- 05 mai 2014, 00:31
#111003
Il est évident qu'ils ne sont pas conscients en ce qui concerne le choix du partenaire : d'ailleurs, le partenaire est rarement choisi. Souvent, c'est celui qui est là, et qui a gagné le droit de saillir les femelles qui le fait (comme chez les lions, par exemple). Les mâles se battent pour accéder aux femelles : celui qui féconde est donc, théoriquement, le plus fort.
Je doute vraiment qu'il y ait une forme de désir derrière la reproduction dans le monde animal.
Pasta a écrit :Qu’est-ce qui permet de dire que quand des animaux coïtent, c’est uniquement par instinct de reproduction et non par désir ? Je doute fort qu’ils soient conscients de se reproduire ou que tel ou tel partenaire lors donnera des enfants plus vigoureux. Au contraire, les seuls qui soient capables d’avoir des relations sexuelles en se disant « je fais ça pour me reproduire », c’est nous.Chez les humains, le désir a une cible : il est rare qu'on veuille coucher, peu importe avec qui. Le désir peut être créé par une rencontre, par un partenaire. Dans le règne animal, en dehors des périodes de chaleur et de rut, il n'y a pas de reproduction possible (sauf ceux qui utilisent la sexualité à d'autres fins, comme certains singes, certains cétacés). D'ailleurs, le désir signifierait qu'il y a plaisir... or je doute franchement qu'on puisse assurer que tous les animaux prennent du plaisir dans l'acte sexuel. Chez les chats notamment, l'acte sexuel est douloureux pour la femelle : pourtant, elle le recherche avec n'importe quel mâle (il n'est pas rare que les mâles attendent leur tour pour prendre la femelle en chaleur).
Il est évident qu'ils ne sont pas conscients en ce qui concerne le choix du partenaire : d'ailleurs, le partenaire est rarement choisi. Souvent, c'est celui qui est là, et qui a gagné le droit de saillir les femelles qui le fait (comme chez les lions, par exemple). Les mâles se battent pour accéder aux femelles : celui qui féconde est donc, théoriquement, le plus fort.
Je doute vraiment qu'il y ait une forme de désir derrière la reproduction dans le monde animal.
rooter a écrit :Cela peut exister dans les couples déjà établis. Mais si je me dispute demain avec une personne dans la rue ou sur le forum, on ne va pas décider de coucher ensemble pour régler le problème (d'ailleurs, c'est plus ou moins ce que j'ai fait très récemment, avec quelqu'un avec qui j'avais pas mal de prises de bec, et je déconseille : au lit ça a été un vrai fiasco et du coup on — enfin, lui ! — est plus fâchés que jamais).Lux a écrit :la sexualité pour certains primates et cétacés est utilisée dans un sens social, pour régler les conflits par exemple. On ne peut pas dire que cela existe dans notre espèce ;)Ah bon ;) ?
rooter a écrit :Je m'empresse d'ajouter : par la conception qu'ont certaines personnes de la biologie. Les biologistes sont un chouïa plus humble, en voyant la diversité phénoménal que prend la vie.Je ne parlais pas des biologistes mais ceux qui utilisent des notions de biologie ou liées à la théorie de l'évolution pour comprendre la psychologie humaine. Je trouve que ça tombe souvent à plat et que ça ne sert qu'à enfermer les gens dans des cases (ce qui n'est pas le cas avec les biologistes !).
Justement, quelqu'un qui essaie de placer quelqu'un dans une "case" en dépit de ses observations, n'a rien d'un biologiste, à mon avis.