- 19 mars 2014, 18:56
#106320
j'ai réussi à me persuader que leur avis n'avait guère d'importance. Pour les gens que je cotoie, lorsque leur avis concerne mes activités quotidiennes , il est clair que cela me concerne davantage.
(mais pas que dans un esprit de "notation professionnelle, c'est aussi pour leur estime).
Toutefois, tant pis si c'est honteux, mais c'est la vérité, j'ai subi il y a qq années une inspection (c'est le terme employé dans mon métier, pour une pratique de "petit chef" hélas souvent infantilisante ) qui m'a littéralement laminée, pas parce qu'on m'a fait des reproches objectifs, que j'aurais accepté d'entendre, mais parce que ces reproches étaient subjectifs et injustes, soit parce qu'ils étaient liés à des aspects personnels et non professionnels de ma vie, soit pour me faire payer des prises de positions qui étaient pourtant "dans les clous", mais contraires aux opinions de ladite petite chef). Ca peut paraître ridicule, mais j'ai mis des années à m'en remettre. Si je dis que c'est parce que je suis très consciencieuse, ça peut paraître prétentieux, mais dans la mesure où j'avais réellement ma conscience pour moi, ça a été très dur).
C'est l'envie d’être appréciée qui domine. Là encore, je peux paraître prétentieuse, je dirais que c'est l'envie d’être reconnue ... je me remets aisément en cause, je sais voir qu'il y a des choses à revoir, à améliorer, mais je fais bien ce que j'ai à faire, j'essaie d'aller au bout de mes engagements, et tout ce qui me le prouve m'est agréable , je l'avoue.
Je ne dis pas que je n'ai pas peur d’être rejetée, c'est aussi un sentiment que je peux éprouver, mais en même temps la vie m'a prouvé qu'à chaque fois j'avais su rebondir, donc cette peur est moins prégnante parce que je sais que le rejet n'est pas définitif.
Pierre a écrit :Quand tu as ces "crises", ces petits rappels, est-ce que c'est davantage avec des personnes proches, ou avec la boulangère du coin de la rue, ou des gens que tu ne connais pas du tout et que tu ne recroisera jamais ?C'est plutôt avec des personnes proches, des collègues, car pour la boulangère et surtout les inconnus,
Et surtout, lors de ces crises, qu'est-ce qui domine ? L'envie d'être appréciée ou la peur d'être rejetée ?
j'ai réussi à me persuader que leur avis n'avait guère d'importance. Pour les gens que je cotoie, lorsque leur avis concerne mes activités quotidiennes , il est clair que cela me concerne davantage.
(mais pas que dans un esprit de "notation professionnelle, c'est aussi pour leur estime).
Toutefois, tant pis si c'est honteux, mais c'est la vérité, j'ai subi il y a qq années une inspection (c'est le terme employé dans mon métier, pour une pratique de "petit chef" hélas souvent infantilisante ) qui m'a littéralement laminée, pas parce qu'on m'a fait des reproches objectifs, que j'aurais accepté d'entendre, mais parce que ces reproches étaient subjectifs et injustes, soit parce qu'ils étaient liés à des aspects personnels et non professionnels de ma vie, soit pour me faire payer des prises de positions qui étaient pourtant "dans les clous", mais contraires aux opinions de ladite petite chef). Ca peut paraître ridicule, mais j'ai mis des années à m'en remettre. Si je dis que c'est parce que je suis très consciencieuse, ça peut paraître prétentieux, mais dans la mesure où j'avais réellement ma conscience pour moi, ça a été très dur).
C'est l'envie d’être appréciée qui domine. Là encore, je peux paraître prétentieuse, je dirais que c'est l'envie d’être reconnue ... je me remets aisément en cause, je sais voir qu'il y a des choses à revoir, à améliorer, mais je fais bien ce que j'ai à faire, j'essaie d'aller au bout de mes engagements, et tout ce qui me le prouve m'est agréable , je l'avoue.
Je ne dis pas que je n'ai pas peur d’être rejetée, c'est aussi un sentiment que je peux éprouver, mais en même temps la vie m'a prouvé qu'à chaque fois j'avais su rebondir, donc cette peur est moins prégnante parce que je sais que le rejet n'est pas définitif.
Dio, dammi l'umiltà di accettare le cose che non posso cambiare, il coraggio di cambiare le cose che posso cambiare, e l'intelligenza sufficiente per distinguere i due tipi di cose. S. Francesco di Assisi