[Amaz]

Ce que tu dis fait écho au sujet sur la recherche du temps perdu.
Katy parlait de cette nostalgie douce mais à la fois aigrelette.

Bien que je te réponde ici peut-être qu'il serait intelligent à l'avenir de nous déplacer sur un topic plus adéquat.

nous n'avons pas toutes et tous la même sensibilité, le même goût pour le risque, l'investissement à donner, une image de nous-mêmes synchronisée à celle de notre âge, etc.

C'est sans doute ce qui nous différencie toi et moi et en règle général il y a aussi beaucoup de différences de la sorte entre les individus, là où je veux en venir, c'est que toi tu as l'air d'avoir un but précis, un but vers lequel tu tends tous tes efforts afin d'y parvenir et il y a des gens comme moi et je ne suis certainement pas le seul qui n'a pas de but précis, ils se laissent disons portés par la vie ne cherche pas à atteindre un but et et est-ce peut-être delà que vient ce sentiment de lassitude car pas de but, pas de souhait précis pour l'avenir et à la fois paradoxalement peut-être de par cette absence de but une certaine anxiété qui est présente.

[katy81]

La peur de grandir tout court Amaz je ne vois que ça.
Si je faisais le parallèle entre ta peur de te projeter dans ta formation saboté tout ce qui peut être positif pour toi, à mes pseudo tentative d'amourette c'est exactement pareil.
J'ai toujours tout saboté tenaillé par la peur de l'inconnu, et oui on ne sait pas pourquoi mais la peur d'échouer, la peur de souffrir, avoir honte de ne pas réussir alors que ça arrive à n'importe qui soit d'échouer ou de réussir.
ça va dans le sens de la confiance en soi non acquise ou perdue.

L'école nous prépare pas à l'âge adulte, il nous prépare ni à la compétition et moins encore à tout ce que cela incombe, l'éducation est un cocon en comparaison de la bestialité des rapports humains une fois dans la grande tourmente de la vie.

Et pourtant bon nombre d'entre nous on souffert de l'école pour divers raisons (j'en ai fait les frais) et on a qu'une hâte c'est d'en sortir au plus vite. Non pas pour grandir et être adulte forcément mais au moins pour moins souffrir. Pour ma part la jungle c'est bien l'école
J'ai eu aussi de belles périodes lycéennes qui n'ont pas assez durée à mon goût et pourtant je n'y reviendrai pas, pour rien au monde (repasser le bac non merci )

est-ce peut-être delà que vient ce sentiment de lassitude car pas de but, pas de souhait précis pour l'avenir et à la fois paradoxalement peut-être de par cette absence de but une certaine anxiété qui est présente.

à toi de le découvrir et d'y travailler, pourquoi tu te lances dans cette formation ? quel était ton but premier ? qu'est ce que tu aimerais faire ? qu'est ce que tu sais aujourd'hui ? et comment t'améliorer pour accéder à un éventuel but précis ?

[Amaz]

Je vais te répondre franchement Katy sans langue de bois :)

J'ai pris cette formation un petit peu par défaut faut le dire ! car je n'habite pas Paris et les possibilités sont limitées dans mon secteur géographique et plus encore dans le domaine qui m'intéresse mais tout de même après une première prise de contact par mail j'ai pu en savoir davantage sur la formation pour au final me rendre compte que certes il y a des aspects qui me plaisent et des aspects qui aussi me déplaisent, qui je crois ne me correspondent pas. Après le pourquoi du choix de cette formation, tout simplement car depuis tout petit ce domaine-là me plaît même si depuis quelque temps je m'en suis relativement détaché mais ceci dit j'ai une certaine connaissance que j'ai acquis en autodidacte mais en France la " passion " ne suffit pas, les employés sont attachés au diplôme et j'espérais(peut-être à tort) que l’obtention d'un diplôme me permettrait de prouver ma valeur sur le marché de l'emploi mais je ne cesse de douter maintenant que l'on ma appris qu'au final au lieu d'obtenir un appartement rien qu'à moi je vais être en collocation et j'ai bien peur une fois encore comme j'ai pu et je le ressens chaque jour de ne pas parvenir à me sentir libre, libre de mes agencements, de mes choix. Au-dessus de moi plane sans cesse l'ombre de mon père qui fut très castratrice et dès lors que je suis en compagnie de gens je n'arrive pas à me sentir libre et j'ai peur de subir la collocation et cette nouvelle clairement me fait douter plus encore du bien fondait de la formation et à vrai dire j'en ai pas l'intention en parler ici mais j'ai un plan de vie assez particulier qui mes tentant.

C'est bizarre en y pensant cette négativité à la vieille du nouvel an.

[Azrael]

et à vrai dire j'en ai pas l'intention en parler ici mais j'ai un plan de vie assez particulier qui mes tentant

Tu peux me le dire en MP??

[Amaz]

Pas besoin de MP Azrael,

As-tu déjà entendu parler des communautés autosuffisantes ? bah voilà

Et aussi, a tu entendu parler des gens qui se promène de ville en ville en camionnette ?

--

Autrement la formation commence ce lundi et je n'arrive pas à entrevoir un quelconque rayon de soleil, j'y vais à la formation, j'y compte bien mais j'en ai bien peur que cela n'aura aucun effet à moyens, long terme.

Il n'y qu'à voir la vérité en face! ce genre d'article(ci-dessous) me fait terriblement peur et j'en ai bien peur que jamais je ne trouverais un quelconque job qui me conviendrait un minimum au cours de ma vie et cela me fait dire que tant qu'à faire il serait plus intelligent d'avoir une vie hors norme(exemple ci-dessus que j'ai filé à Azrael) étant que l'intégration est une chimère.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... michel.php

https://www.latribune.fr/opinions/tribu ... 67384.html

Cette chanson de Kary James est fort de sens.

On est en France depuis plusieurs générations et où en est-on ?
Même si ça me fout un coup au moral
Force est de constater qu'on est en bas de l'échelle sociale

https://www.youtube.com/watch?v=kjXRaheVNCs

Dans le fond le chanteur ''Lomepal'' n'a pas tord et à écrit dans une de ses chansons

Luxe ou chômage, langouste ou Ricard on est bon qu'à faire la fête comme dans les films de Kusturica

[SnapBack]

Il n'y qu'à voir la vérité en face! ce genre d'article(ci-dessous) me fait terriblement peur et j'en ai bien peur que jamais je ne trouverais un quelconque job qui me conviendrait un minimum au cours de ma vie et cela me fait dire que tant qu'à faire il serait plus intelligent d'avoir une vie hors norme(exemple ci-dessus que j'ai filé à Azrael) étant que l'intégration est une chimère.

C'est un problème que certaines personnes comprendront difficilement, mais je le connais.
Néanmoins, certains s'en sont sortis. Tu es bien français, après tout ?

Le fond est différent, mais ça ressemble à la VT.

Le problème métis n'est pas vraiment le tien mais mettre à défaut l'identité, la nationalité de quelqu'un car "il n'est pas blanc", ça me touche particulièrement.
Il y a mieux à faire avec l'intégration, c'est vrai (on ne peut pas reprocher les effets du communautarisme si il y a des discriminations, il est logique que les discriminés se replient sur ce qu'ils connaissent), mais c'est toujours améliorable.

N'oublie jamais que tu avances pour toi avant tout.
Je me suis parfois senti seul dans ma galère mais j'ai toujours avancé pour moi, mes parents en confiance, toujours.

Fais ta formation d'abord et avise par la suite. Tu n'es pas encore trop vieux.

[Amaz]

Oui quelque part je me considère chanceux à ne pas être métis de peau mais je n'apprécie pas ce constat, ça me fait de la peine de me dire qu'il y en à qui sont encore plus encore dans la biiiip que moi niveau discrimination.

Fais ta formation d'abord et avise par la suite. Tu n'es pas encore trop vieux

Oui, c'est se mettre trop de pression que d'envisager déjà l'avenir alors que la formation n'a même pas commencé. Cela me rajoute un stress, sur une anxiété déjà présente sur l'idée de comment va se passer la formation et si cela va me convenir.

[SnapBack]

Le seul soucis, c'est devoir se justifier car tu es... différent (de pas grand chose dans le fond), même sans le vouloir.
La justification de sa nationalité en entretien, oui, ça m'a fait suer. Même avec un français avec l'accent du coin.

J'ai pris des décisions "dures" : suppression de ma casquette (trop connoté pour un hâlé, ça marche pour un ami à moi par contre, 'faut pas chercher à comprendre), rasage de près (sauf moustache) et coupe tendance (ça coute un bras mais même si tu as un bon fond, la gueule de l'emploi joue). Résultat : un ou deux entretiens par mois. Avant, c'était un entretien tout les deux/trois mois et c'est déjà positif dans l'absolu.

La différence est indiscutable bien que mon profil est encore largement améliorable (point de vue langues surtout, mais dès le petit boulot en poche, je m'y remets : j'ai réussi à me constituer un beau portfolio). Je ne suis pas Che Guevara, il a fallu se conformer (la révolution, seul et sans soutien, tout le monde s'en carre) même si on te dit que les gens sont libres d'être ce qu'ils veulent. C'est peut-être vrai, on te laisse vivre... mais dans ton coin, seul.

Je reste toujours nuancé car des alternatives existent toujours. Surtout si on considère que les gens évoluent différemment. Je continue de penser que tu devrais aller à cette formation et à ne pas stresser surtout, elle n'a même pas encore commencée

[Amaz]

J'irais rien que par curiosité de voir comment cela se passera et faut dire que les formateurs ils mon l'air d'être bienveillant tout du moins correct de ce que j'ai pu voir de la journée d'information collective et le Monsieur qui nous héberge(merci à un des formateurs pour le coup de pouce niveau logement, c'est une de ses connaissances qui nous héberge) et chose anecdotique, tout comme toi le Monsieur qui nous héberge évolue dans l'art, je parle de l'art globalement, il évolue peut-être pas exactement dans ton domaine mais en tout cas il est dans l'art.

Ce devrait bien se passer, il n'y a pas de raison à ce que cela aille mal. Au moins cela me permettra de me changer les idées familialement parlant tu vois d’évoluer dans un prisme différent de ce que je côtoie d'habitude et aussi apprendre à connaitre du monde et peut-être m'en faire des connaissances, voir des amis et devrait me faire du bien au moral, toute façon je vous raconterais grosso modo d'ici au week-end prochain.

Bon là je m'emballe mais pourquoi pas rencontrer l'amour vue qu'il y a des filles

Navré en tout cas de mes propos, je ne voulais pas faire dans la victimisation car il y aurait aussi beaucoup à dire du comportement des jeunes de cité mais rien n'est blanc ou noir n'est ce pas dans la vie mais fait de tout un tas de nuance de couleur, sûrement que la vérité se trouve entre les deux extrêmes. Je veux dire par là que ni un camp ni l'autre n'a raison et que gueuler à la discrimination pour peut de chose n’arrange rien du coup je me dis que tu as bien raison malgré un relatif handicap social de te battre et y croire et apparemment tes efforts portent leur fruit et tant mieux :) C'est qu'aussi tu as réussi à te démarquer aux vues du nombre conséquent d'entretien d'embauche que tu obtiens.

même si on te dit que les gens sont libres d'être ce qu'ils veulent. C'est peut-être vrai, on te laisse vivre... mais dans ton coin, seul.

Oui c'est ce que je ressens aussi, une nous avons tous droit à la liberté mais elle me paraît assez solitaire et la société théoriquement offre à la fois bon nombre d'opportunités ce qui nous perd dans nos choix de vie et à la fois la société qui par sa construction est limitante au vue des conditions à remplir de partout.

[SnapBack]

L’art et tout ce qui s’y apparente est un secteur difficile, très difficile.
Mais je trouve que ça peut t’apporter beaucoup de t'éloigner un peu de ta famille, le temps de ta formation.

Je ne roule plus vraiment sur l’or, je regarde un peu en-dehors de ce secteur mais ça reste mon principal objectif. La dynamique reste positive et je continue des entretiens de manière plus ponctuelle. Il faut juste un peu de concret maintenant que j’ai une image et un travail plus mâtures.

Mais ne soit pas navré en tout cas. C’est normal de chercher le pourquoi du comment.

À force de faire des entretiens... on devient moins tendu. Ça ne veut pas dire qu’on prend tout à la légère mais on ne joue plus sa vie en tout cas. Ça s’apparente beaucoup à la séduction : on voit plusieurs profils, on prend contact avec deux, trois jusqu’à ce qu’on ne lâche plus une seule personne. Si c’est toi qu’on choisit, c'était toi qui devait l’être.

Idéalement, ce serait bien que chacun, chacune fasse ce qu’il lui plaît mais dans les faits, on reste encore soumis à de nombreux codes. Je remettrais bien mon chapeau... mais on ne verrait que Jean-Racaille. Alors qu’au final, je reste le même mec.

Ce qui vaut pour les entretiens, vaut aussi pour OkCupid... On me répond plus qu’avant quand je compare ma lointaine expérience sur Badoo, mais je m’égare.

Ne lâche jamais rien surtout.
Les remises en question aident, quitte à mettre son orgueil de côté sans être non plus un paillasson.