Azrael a écrit :VACN a écrit :La beauté n'existe que par rapport à un idéal de référence.
Donc pour reprendre l'exemple de la littérature, la beauté y existe-t-elle seulement par un idéal de référence? Il y a bien entre autres une logique "mathématique" derrière, tel élément sera plus ou moins réussi ou non d'un point de vue très objectif, ce n'est pas ridicule de dire qu'il y a plus de beauté chez Shakespeare que chez bien d'autres écrivains. Peux-tu m'expliquer en quoi les choses devraient être différentes pour le corps humain, pourquoi il ne pourrait exister une harmonie de proportion quelque part, un plus ou moins idéal (ou même de multiples)?
Pardon Bonbenbof : plus personne n'écrit comme Shakespeare aujourd'hui. Ce n'est pas pour autant qu'on ne trouve pas son verbe encore beau aujourd'hui, mais les écrivains même britanniques ont pris d'autres formes d'expression pour parvenir à des choses parfois aussi belles.
Oui, l'appréciation d'une oeuvre est fortement liée à la culture dans laquelle on la réceptionne. Le lecteur fait la moitié du chemin, comme disait Umberto Eco.
Quant au corps humain, vous semblez surtout ignorer une réalité essentielle : c'est que le désir et l'attraction ne viennent pas forcément de la beauté. On peut probablement définir des critères "objectifs" (parce que liés à notre culture et notre époque) de la beauté humaine, mais on ne peut absolument pas établir des critères objectifs pour susciter le désir. L'exemple des seins est parfait : beaucoup d'hommes et de femmes ont des goûts différents en la matière. Leur attraction naît d'un désir différent, d'une chose différente.
Impala, il est vrai que j'ai dit que je croyais que je ne serais pas à l'aise sans soutif ; après, quand je suis en pyjama, sans pour autant sortir de chez moi, il m'arrive de préférer rajouter un soutien-gorge (pas quand je dors). Mais il est vrai que tout est une question d'habitude, aussi.