- 12 févr. 2015, 02:09
#137512
Salut à tous.
Rien de nouveau dans ma vie concernant la gente féminine : je ne suis pas invisible , je sais que je peux plaire , l'amie que je vois le plus souvent (et qui , disons le, est pas mal portée sur la chose) ne se doute pas une seconde du secret que vous êtes seul à savoir.
Si j'ai l'impression d'un léger changement subjectif sur mon rapport au monde ( relativiser/dédramatiser), je ne peux qu'admettre la résistance et la persistance de mon blocage. cette peur indéniable qui me monte au cerveau et parcours mes veines quand il s'agit/s'agirait d'aborder une fille.
Déjà en essayant d'identifier cette peur je pense pouvoir dire que je redoute en fait beaucoup plus que cela réussisse plutôt que cela foire. Pas complètement certes. L'idée de se prendre le fameux râteau ne peut être qu'encore plus pénible pour un ou une VT. Mais oui, par bien des aspects , je crois que j'ai peur paradoxalement que cela se passe bien , tellement bien qu'arriverait fatalement le moment où...
Et il y a une donne sur laquelle je suis sans doute passé trop vite lorsque je me suis présenté en ces lieux : A l'adolescence j'ai été malade. Très malade. Avec à la clé une ablation d'une partie de l'appareil digestif. A l'époque ce fut un soulagement pour la simple raison que cela signifiait la fin des douleurs. je ne souhaite à personne de ressentir ça. En dépit des lourdes interventions chirurgicales (+ soins intensifs , réanimation etc) j'avais alors le sentiment que j'allais ,avec un peu de retard , enfin commencer ma vie de jeune adulte mâle. Je pense que j'ai refusé pendant longtemps de reconnaitre le traumatisme que cela avait été. Le traumatisme de la douleur et celui parce qu'on vous enlève quelque chose.
Parlons technique au quotidien : en gros je suis obligé , pour ne pas dire condamné , à aller aux toilettes un peu plus que la moyenne. Genre trois à cinq fois par jour. Cette situation a je crois plusieurs conséquences. Premièrement je peux vous dire que l'expression "zone de confort" a une sacré raisonnance pour moi. C'est quand même beaucoup plus tranquille d'être de son côté pour gérer ce genre d'habitude subies. Et c'est donc difficile d'envisager d'en sortir. Ensuite , je vous rassure , je ne suis absolument pas incontinent. Par contre le risque zéro d'un "accident" n'existe pas , même si ça n'est jamais arrivé à ce jour. Et hélas je crois qu'en prenant de l'âge ce risque sera de plus en plus à envisager. Perspectives très réjouissantes donc. Et pour être complètement honnête avec vous , ça m'a déjà traversé l'esprit d'un accident pile au moment crucial , sous le coup de l'émotion, voyez le genre ? Très mauvais effet cela ferait ...
Vous savez , autant les cicatrices peuvent donner du caractère et même être sexy (parait-il) autant ce qui plane au dessus de tout cela c'est bien le rapport à la matière fécale. Je crois que plein de gens ont un blocage à ce niveau , sans pathologies particulières. Avouez que c'est pas un sujet dont vous avez envie de parler même à quelqu'un de très proche. Au fond de moi je sais que si un jour il se passe quelque chose avec une fille qui a un peu d'affection pour moi ce détail n'aura aucune espèce d'importance. Mais je n'en suis justement pas encore là et je crois qu'il faut enfin que je reconnaisse que ça ne peut pas être anodin dans ma difficulté à me donner les chances que cela "réussisse". La peur des questions , la peur du passé , la peur d'être vue comme différent , encore malade et même "sale".
Bon accessoirement ça pas été top cette histoire pour prendre du poids. Même si j'ai toujours été mince avant. Mesurant 1,83cm pour 65 kg je suis du genre à dire "mince" pour "maigre". Je pense que ça en rajoute sur mon complexe mais ce n'est pas le plus important.
Rien de nouveau dans ma vie concernant la gente féminine : je ne suis pas invisible , je sais que je peux plaire , l'amie que je vois le plus souvent (et qui , disons le, est pas mal portée sur la chose) ne se doute pas une seconde du secret que vous êtes seul à savoir.
Si j'ai l'impression d'un léger changement subjectif sur mon rapport au monde ( relativiser/dédramatiser), je ne peux qu'admettre la résistance et la persistance de mon blocage. cette peur indéniable qui me monte au cerveau et parcours mes veines quand il s'agit/s'agirait d'aborder une fille.
Déjà en essayant d'identifier cette peur je pense pouvoir dire que je redoute en fait beaucoup plus que cela réussisse plutôt que cela foire. Pas complètement certes. L'idée de se prendre le fameux râteau ne peut être qu'encore plus pénible pour un ou une VT. Mais oui, par bien des aspects , je crois que j'ai peur paradoxalement que cela se passe bien , tellement bien qu'arriverait fatalement le moment où...
Et il y a une donne sur laquelle je suis sans doute passé trop vite lorsque je me suis présenté en ces lieux : A l'adolescence j'ai été malade. Très malade. Avec à la clé une ablation d'une partie de l'appareil digestif. A l'époque ce fut un soulagement pour la simple raison que cela signifiait la fin des douleurs. je ne souhaite à personne de ressentir ça. En dépit des lourdes interventions chirurgicales (+ soins intensifs , réanimation etc) j'avais alors le sentiment que j'allais ,avec un peu de retard , enfin commencer ma vie de jeune adulte mâle. Je pense que j'ai refusé pendant longtemps de reconnaitre le traumatisme que cela avait été. Le traumatisme de la douleur et celui parce qu'on vous enlève quelque chose.
Parlons technique au quotidien : en gros je suis obligé , pour ne pas dire condamné , à aller aux toilettes un peu plus que la moyenne. Genre trois à cinq fois par jour. Cette situation a je crois plusieurs conséquences. Premièrement je peux vous dire que l'expression "zone de confort" a une sacré raisonnance pour moi. C'est quand même beaucoup plus tranquille d'être de son côté pour gérer ce genre d'habitude subies. Et c'est donc difficile d'envisager d'en sortir. Ensuite , je vous rassure , je ne suis absolument pas incontinent. Par contre le risque zéro d'un "accident" n'existe pas , même si ça n'est jamais arrivé à ce jour. Et hélas je crois qu'en prenant de l'âge ce risque sera de plus en plus à envisager. Perspectives très réjouissantes donc. Et pour être complètement honnête avec vous , ça m'a déjà traversé l'esprit d'un accident pile au moment crucial , sous le coup de l'émotion, voyez le genre ? Très mauvais effet cela ferait ...
Vous savez , autant les cicatrices peuvent donner du caractère et même être sexy (parait-il) autant ce qui plane au dessus de tout cela c'est bien le rapport à la matière fécale. Je crois que plein de gens ont un blocage à ce niveau , sans pathologies particulières. Avouez que c'est pas un sujet dont vous avez envie de parler même à quelqu'un de très proche. Au fond de moi je sais que si un jour il se passe quelque chose avec une fille qui a un peu d'affection pour moi ce détail n'aura aucune espèce d'importance. Mais je n'en suis justement pas encore là et je crois qu'il faut enfin que je reconnaisse que ça ne peut pas être anodin dans ma difficulté à me donner les chances que cela "réussisse". La peur des questions , la peur du passé , la peur d'être vue comme différent , encore malade et même "sale".
Bon accessoirement ça pas été top cette histoire pour prendre du poids. Même si j'ai toujours été mince avant. Mesurant 1,83cm pour 65 kg je suis du genre à dire "mince" pour "maigre". Je pense que ça en rajoute sur mon complexe mais ce n'est pas le plus important.