- 28 nov. 2015, 19:54
#161923
Pour mon confort personnel.
Puisque Lazare a ressuscité alors l'immortalité est possible pour tout le monde.
Je n'en sais rien si tout est perdu pour moi, mais de mon point de vue la tâche à accomplir ressemble certains jours, à celle d'escalader l'Everest et force est de constater, en outre, que je creuse le sol croyant commencer l'ascension.
Il y a toujours une petite étincelle qui brûle sous le capot.
J'ai manipulé ses armes, j'ai tiré des balles de guerre avec certaines, je les ai nettoyées, c'était mon boulot. Avec le risque qu'une balle engagée dans le canon d'un fusil d'assaut non détectée préalablement me troue la peau par accident. Je sais aussi que les armes ont besoin d'être actionnée par un humain pour tuer. .
Plus sérieusement, le caillou dont tu parles est une névrose qui structure toute ma personnalité.
On ne peut pas l'enlever totalement, on peut seulement essayer de vivre aussi bien que possible avec.
PS:
Quand quelque chose nous fait souffrir, c'est qu'on a un fonctionnement pas adaptéMerci de cette révélation, je me coucherai moins stupide ce soir.
Ben, écoute, Boris Cyrulnik a survécu à la Shoah, donc on peut penser que les hypothétiques limites de la résiliences sont largement plus loin que nous.Je ne suis pas Boris Cyrulnik, il est unique. La biochimie de son cerveau n'est pas exactement celle du mien. Par ailleurs, je n'ai pas bien compris la recette scientifique de la résilience.
Puisque Lazare a ressuscité alors l'immortalité est possible pour tout le monde.
99% de ce que tu raconte signifie trois mots : "Tout est perdu".On est obligé d'être binaire? "Tout est possible" versus "rien n'est possible"...
Je n'en sais rien si tout est perdu pour moi, mais de mon point de vue la tâche à accomplir ressemble certains jours, à celle d'escalader l'Everest et force est de constater, en outre, que je creuse le sol croyant commencer l'ascension.
Il y a toujours une petite étincelle qui brûle sous le capot.
Il se dégage beaucoup de peur de tes écritsJe vis dans la peur. La peur de me retrouver à la rue, la peur de n'avoir plus de ressources financières, la peur de me retrouver seul, la peur de devenir totalement dingue, la peur de vieillir, la peur de mourir...Mais je dors très bien et naturellement.
Voir quelqu'un porter une arme fait peur, oui.J'ai dormi pendant un an de ma vie, en Alsace, dans un magasin d'armes de presque tout calibre (service militaire oblige)
J'ai manipulé ses armes, j'ai tiré des balles de guerre avec certaines, je les ai nettoyées, c'était mon boulot. Avec le risque qu'une balle engagée dans le canon d'un fusil d'assaut non détectée préalablement me troue la peau par accident. Je sais aussi que les armes ont besoin d'être actionnée par un humain pour tuer. .
Quand on a un cailloux dans sa chaussure, c'est mieux de l'enlever que de s'en plaindre tout le reste de la journée.Si tu peux m'indiquer où trouver ce caillou je t'en serais reconnaissant.
Plus sérieusement, le caillou dont tu parles est une névrose qui structure toute ma personnalité.
On ne peut pas l'enlever totalement, on peut seulement essayer de vivre aussi bien que possible avec.
PS:
Manifestement, la communication ne passe pas. Ou je ne parviens pas à m'exprimer clairement, ou tu ne veut pas entendre, mais ça ne semble pas très productif, aussi, je vais m'arrêter sur ce post.J'avais essayé de couper court, un peu plus haut, à cette discussion dont je sentais bien qu'elle allait prendre cette tournure. Tu n'as pas vu mon signal tant pis et je ne tiens pas à la poursuivre non plus. Tes certitudes ne sont pas les miennes.
Tout ce que tu feras sera dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses.
Il n'y a que trois choses que l'on puisse faire avec une femme [...]. On peut l'aimer, souffrir pour elle ou en faire de la littérature.
Il n'y a que trois choses que l'on puisse faire avec une femme [...]. On peut l'aimer, souffrir pour elle ou en faire de la littérature.