâce à des financements par le biais des régions, de Pôle emploi, etc. Pas forcément des formations longues d'ailleurs, parfois il y a des formations certifiantes et professionnalisantes qui peuvent être suivies en une année.
Quand on est dans une impasse, la formation continue est une vraie option.

Oui, on peut se former en parallèle du boulot, quand il y a encore du courant... Pour le mec qui a 4h de transport par jour et est déjà KO, où trouver la motivation pour une charge supplémentaire?

Quant aux formations il faut dire aussi, qu'on se retrouve de plus en plus avec des chômeurs longue durée après l'école, des gens qui n'ont rien, ou à peu près rien trouvé depuis ces années... Autour, il y a vite d'autres gens pour dire que cette personne ne bossera jamais, que c'est un incapable, un tire-au-flanc, (quand ce ne sont pas de simples pouffements de rire), alors une formation haha à quoi bon? Le concerné lui-même au bout d'un moment se le demande : pourquoi ça me servirait cette fois, alors qu'avec mon bon diplôme j'ai fait un bide? Rester, ou revenir chez ses parents dans ses conditions, qui parfois eux-mêmes n'y croient plus, ne laissent plus passer la moindre remarque (quand bien tu serais fatigué en rentrant), que tout le monde voit qu'on se donne du mal pour être payé pas un rond, vu que c'est à peu près tout ce qu'on semble capable de faire... Alors pendant un an? Je ne sais pas si on se rend compte de la violence potentielle de la chose, il y a quoi de se sentir encore plus dans une impasse et se la tirer cette balle.

Mais perso, un boulot de m*rde qui me laisse du temps pour mes ambitieux projets, à côté ça m'irait très bien. De toute façon je me trompe peut-être mais, j'ai l'impression que formation ou pas je suis quasi incapable de choper un job "bien placé", parce qu'on y est plus exigeant dans le recrutement, parce qu'on a beau les travailler ces entretiens, on entre dans une situation sociale où je suis naturellement un peu inapte, et où j'ai besoin d'une chance de cocufié x 1000. Comment pourrais-je avoir foi en une quelconque formation, si ce n'est qu'une partie du problème? D'ailleurs c'est ce que pensait mon dernier harceleur de Police Emploi, que j'étais un pur cas d'inadapté pour lequel il ne pouvait rien, un psy après tout tiens, il ne pourrait pas faire de toi quelqu'un d'autre, t'aider à deviner ce que je demande la phrase d'après? Ouais parce qu'il fallait être un peu devin. Mais aussi c*n qu'il fut je me dis qu'il y avait un peu de vrai, j'ai dû rater une période de l'évolution qui aide à être un bon mouton, et je ne vois même pas ce que je pourrais y faire.

Je découvre aussi les joies du chômage, et j'hallucine un peu devant l'inutilité de certaines structures. J'ai été convoquée jeudi par une association financée par le département et l'UE ; j'ai galéré pour y aller, sachant que j'ai pas encore de voiture (c'est un de mes objectifs 2018, m'acheter une voiture ^^').
Finalement c'était une réunion collective qui a duré 15 minutes, et qui servait uniquement à nous annoncer qu'on était tous convoqués la semaine suivante pour un entretien individuel. Donc mardi rebelotte. Les boules quoi .

Ah bon courage tu en auras peut-être besoin ^ ^

[SnapBack]

Quant aux formations il faut dire aussi, qu'on se retrouve de plus en plus avec des chômeurs longue durée après l'école, des gens qui n'ont rien, ou à peu près rien trouvé depuis ces années... Autour, il y a vite d'autres gens pour dire que cette personne ne bossera jamais, que c'est un incapable, un tire-au-flanc, (quand ce ne sont pas de simples pouffements de rire), alors une formation haha à quoi bon? Le concerné lui-même au bout d'un moment se le demande : pourquoi ça me servirait cette fois, alors qu'avec mon bon diplôme j'ai fait un bide? Rester, ou revenir chez ses parents dans ses conditions, qui parfois eux-mêmes n'y croient plus, ne laissent plus passer la moindre remarque (quand bien tu serais fatigué en rentrant), que tout le monde voit qu'on se donne du mal pour être payé pas un rond, vu que c'est à peu près tout ce qu'on semble capable de faire... Alors pendant un an? Je ne sais pas si on se rend compte de la violence potentielle de la chose, il y a quoi de se sentir encore plus dans une impasse et se la tirer cette balle.

Tout ça, je l’ai vécu... Et pas qu’un an : deux voir trois.
J’arrive toujours à rebondir sur de nouvelles pistes.

Le manque de concret m’agace mais la dynamique actuelle est bien meilleure chez moi. Savoir ce que l’on vaut, c’est difficile quand on n’a peu d'expérience mais la vie n’est pas que boulot et se complète dans d’autres domaines. Domaines que l’on peut valoriser dans sa candidature.

Pourtant, je reste un grand tracassier... mais j'ai toujours apprécié les défis.
Certaines formations aident et tout comme Lux le dit, je reste en formation permanente : avec le vécu, mon travail continue d'évoluer. Je reste actif, je vais voir des expositions qui me plaisent...

Je suis conscient que c’est dur.
Mais si des personnes arrivent à s’enticher avec des VT, ça doit exister dans le monde du travail.