- 25 mars 2019, 20:44
#218491
Je comprends le raisonnement de l’écriture inclusive, mais j’ai peur que ça ne soulève plus de problème que ça n’en résout.
Avec l’écriture inclusive, la phrase devient littéralement illisible, c’est-à-dire qu’on ne peut pas la lire à haute voix. Comment prononce-t-on « pucelle·eau » ? Moi je lis pucelleau, et pour rétablir les véritables deux mots de départ il faut faire un effort mental supplémentaire qui casse complètement le rythme de lecture.
Par ailleurs, il faut officiellement utiliser un · (point milieu) pour séparer les terminaisons, mais comme personne ne sait faire ça avec un clavier azerty, la plupart des gens font un . (point normal) ce qui rajoute encore davantage de confusion dans la phrase.
Enfin, si on pense aux personnes malvoyantes qui utilisent des logiciels pour lire les textes automatiquement en audio, et les personnes qui ont déjà des difficultés de base avec la lecture, est-ce que c’est si inclusif que ça ?
Avec l’écriture inclusive, la phrase devient littéralement illisible, c’est-à-dire qu’on ne peut pas la lire à haute voix. Comment prononce-t-on « pucelle·eau » ? Moi je lis pucelleau, et pour rétablir les véritables deux mots de départ il faut faire un effort mental supplémentaire qui casse complètement le rythme de lecture.
Par ailleurs, il faut officiellement utiliser un · (point milieu) pour séparer les terminaisons, mais comme personne ne sait faire ça avec un clavier azerty, la plupart des gens font un . (point normal) ce qui rajoute encore davantage de confusion dans la phrase.
Enfin, si on pense aux personnes malvoyantes qui utilisent des logiciels pour lire les textes automatiquement en audio, et les personnes qui ont déjà des difficultés de base avec la lecture, est-ce que c’est si inclusif que ça ?