salambo a écrit :
Je ne vois pas bien comment on peut avoir un avis nuancé sur "rester chez soi et éviter au maximum les interactions sociales réduisent considérablement le risque de choper le covid19 (ouai je dis le covid, je suis une ouf) et ce faisant cela permet 1/ de réduire le risque de contaminer une autre personne, qui pourrait de surcroit être à risque et 2/de lisser la courbe du pic afin de ne pas engorger les hôpitaux".
Du coup ton opinion m'intéresse, sincèrement (en MP si tu ne souhaites pas continuer ici)
Et non je ne répète pas bêtement les dires du gouvernement, j'ai une amie qui a fait sa thèse de pharma sur les coronavirus, dans un des 2 seuls instituts qui traitent de ce sujet en france (elle m'a dit avoir revu plein de collègues à la TV ce printemps ) et c'est exactement ce qu'elle m'a dit, donc on va dire que comme elle a passé 2 ans 1/2 à bosser 70hr/semaine (non je n’exagère pas) sur le sujet, ben je vais la croire.........
Ce n'est pas de ça dont il s'agit.
Je repensais juste ce que tu disais part rapport aux personnes touchés par la mort/maladie d'un proche et des autres impacts (économiques, sociaux, personnels....)du coronavirus sur la vie des gens.
Bon on sait déjà tout les deux que tout le monde ne réagit pas de la même façon.
Pour ce que ce soit clair et dit (ou recontextualisé), j'ai été endeuillé par la perte d'un proche
et je sais maintenant que cette personne ne reviendra pas. Quelle idée d'avoir maintenu les élections municipales et incité d'aller voter juste avant le confinement
...
Pour autant si par exemple, je tombais sur quelqu'un qui me racontait qu'il a "juste perdu son emploi" et qu'il a des créanciers (assurance, loyers, charges....), ou qu'il n'a pas conclu une opportunité en or à l'étranger et qu'il devait rentrer en France, ou encore concrétisé une embauche en alternance ....je serais quelque peu embêté pour cette personne sans forcément lui faire relativiser sa situation par rapport à la mienne d'un "Au moins tu n'as perdu quelqu'un
" qui ne peut pas dans l'immédiat régler son problème.
Déjà, mon interlocuteur ne doit pas être au courant de la situation et n'y est pour rien (et vice-versa). Ensuite, chacun voit sa paroisse donc les conséquences peuvent varier d'une personne à l'autre et sont plus ou moins graves.
J'ai conscience que tous les soucis ne se valent pas, pourtant ça me gêne en général de comparer/hiérarchiser les malheurs des gens, on trouvera toujours meilleure ou pire situation que la sonne. Mais ça n'est que mon avis.
Le temps du deuil commence à peine faire son oeuvre , ou du moins j'essaye de faire en sorte de gérer tout ça comme je peux. Pour ça j'ai besoin d'être occupé un maximum et faut que je maîtrise la situation sans faillir. J'ai pas droit à l'erreur dans tout ce que je fais, je dois assurer dans mes projets pour garder la tête hors de l'eau, ne pas cogiter, ne pas m'effondrer. C'est autant un moteur qu'une sorte de béquille.
Trop de temps perdu dans cette vie "de loser", quelques améliorations ont eu lieu sur le plan pro et côté vie perso il y a(vait) peut-être récemment de quoi écrire du positif ici (pour une fois que ça me concerne !!!). Mais cette pandémie est train de tout remettre en question et j'ai pas envie que mes efforts soient réduits à néant, je n'ai plus beaucoup de temps pour faire d'autres sacrifices et je ne sais pas encore si j'aurai de l'énergie. C'est aussi pour ça qu'il faut que ça bouge vite, vite encore plus vite....pour aller mieux, atteindre des objectifs et reprendre le contrôle sur ma vie.
Ce n'est probablement pas la meilleure façon de faire son deuil mais c'est tout ce que j'ai pour l'instant.
Ton amie a fait sa thèse seulement sur d'autres coronavirus ? Pas sur celui auquel on est confronté ??
Quels collègues sont passés à la TV ?? Tellement d'experts sont passés à la TV et d'avis se contredisent qu'on s'y perd.
Et à chaque que le fameux "conseil scientifique" a été mentionné, pour moi c'était comme l'arlésienne.
Si elle a étudié le Covid-19, j'aurais bien quelque questions en tête (à voir ici ou en MP) si elle a des infos autres que celles qu'on peut suivre aux infos.
VACN a écrit :
Ce à quoi je pense, et dont la plupart des gens se f0ut manifestement, c'est aux conséquences de la crise, mais aussi et surtout de sa gestion, sur le bien-être psychologique de la population. Parce que culturellement, on se moque bien de l'esprit. Tant que le corps peut continuer à se lever tous les matins pour aller bosser et consommer, tout va bien ; mais les troubles mentaux, la dépression, la solitude, l'anxiété, le stress, tout ça on s'en bat les roustons.
Oui tant que le corps va bien c'est super mais faut effectivement que le mental suive.
On a parlé des soignants qui sont débordés pour gérer les malades, ensuite des laboratoires qui doivent s'occuper d'afflux de patients pour les tests et manquent de réactifs. Je ne serai pas étonné si par la suite les psychologues connaissent aussi une forte hausse des consultations suite au "traumatisme" qui résultera chez certains.
Les prochaines générations post-covid auront déjà fort à faire face à des problèmes existants (chômage, précarité, changement climatique, terrorisme...) mais aussi sur les plans psychique et psychologique (stress, dépression, isolement, baisse de l'estime de soi....) qui peuvent se répercuter sur leur développement personnel et sur le relationnel (peut-être de futurs VTs ??). Je n'envie pas leurs situations futures.
downup a écrit :
Ca me rends fou ce genre de commentaires. Salambo dit bien ce que je pense : "mettre en perspective les soucis que vous pouvez rencontrer vs des soucis de santé publique."
Mettons de côté l'aspect perso...
Tyrus, Salambo et toi avez oublié ce qui s'est passé dans les transports il y a plus de 6 mois (tu étais même inquiet pour Jun). Juste en guise de rappel :
https://youtu.be/wehcxazxtg0
https://youtu.be/eDrLh4JtOhA
Est-ce que le virus ne circulait déjà pas à cette époque ??
Mon inquiétude est légitime. Si on avance le couvre-feu à 19 h (même si ça part d'une bonne intention), on va réduire les heures de pointe du fait que tout le monde va s'entasser dans les bus/trains/RER/métros aux même heures pour rentrer chez soi à temps (les travailleurs qui sont obligés de se déplacer, ceux qui auraient pu faire du télétravail mais qu'on oblige à faire venir, ceux qui veulent partir en vacances ou profiter d'une sortie).
Perso je rentre en temps normal vers 20 h (c'est ça d'habiter en banlieue et d'avoir 3 heurs de transports
) mais il suffit d'un retard par ci, d'une panne ou d'un incident voyageur par là pour que je rentre au plus tard vers 21 h30.
Est-ce raisonnable de revivre ça alors que le virus circule encore ???
Raison de plus pour massifier le télétravail afin de désengorger l'afflux de voyageurs et limiter les contaminations non ??
Faut que les patrons et managers mettent leurs egos de côté pour le proposer aux salariés sans tarder.
downup a écrit :
C'est faux de dire qu'il n'y a pas de résultats concrets, c'est juste que c'est long de tester un vaccin.
Je pense qu'on peut quand même être pour l'instant assez optimiste quand à ce sujet :
https://metro.co.uk/2020/10/23/oxford-c ... -13467677/
https://www.pfizer.com/news/hot-topics/ ... ert_bourla
Bon par contre en regardant les courbes je ne vois mal comment on pourra éviter le reconfinement général, ou du moins un durcissement significatif des mesures, avant les premiers vaccins.
Au vu des commentaires ici ou ailleurs, je crains ce genre de choses :
https://www.express.co.uk/news/world/13 ... talian-ont
(Naples reconfine totalement -> grosses émeutes)
On communique peu à la TV pour faire le point sur la "course au vaccin" j'ai l'impression, heureusement toutefois qu'il y a les infos en ligne. Il me semble avoir entendu parler d'essais à Lille mais ça n'a fait grand bruit.
L'hypothèse qu'on ne trouve aucune solution est difficilement envisageable (ça voudrait dire qu'on aurait tout fait pour "rien" ?)) mais n'est pas à exclure. Ce n'est pas ce que je ne souhaite, bien au contraire car on a assez morflé comme ça.
Gageons que ces vaccins soient fiables et que ce virus n'a(ura) pas muté.
Le confinement sera inéluctable.
Je n'ai plus le souvenir d'un hiver sans épidémie de grippe ou de gastro mais avec ce virus en plus, on ne voudra prendre aucun risque supplémentaire (si les trois coexistent ça va créer de la confusion lors d'une consultation médicale).
J'ai entendu dire que les vaccins anti-grippe se sont vendus en seulement quelques jours.
Ce couvre-feu peut s'apparenter à un pré-confinement, peut-être pour nous y préparer en douceur. Ca reste une hypothèse.
Pour ce qui est des émeutes, il faudra vraiment que la situation évolue positivement car ça arrivera peut-être trop ou tard si financièrement on ne s'en sort plus.
Everest a écrit :La question est : Quand est ce que l'on sera confiné ? A mon humble avis , c'est pour bientot !!! C'est malheureux de confiner le pays pour peut etre 20 % des gens qui ne respectent pas les recommandations mais puisqu'il n'y a que ça qui marche.....
D'après un médecin : 40 000 cas de covid par jour , c'est 2000 hospitalisations , 200 à 250 réanimations et parmi ces derniers 15 % environ décèderont.....autant dire qu'il est déjà presque trop tard ,
La météo ne va pas nous aider ( froid , humidité , vent , brouillard ) et l'automne ne fait que commencer
Idem que ma réponse juste ci-dessus.
L'automne-hiver, ce n'est pas une période propice au moral du à l'absence de luminosité.
Une fois qu'on sera confinés, on se demandera quand on sera déconfinés et ainsi de suite si on remet ça plusieurs fois dans l'année. Je ne sais si vous pourrez tenir mais certaines personnes auront du mal à supporter ce rythme.
Moi je me demande vraiment à partir de quand tout ça (les gestes barrières, le virus) sera définitivement derrière nous, qu'on pourra s'approcher, se toucher sans crainte et qu'on reprenne enfin le cours de nos vies. Sans date butoire, on est toujours dans l'expectative et ça crée de l'angoisse. Difficile de se projeter et de reprendre espoir et goût et à la vie si on ne sait pas combien de temps ça va durer.
Cet été n'avait rien de joyeux contrairement à d'habitude alors j'ose pas imaginer la fin de l'année et l'hiver à venir.