- 20 juil. 2017, 02:28
#197701
Oh tu sais j'en suis conscient du luxe que je me permets, refuser une offre d'emploi relève du miracle de nos jours mais j'ai tendance à faire confiance en mes pressentiments et comme je l'ai écrit plus tôt, vaut mieux être un chômeur(ou si tu préfères sans emploi) " heureux " plutôt qu'employer malheureux. Et je ne veux pas que cela paraisse aux yeux de la communauté comme un caprice de gamin mais clairement il y a une petite voix si on peut dire qui me rebute à sauter le pas. C'est une chose d'ailleurs que j'avais lu sur un blog où l'auteur faisait référence à ce type de comportement qui converge souvent d'une expérience négative sur le plan professionnel et le chômeur donc en devient méfiant envers les recruteurs et à tendance à davantage faire attention à soi et non seulement dire oui à tout sans soupeser, analyser histoire de ne pas prendre une décision à la va vite et paradoxalement le chômeur bien que plus alerte sur ses attentes souffre assez souvent de cette état de chômage et de " l’inactivité " qu'il renvoie à la société. C'est d'ailleurs en quelque sorte tout le but d'un entretien d'embauche, soupeser etc, du coté du recruteur il s'agit se faire une petite idée du profil de la personne et voir si cela correspond ou non et de l'autre, le chômeur qui essaye également avec les moyens du bord de soupeser, de se faire une idée de l'employeur qu'il a face à lui. C'est un jeu de dupes comme j'ai tendance à le penser ces temps-ci.
Et je pense qu'il y a différents types de recruteur, tu as selon moi, le recruteur sincère dans sa démarche, qui ne piège pas les chômeurs mais qui cependant ne va pas en dehors des sentiers battus, après tu as une espèce que je n'apprécie guère, ce qui essaye de déceler en la personne ses faiblesses(chose que j'ai ressenti justement) histoire de voir si la personne est du genre rebelle ou le futur gentil petit doudou à sa maman(et le recruteur espère évidemment la seconde option) et celui qui se fiche des convenances et cherche avant tout un/un passionné et n'a pas en tête uniquement le scolaire et le passif professionnel, j'avais une connaissance qui recrutait dans ce schéma-là. Il voulait sortir des sentiers battu, il me disait qu'il trouvait les recruteurs en France trop " codifié " et que cela devait être anxiogène pour le candidat qui devait se dire qu'il était à la merci de l'employeur dès l'entretien.
Et lorsque j'écris " malheureux au travail " je veux dire par-là que pour moi par-exemple avoir un noeud au ventre avant de bosser est un mauvais signe, je pense que plus que les tâches qui nous sont conviées, c'est surtout l'ambiance au travail qui fait sacrément la différence, la hiérarchie et les collègues sont selon ma petite personne deux piliers fondamentaux pour ressentir un certain bien-être, par contre parler d’épanouissement au travail(philosophie du néolibéralisme) je n'y crois pas le moins du monde, c'est des foutaises à mes yeux. Il y a un million de fois plus intéressant, enrichissant pour soi et ceux qui nous entourent pour s'épanouir dans la vie que via le travail.
SnapBack a écrit :Ah oui en effet, tu faisais pas mal de route et oui pas mal de gens aurait refusé ou du moins réfléchi à deux fois avant de répondre positivement ou négativement.Amaz a écrit :Tu as fait ton choix, tant mieux si c'est correct avec tes aspirations.SnapBack a écrit :Non, fin je ne pense pas qu'il y avait des secteurs trop loin, disons car notamment trop segmenter, ce devait être semblerait-il un contrat CUI(contrat d'insertion unique) à 20/25h par semaine, du nettoyage et je veux dire par segmenter qu'il s'agit de chantier à des lieu divers, une heure par ci, deux heures par là et ainsi de suite, je me suis dit et mes proches que j'allais plus y mettre en essence à faire les allers-retours maison et différents lieux de travail plus qu'à gagner de l'argent au final et que j'avais plus à y perdre qu'à y gagner entre les trajets et la fatigue.
Et je ne saurais pas trop m'expliquer à ce sujet mais les recruteurs(féminins) ne mon pas donnée confiance, un comble pour une association qui recrute!
Tant que tu as les possibilités de refuser, c'est agréable de pouvoir le faire.
Pour faire lien avec ce qu'expliquait Deadwood, j'ai bien aimé mon premier travail... mais ça me demandait 4h de route par jour, aller/retour et 6h de dodo par jour. Je n'ai pas fait ça à perte mais beaucoup auraient refusé surtout que c'était en hiver et les conditions de route étaient dangereuses. Ce n'était pas très facile mais ça m'a plu et j'ai pu avoir quelque chose de plus consistant sur mon CV que des "stages".
Jusqu'ici, ce sont les femmes qui m'ont porté le plus de chance.
Oh tu sais j'en suis conscient du luxe que je me permets, refuser une offre d'emploi relève du miracle de nos jours mais j'ai tendance à faire confiance en mes pressentiments et comme je l'ai écrit plus tôt, vaut mieux être un chômeur(ou si tu préfères sans emploi) " heureux " plutôt qu'employer malheureux. Et je ne veux pas que cela paraisse aux yeux de la communauté comme un caprice de gamin mais clairement il y a une petite voix si on peut dire qui me rebute à sauter le pas. C'est une chose d'ailleurs que j'avais lu sur un blog où l'auteur faisait référence à ce type de comportement qui converge souvent d'une expérience négative sur le plan professionnel et le chômeur donc en devient méfiant envers les recruteurs et à tendance à davantage faire attention à soi et non seulement dire oui à tout sans soupeser, analyser histoire de ne pas prendre une décision à la va vite et paradoxalement le chômeur bien que plus alerte sur ses attentes souffre assez souvent de cette état de chômage et de " l’inactivité " qu'il renvoie à la société. C'est d'ailleurs en quelque sorte tout le but d'un entretien d'embauche, soupeser etc, du coté du recruteur il s'agit se faire une petite idée du profil de la personne et voir si cela correspond ou non et de l'autre, le chômeur qui essaye également avec les moyens du bord de soupeser, de se faire une idée de l'employeur qu'il a face à lui. C'est un jeu de dupes comme j'ai tendance à le penser ces temps-ci.
Et je pense qu'il y a différents types de recruteur, tu as selon moi, le recruteur sincère dans sa démarche, qui ne piège pas les chômeurs mais qui cependant ne va pas en dehors des sentiers battus, après tu as une espèce que je n'apprécie guère, ce qui essaye de déceler en la personne ses faiblesses(chose que j'ai ressenti justement) histoire de voir si la personne est du genre rebelle ou le futur gentil petit doudou à sa maman(et le recruteur espère évidemment la seconde option) et celui qui se fiche des convenances et cherche avant tout un/un passionné et n'a pas en tête uniquement le scolaire et le passif professionnel, j'avais une connaissance qui recrutait dans ce schéma-là. Il voulait sortir des sentiers battu, il me disait qu'il trouvait les recruteurs en France trop " codifié " et que cela devait être anxiogène pour le candidat qui devait se dire qu'il était à la merci de l'employeur dès l'entretien.
Et lorsque j'écris " malheureux au travail " je veux dire par-là que pour moi par-exemple avoir un noeud au ventre avant de bosser est un mauvais signe, je pense que plus que les tâches qui nous sont conviées, c'est surtout l'ambiance au travail qui fait sacrément la différence, la hiérarchie et les collègues sont selon ma petite personne deux piliers fondamentaux pour ressentir un certain bien-être, par contre parler d’épanouissement au travail(philosophie du néolibéralisme) je n'y crois pas le moins du monde, c'est des foutaises à mes yeux. Il y a un million de fois plus intéressant, enrichissant pour soi et ceux qui nous entourent pour s'épanouir dans la vie que via le travail.