- 07 juil. 2016, 11:59
#172798
Bonjour à tous ! Ou bonsoir, c'est selon.
Un nouvel épisode positif de mon histoire. Je la raconte pour montrer que, même en étant vierge "tardivement", on peut faire des progrès en amour ; et pour que ceux qui le veulent puissent en retirer quelque chose et s'en servir pour avancer à leur manière.
Attention, méga-pavé !
*
Résumé de l'épisode précédent : comme je le disais dans un autre topic, j'avais établi le contact avec une jeune femme, "C", sur Meetic. Après trois semaines à développer une amitié à distance, elle a quitté son copain. Trois semaines plus tard, je suis allé la voir, nous avons passé la journée ensemble, nous sommes embrassés, et avons dormi côte à côte.
Je suis rentré, et n'ai plus eu de nouvelles avant le lendemain ; quand j'ai reçu un message disant qu'elle avait fait une erreur, que ça ne pouvait pas aller plus loin entre nous.
*
Après cet incident, qui m'a au moins montré que je pouvais plaire à quelqu'un au point de l'embrasser, je me suis remis à chercher sur les sites de rencontre (prochaine étape : apprendre à faire des rencontres IRL...).
Il y a trois semaines, sur OkCupid, une jeune femme - que nous appellerons "S" - me "like". Je lui envoie un premier message, et la conversation s'enclenche. Après une semaine d'un jeu de questions / réponses, nous échangeons nos numéros et continuons par SMS.
Au travers des questions, nous nous confions l'un à l'autre sur beaucoup de sujets assez sensibles. J'ai d'ailleurs trouvé le courage, à un moment donné, de lui demander de me reposer une question plus tard, parce que je n'étais pas prêt à y répondre ; ce qu'elle a parfaitement compris.
Nous nous taquinons beaucoup dans nos messages. Avant, j'aurais eu un problème avec ça, mais je comprends maintenant qu'une rencontre, surtout "romantique", doit être amusante au moins de temps en temps. À petite dose, la taquinerie n'a rien d'une insulte ; la personne en face n'est pas en sucre.
Pour la première fois, je prends simplement du plaisir à discuter avec quelqu'un, et j'en profite.
La conversation ne se fait pas sans douleur, malgré tout ; du fait d'un manque tenace de confiance en moi, je m'inquiète dès qu'elle cesse de me contacter sans prévenir, parfois pendant des heures. J'ai peur qu'elle se soit moquée de moi, que la conversation s'arrête définitivement... heureusement, elle finit toujours par me répondre.
Je lui ai fait part de ces inquiétudes avant-hier, lui expliquant que je travaille dessus, mais que j'apprécierais qu'elle me prévienne davantage quant à ses disponibilités au téléphone. Elle comprend, accepte ; moi, je décide de me forcer à lui faire confiance.
Hier, premier rendez-vous à Paris. Nous mangeons un morceau ensemble, nous apprenons à nous connaître "en vrai" ; comme un échauffement.
Je l'emmène ensuite dans une boutique, où nous passons une bonne heure sur des bornes d'arcade. On s'amuse bien, j'en profite ( ) pour essayer un contact physique ; ma main sur la sienne pour l'aider avec les commandes, une main sur l'épaule quand elle perd pour l'encourager... À un moment, elle me colle même un coup d'épaule pour me déconcentrer !
Nous allons ensuite nous poser dans un parc, pour continuer notre discussion. On continue à s'ouvrir l'un à l'autre, doucement, et je sens une pulsion que je commence à connaître : j'ai envie de la toucher, de la câliner, de l'embrasser. Mais je me retiens, ce n'est pas le bon moment.
Nous passons sur les bords de Seine, où nous nous posons à nouveau. La conversation prend un tournant plus sombre, plus "philosophique", avec des questions existentielles. Je ressens à nouveau la même pulsion ; mais comme j'ai un problème avec la spontanéité, je lui explique d'abord mon envie. Elle se paye un peu ma tête, me rassure, m'autorise à lui passer mon bras autour des épaules.
En fin d'après-midi, on se rend dans un café. On boit en discutant de tout et de rien. La fameuse pulsion revient plusieurs fois, plus forte, plus persistante. Pendant un blanc, je lui demande ce qu'elle a pensé de la journée ; ça lui a plu. Plus tard, elle me le demande à son tour, et je lui réponds que ça m'a beaucoup plu aussi. En ajoutant que "il n'y a pas qu'elle qui m'a plu...". S'ensuit un long échange de regards ; je la sens dans l'attente, mais finis par me raviser.
Elle me raccompagne à la gare, et avant que mon train arrive, je lui demande "on se dit aurevoir comment ?". Elle est surprise, je m'embrouille, le silence revient. Je la regarde, l'attrape gentiment par l'épaule. Elle se rapproche de moi lentement. Bêtement, je rompts le contact visuel, du coup elle part pour un câlin. Je m'en rends compte, la repousse gentiment pour lui faire comprendre, la regarde dans les yeux, et finalement on repart pour un baiser.
À la fin, je lui demande si on peut recommencer. La seconde tentative est un échec pathétique, je m'y prends comme un pied .
La troisième est presque hollywoodienne : enlassés, approche lente, calme.
Juste avant de monter dans le train, je lui dépose un dernier bisou sur la bouche, lui demandant de me contacter plus tard. Ce qu'elle fait, en fin de soirée, pour me souhaiter bonne nuit.
Je suis toujours un peu stressé ; la peur qu'elle coupe les ponts sans crier gare est bien là, et il va falloir un certain temps pour qu'elle se calme.
La suite au prochain épisode !
Un nouvel épisode positif de mon histoire. Je la raconte pour montrer que, même en étant vierge "tardivement", on peut faire des progrès en amour ; et pour que ceux qui le veulent puissent en retirer quelque chose et s'en servir pour avancer à leur manière.
Attention, méga-pavé !
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Résumé de l'épisode précédent : comme je le disais dans un autre topic, j'avais établi le contact avec une jeune femme, "C", sur Meetic. Après trois semaines à développer une amitié à distance, elle a quitté son copain. Trois semaines plus tard, je suis allé la voir, nous avons passé la journée ensemble, nous sommes embrassés, et avons dormi côte à côte.
Je suis rentré, et n'ai plus eu de nouvelles avant le lendemain ; quand j'ai reçu un message disant qu'elle avait fait une erreur, que ça ne pouvait pas aller plus loin entre nous.
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Après cet incident, qui m'a au moins montré que je pouvais plaire à quelqu'un au point de l'embrasser, je me suis remis à chercher sur les sites de rencontre (prochaine étape : apprendre à faire des rencontres IRL...).
Il y a trois semaines, sur OkCupid, une jeune femme - que nous appellerons "S" - me "like". Je lui envoie un premier message, et la conversation s'enclenche. Après une semaine d'un jeu de questions / réponses, nous échangeons nos numéros et continuons par SMS.
Au travers des questions, nous nous confions l'un à l'autre sur beaucoup de sujets assez sensibles. J'ai d'ailleurs trouvé le courage, à un moment donné, de lui demander de me reposer une question plus tard, parce que je n'étais pas prêt à y répondre ; ce qu'elle a parfaitement compris.
Nous nous taquinons beaucoup dans nos messages. Avant, j'aurais eu un problème avec ça, mais je comprends maintenant qu'une rencontre, surtout "romantique", doit être amusante au moins de temps en temps. À petite dose, la taquinerie n'a rien d'une insulte ; la personne en face n'est pas en sucre.
Pour la première fois, je prends simplement du plaisir à discuter avec quelqu'un, et j'en profite.
La conversation ne se fait pas sans douleur, malgré tout ; du fait d'un manque tenace de confiance en moi, je m'inquiète dès qu'elle cesse de me contacter sans prévenir, parfois pendant des heures. J'ai peur qu'elle se soit moquée de moi, que la conversation s'arrête définitivement... heureusement, elle finit toujours par me répondre.
Je lui ai fait part de ces inquiétudes avant-hier, lui expliquant que je travaille dessus, mais que j'apprécierais qu'elle me prévienne davantage quant à ses disponibilités au téléphone. Elle comprend, accepte ; moi, je décide de me forcer à lui faire confiance.
Hier, premier rendez-vous à Paris. Nous mangeons un morceau ensemble, nous apprenons à nous connaître "en vrai" ; comme un échauffement.
Je l'emmène ensuite dans une boutique, où nous passons une bonne heure sur des bornes d'arcade. On s'amuse bien, j'en profite ( ) pour essayer un contact physique ; ma main sur la sienne pour l'aider avec les commandes, une main sur l'épaule quand elle perd pour l'encourager... À un moment, elle me colle même un coup d'épaule pour me déconcentrer !
Nous allons ensuite nous poser dans un parc, pour continuer notre discussion. On continue à s'ouvrir l'un à l'autre, doucement, et je sens une pulsion que je commence à connaître : j'ai envie de la toucher, de la câliner, de l'embrasser. Mais je me retiens, ce n'est pas le bon moment.
Nous passons sur les bords de Seine, où nous nous posons à nouveau. La conversation prend un tournant plus sombre, plus "philosophique", avec des questions existentielles. Je ressens à nouveau la même pulsion ; mais comme j'ai un problème avec la spontanéité, je lui explique d'abord mon envie. Elle se paye un peu ma tête, me rassure, m'autorise à lui passer mon bras autour des épaules.
En fin d'après-midi, on se rend dans un café. On boit en discutant de tout et de rien. La fameuse pulsion revient plusieurs fois, plus forte, plus persistante. Pendant un blanc, je lui demande ce qu'elle a pensé de la journée ; ça lui a plu. Plus tard, elle me le demande à son tour, et je lui réponds que ça m'a beaucoup plu aussi. En ajoutant que "il n'y a pas qu'elle qui m'a plu...". S'ensuit un long échange de regards ; je la sens dans l'attente, mais finis par me raviser.
Elle me raccompagne à la gare, et avant que mon train arrive, je lui demande "on se dit aurevoir comment ?". Elle est surprise, je m'embrouille, le silence revient. Je la regarde, l'attrape gentiment par l'épaule. Elle se rapproche de moi lentement. Bêtement, je rompts le contact visuel, du coup elle part pour un câlin. Je m'en rends compte, la repousse gentiment pour lui faire comprendre, la regarde dans les yeux, et finalement on repart pour un baiser.
À la fin, je lui demande si on peut recommencer. La seconde tentative est un échec pathétique, je m'y prends comme un pied .
La troisième est presque hollywoodienne : enlassés, approche lente, calme.
Juste avant de monter dans le train, je lui dépose un dernier bisou sur la bouche, lui demandant de me contacter plus tard. Ce qu'elle fait, en fin de soirée, pour me souhaiter bonne nuit.
Je suis toujours un peu stressé ; la peur qu'elle coupe les ponts sans crier gare est bien là, et il va falloir un certain temps pour qu'elle se calme.
La suite au prochain épisode !
Yellenah aime ça
諦めるな