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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#210492
j'imagine que je ne suis pas seul à avoir du mal à interagir avec autrui, à ne pas savoir ou je me situe. Par moment, j'ai l'impression que chez les facultés sociales d'un enfant, tant elle sont peu développer et à ce sujet, j'avais lu un article il y a quelque temps, qui explique, que des parents surproducteur ou au contraire qui prime l'enfant l'empêchait de s'épanouir, mais aussi que les parents qui eu-même ne reçoivent pas d'amis ou ne pousse pas l'enfant à avoir des intégrations sociale via par exemple, le sport ou autre activités., pouvait ainsi inhiber la capacité de enfant, qui une fois devenu adulte à ses automatismes propres, mais n'a pas su développer ses capacités à interagir convenablement avec les gens. Et c'est, je pense préjudiciable, que ce soit sur le plan professionnelle, ou amical, ou amoureux, sur tout les plan interpersonnelle au fait je dirais !

Il était expliquait qu'il faut du temps et des efforts pour que l'adulte puisse intégrer les codes, apprendre à gérer l'anxiété et à ne plus avoir en tête systématiquement ce que les gens pensent de lui ou elle.

Si mes souvenirs sont bons l'article ou le site était au sujet de l'anxiété social, c'est peut-être un peu extrême comme exemple, mais sur un plan plus personnel, je le vois qu'il y a des gens pour qui interagir avec autrui est hyper simpliste. Tu as la sensation qu'il s'agit d'un jeu et tu vois qu'ils prennent du plaisir à parler avec autrui, c'est le cas de mon colocataire avec qui je suis en formation, nous avons des caractères très opposés et il a une faculté à parler avec les gens qui me laissent sans voix, pourtant, il n'a pas un physique dés plus avantageux ou je ne sais quoi. Et étant que je me sens libre de parler de tout avec lui, j'ai confiance en lui, je lui ai fait part de mes difficultés et il ma fait comprendre qu'il ne comprenait pas pourquoi lorsque je suis en groupe, j'ai tant de mal à interagir alors qu'avec lui, je parle librement et qu'il me disait que je suis une personne intéressante et que je pourrais sans doute surprendre plus d'une personne si j'étais plus alaise, mais le problème est là ! j'ai un mal de chien à me décontracter, je suis tel une branche de bois, ancré sur mes appuis, hyper vigilant, toujours dans l'attente d'une primate potentiel, j'ai également peur d'être désapprouver. Et donc, en découle un stress, en résulte donc en fond un mal-être,

je n'ai pas l'occasion du coup d'en savoir plus sur mes facultés sociales, et d'apprendre aussi un petit peu plus à interagir. C'est un cercle vicieux.

Pour revenir au sujet précédent, je trouvais l'article intéressant, car il correspondait bien à mon enfance, qui consistait dans les deux cas, d'une surprotection venant de ma mère et primate du côté de mon père, ainsi que peu d'occasion d'interaction, déjà jeune j'étais trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès solitaire. Ce qui n'aide pas afin de gagner confiance en soi et à vrai dire, je suis assez impressionné des résultats obtenu depuis que je suis en formation, je reste certes très inhibé socialement parlant, mais je me suis à plus d'une reprise dépassé lors de la formation. J'ai dû clairement me faire violence par moment, mais parfois, il faut, je pense apprendre à ''soufrir'' pour avancer.

Qu'est-ce que vous en pensez ? Êtes-vous dans un cas de figure similaire ? Et si oui avez mis en place ou l'intention de mettre en place des pistes de solution ? Qui vous permettrez de vous sentir mieux sur le plan social. Et ainsi peut-être avoir un petit peu plus de chance pour vous de faire des rencontres qui amèneraient à une vie de couple.
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par Azrael
Homme de 38 ans non vierge
#210503
Le problème dans mon cas, est justement que ça ne passe pas toujours si bien lorsque je suis naturel, alors que je peux l'être sans trop de souci (le stress n'est plus une barrière chez moi depuis longtemps). Je remarque que les gens ou groupes de gens que tu ne connais pas ou peu, souvent attendent de toi la réaction ou réponse par exemple... Alors que des fois, tu n'as juste rien à dire de spécial ou d'intelligent, ou rien qui te vienne sur le moment. C'est le genre de cas qui passe plus naturellement avec ceux que je connais, voire qui me ressemblent plus, parce que ma réaction ou mon peu de réaction sera reçue différemment, ou même pas vraiment attendue.
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par Luciole
Femme de 32 ans non vierge
#210543
Amaz a écrit :
Qu'est-ce que vous en pensez ? Êtes-vous dans un cas de figure similaire ? Et si oui avez mis en place ou l'intention de mettre en place des pistes de solution ? Qui vous permettrez de vous sentir mieux sur le plan social. Et ainsi peut-être avoir un petit peu plus de chance pour vous de faire des rencontres qui amèneraient à une vie de couple.
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis, déjà la première des choses à essayer de faire je pense c'est d'accepter ce tempérament chez toi. Tu n'es pas comme ça pour rien, cela découle de ton vécu, ton enfance et ton ressenti à ce moment là. Essaie de te détacher de la personne que tu aurais voulu être pour te concentrer sur celle que tu es actuellement.
Pas simple à faire mais nécessaire pour avancer, faire l'état des lieux pour bosser sur ce que l'on est en étant honnête avec soi-même et surtout le plus bienveillant possible.
Voir avec un psychologue ne pourra que t'aider en ce sens.

Sinon, ce qui marche plus superficiellement c'est de se confronter à ce qui nous rend mal à l'aise autant que possible, ta formation va vraiment t'aider à ce niveau je pense. Plus on se confronte à ce qui nous fait peur, moins on a peur, ça ne fait pas tout mais au moins on appréhende moins les situations angoissantes.
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par Amto
Homme de 30 ans vierge
#210552
Si tu penses que l’interaction sociale est en parti due à l'enfance je me permet de te demander qu'en ai t'il pour tes frères et sœurs ?
Dans mon cas (de fils unique) je penses réellement que cette interactions s’apprend dans les plus jeunes années, j'ai remarqué que si les enfants ne sont pas poussés par les parents pour allez vers les autres ils restent dans leurs zones de confort. Ce fut mon cas pendant fort longtemps ce qui a conduit à une personnalité assez (trop) solitaire.
Ce qui m'a permit (me permet car je le travail toujours) de sortir des situations dans lesquelles par le passé j'étais mal-alaise (groupe,présentations en publique, s’intégrer dans un groupe (reste l'étape de l'accroche à travailler)), c'est de regarder mon interlocuteur dans les yeux. En effet, je pense que cela reflète l'âme et tu t’aperçoit que la plupart des gens ne sont pas haineux à ton égard ce qui permet de lâcher prise.
Étant donnée que j ai grandi seul je n'ai jamais eu cette habitude de regarder les gens donc ma technique qui m'a permit de débuter (car j'avais la trouille) c'est de commencer avec les gens que tu croises dans la rue pas plus de 2 secondes tu cherches leurs yeux (sinon sa devient louche :stuck_out_tongue_winking_eye: ) . Tu verra certains vont regarder à terre d'autre te regarder certains te faire un sourire bien veillant et sa me faisais beaucoup rire (intérieurement sinon sa devient très louche :stuck_out_tongue_closed_eyes: ). Et de fil en aiguille j'ai transposé cette technique avec les gens avec qui j'ai une conversation. Dans un premier temps un parfait inconnu dans un magasin, une file d'attente puis des collègues de boulot et enfin les amis, la famille. Cela m’apporte beaucoup plus de confiance en moi et me donne cette envie d'aller vers les gens ou tout du moins de ne pas verrouiller la conversation. Voila ma petite combine =)
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par Amaz
Homme de 33 ans vierge
#210553
Merci à tous pour vos avis qui sont constructif :)

@Luciole : Oui, c'est ce que je me suis dit à plusieurs reprise, que le mieux serait que je m'accepte, mais j'ai du mal, je n'apprécie pas particulièrement mon tempérament. Et j'ai quelque part la peur de ne pas avancer si je décide de m'accepter, n'est ce pas une forme de résignation que de s'accepter ? ou est ce peut-être au contraire un moyens qui permet de s'apaiser avec soi-même et ainsi de gagner confiance en soi... Je n'ai jamais trop su si cela était négatif ou non que de s'accepter.
et surtout le plus bienveillant possible.
Tiens, j'essayerais de l'être à l'avenir, bienveillant avec moi-même :wink: car tu pointes là une de mes mauvaises habitudes, celui d'être très critique envers sa propre personne, mais pourtant, j'ai des qualités, dont, que je suis digne de confiance et cela me fait toujours très plaisir lorsque je constate qu'une personne le ressens que je suis digne de confiance, l'on me la d'ailleurs dit plus d'une fois que j'ai la tête d'un mec gentil et digne de confiance. C'est cool ça par contre, que l'on considère comme étant de confiance.

@Amto: ce que tu racontes je m'y reconnais, j'ai beaucoup de mal à regardé dans les yeux, je n'ai jamais en réalité compris l'intérêt de faire ça et donc je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout cet automatisme. Et l'on me là plus d'une fois reproché que je ne regardais pas dans les yeux et que j'avais souvent la tête basse, le regard qui pointe vers le sol et là encore, je pense qu'il y a une part de manque de confiance en soi et de l'autre un automatisme, une habitude, j'en ai l'habitude d'être comme ça et vous vous en doutez combien il est difficile de changer ses habitudes.
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par Genisa
Femme de 31 ans non vierge
#210564
Comme Luciole, je dirais qu'il faut accepter de ne pas être la personne la plus extravertie au monde ; ça ne revient pas à se résigner.
Perso j'ai eu beaucoup de difficultés niveau relations sociales, c'est encore quelque chose qui me stresse facilement. Comme toi, je ne brille pas quand je suis en groupe ; si c'est un groupe de plus de 5 personnes que je connais pas ou peu, je reste complètement silencieuse.

Je pense qu'on peut travailler un peu dessus pour stresser moins, mais j'ai fini par accepter que je ne suis pas quelqu'un qui aime avoir un large public. A choisir je préférerai toujours avoir des discussions longues et approfondies avec une seule personne qui me correspond bien.

Le savoir et l'accepter veut aussi dire que je sais comment me faire des amis. Avant je souffrais d'être invisible en groupe et je me disais que j'étais juste pas intéressante, maintenant je sais que si j'ai une chance de parler en tête à tête avec une des personnes présentes, elle se rendra compte que j'ai des trucs à dire.

Et c'est valable pour les relations amoureuses, d'ailleurs. Quand j'étais plus jeune je pensais que je ne rencontrais personne parce que je n'allais pas assez en soirée, maintenant je sais que je n'aurais certainement pas pu rencontrer quelqu'un comme ça.
Avec mon copain on a eu l'occasion de côtoyer pendant 6 mois avant de sortir ensemble, de souvent se parler en tête à tête.. Je suis sûre que si on s'était rencontrés en soirée, il ne m'aurait même pas remarqué.
Accepter son mode de fonctionnement permet de créer des liens de façon plus efficace aussi.
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