- 19 mars 2018, 14:05
#209236
Ce que je veux dire c'est qu'il y a certainement une différence de perception de la situation entre celui qui aborde, et celle qui est abordée. Et même si on répond avec un sourire (par sécurité la plupart du temps), ça veut pas dire que ça fait plaisir.
Et le harcèlement de rue ne veut pas forcément dire que le mec est violent ou autre d'ailleurs (même si les comportements dégradants sont les plus problématiques), juste qu'il y a des demandes répétées de la part de plusieurs personnes (numéro, aller prendre un verre, etc..). C'est le caractère répétitif qui gave, et comme le disait Azrael, si tout le monde s'y met ça va juste être chiant.
J'ai jamais été désagréable avec les hommes qui m'ont abordée ; mais c'est par sécurité.. Donc ça veut rien dire.
De ce que je vois autour de moi, la majorité n'apprécient pas la démarche, mais tu as peut-être des amies qui pensent différemment, j'en sais rien.
Je trouve ça différent d'aborder dans un bar, un endroit où les gens se retrouvent, discutent, etc..
Pour l'école, j'ai rencontré mon copain dans ce cadre. On a eu l'occasion de beaucoup parler, de passer beaucoup de temps ensemble, avant de finalement se rapprocher.
Et les sites de rencontres sont carrément fait pour se rencontrer..
Donc la solution, ça serait de limiter la drague à des lieux faits pour socialiser. Je pense pas que les hommes aient quoi que ce soit à y perdre en plus, d'expérience je connais absolument aucune fille qui est allée chercher son copain dans la rue. C'est pas comme si ça marchait super bien.
Rainball a écrit :Il s'agissait du harcèlement de rue bien plus que des abordages courtois.J'ai déjà été abordée par un mec qui devait se croire courtois. Il a fait ça alors qu'il faisait nuit, dans une rue déserte, et a un peu trop insisté - mais toujours en restant poli. Je suis sûre qu'il a dû trouver son attitude irréprochable ; perso j'ai flippé.
Ce que je veux dire c'est qu'il y a certainement une différence de perception de la situation entre celui qui aborde, et celle qui est abordée. Et même si on répond avec un sourire (par sécurité la plupart du temps), ça veut pas dire que ça fait plaisir.
Et le harcèlement de rue ne veut pas forcément dire que le mec est violent ou autre d'ailleurs (même si les comportements dégradants sont les plus problématiques), juste qu'il y a des demandes répétées de la part de plusieurs personnes (numéro, aller prendre un verre, etc..). C'est le caractère répétitif qui gave, et comme le disait Azrael, si tout le monde s'y met ça va juste être chiant.
Rainball a écrit :Je préfère croire ce que je vois dans la réalité à des avis divers et variés d'Internet. Des femmes m'ont encouragé à continuer, la plupart m'ont remercié et ont trouvé ça flatteur, c'est quand même curieux pour une population qui déteste se faire aborder.Les femmes sur internet existent aussi dans la réalité. ( )
J'ai jamais été désagréable avec les hommes qui m'ont abordée ; mais c'est par sécurité.. Donc ça veut rien dire.
De ce que je vois autour de moi, la majorité n'apprécient pas la démarche, mais tu as peut-être des amies qui pensent différemment, j'en sais rien.
Rainball a écrit :Pour la première partie, on peut reprocher ça aux lieux de drague traditionnels (bars/boîte, école, sites de rencontre, tout), c'est pas propre à la rue.La rue n'est pas un lieu pour socialiser ; c'est la différence avec tous les autres lieux que tu évoques. C'est un lieu de passage.
Je trouve ça différent d'aborder dans un bar, un endroit où les gens se retrouvent, discutent, etc..
Pour l'école, j'ai rencontré mon copain dans ce cadre. On a eu l'occasion de beaucoup parler, de passer beaucoup de temps ensemble, avant de finalement se rapprocher.
Et les sites de rencontres sont carrément fait pour se rencontrer..
Donc la solution, ça serait de limiter la drague à des lieux faits pour socialiser. Je pense pas que les hommes aient quoi que ce soit à y perdre en plus, d'expérience je connais absolument aucune fille qui est allée chercher son copain dans la rue. C'est pas comme si ça marchait super bien.